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Carrefour du savoir Telfer

Le programme de MGSS de Telfer et Amanda Selk


Amanda Selk avec un grand sourire

D’aussi longtemps qu’elle se souvienne, la professeure Amanda Selk a toujours été animée par le désir d’améliorer la santé des femmes. La passion qu’elle avait au départ pour les soins cliniques en obstétrique et en gynécologie l’a conduite vers une carrière bien remplie qui mêle la pratique de la médecine, l’enseignement, la recherche et le leadership en santé.

Au fil de son parcours, qui l’a menée des amphithéâtres des facultés de médecine aux salles d’accouchement, elle s’est intéressée à des aspects négligés de la santé des femmes et a assumé des fonctions importantes au sein de conseils d’administration nationaux et internationaux. Aujourd’hui, elle enseigne à l’Université de Toronto et pilote des programmes dans deux grands hôpitaux de la Ville Reine. Elle figure aussi au palmarès 2024 des 100 femmes canadiennes les plus influentes établi par le Women’s Executive Network.

Le moment charnière a été celui où elle a décidé de s’inscrire au programme de maîtrise en gestion des services de santé (MGSS) pour cadres de l’École de gestion Telfer.

Une carrière axée sur la promotion de la santé et les soins

Amanda Selk a commencé son parcours à l’Université de Toronto, où elle a fait une formation de premier cycle, avant d’entreprendre des études de médecine à l’Université Western Ontario. Elle est ensuite retournée à Toronto pour y faire sa résidence en obstétrique et gynécologie. Pendant cette période, elle a touché aux deux extrémités du spectre : la joie de l’enfantement et la complexité des problèmes de santé méconnus dont souffrent les femmes.

« La naissance est l’un des moments les plus importants de la vie, affirme-t-elle. C’est un privilège incroyable de pouvoir y contribuer, évidemment, mais j’ai été aussi frappée par le fait que certains problèmes de santé affectant les femmes ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent. »

La curiosité a incité Amanda Selk à suivre une formation complémentaire en dermatologie vulvaire, une surspécialité qui fait désormais partie intégrante de sa carrière clinique et universitaire.

Très vite, elle a mis son expertise au service de plusieurs établissements. Au Mount Sinai Hospital, elle a mis en place un service d’obstétrique florissant. Elle a aussi créé des programmes de colposcopie et de santé vulvaire et piloté leur mise en œuvre au Women’s College Hospital, dont elle a par la suite présidé le Comité consultatif médical. En parallèle, elle a obtenu à l’Université McMaster une maîtrise en méthodologie de la recherche en santé qui lui a donné des bases solides en épidémiologie et en conception de la recherche.

Amanda Selk s’est aussi forgé une solide réputation en tant que mentore et pédagogue. Elle a formé des étudiantes et étudiants en médecine, des résidentes et résidents ainsi que des fellows en médecine, et elle a même créé l’un des premiers stages de perfectionnement dans le domaine de la santé vulvaire. Elle a publié plusieurs articles, collaboré avec des collègues à l’international et assumé des fonctions importantes au sein de la Société canadienne des colposcopistes, de la Société internationale pour l’étude des maladies vulvo-vaginales et de la Fédération internationale de pathologie cervicale et de colposcopie.

En 2025, l’Université de Toronto a reconnu ses contributions aux milieux clinique et universitaire en lui accordant le statut de professeure titulaire.

Les limites de l’excellence clinique

Alors qu’elle aurait très bien pu s’en tenir à sa pratique gratifiante et à sa réputation grandissante, Amanda Selk a voulu suppléer à des lacunes qu’elle avait constatées. Elle a pris conscience que l’excellence clinique était certes très importante, mais que l’état de santé de la patientèle était souvent déterminé par d’autres éléments du système, y compris l’accès aux soins, les politiques, le financement et le leadership.

« Je me suis rendu compte que l’excellence des soins ne suffit pas et qu’il faut que les personnes puissent compter sur le système de santé, raconte-t-elle. Je voulais avoir la capacité d’influer sur ce qui se passe en clinique, mais aussi sur les décisions et les structures qui déterminent l’accès aux soins et leur qualité. »

C’est cette prise de conscience qui l’a poussée à s’inscrire au programme de l’École Telfer.

Pourquoi avoir choisi le programme de MGSS pour cadres de Telfer?

La MGSS pour cadres offrait certains avantages qu’Amanda Selk n’a pas trouvés ailleurs. Par exemple, contrairement à un MBA classique, le programme est conçu spécifiquement pour les leaders du domaine de la santé. Ainsi, grâce à la structure flexible de la maîtrise, la professeure Selk a pu continuer de pratiquer et d’enseigner pendant ses études. Elle était aussi enthousiaste à l’idée de contribuer à façonner le programme avec ses pairs de la toute première cohorte, tout en étant consciente de la responsabilité qui leur était ainsi confiée.

Ses camarades de classe venaient de domaines variés, dont la pharmacie, les soins infirmiers, l’analyse de données, la physiothérapie et l’optométrie, et cette diversité a donné lieu à des échanges particulièrement enrichissants.

« Ça a changé ma façon de voir les choses, explique-t-elle. Car si on a tous à cœur de veiller au bien-être des patientes et patients, nos réalités au quotidien sont très différentes. Ça m’a ouvert les yeux de voir de quelle façon les autres abordent les difficultés. »

Photo de groupe de six personnes debout à l’intérieur devant un mur de briques. Trois femmes sont au premier rang, tandis que deux hommes et une femme se tiennent derrière. Tout le monde sourit et porte une tenue décontractée.

De précieux enseignements

D’après la professeure Selk, le principal intérêt du programme réside dans les compétences en leadership qu’il permet d’acquérir. Les cours sur la gouvernance, la stratégie et la gestion du changement, surtout, lui ont été particulièrement utiles.

« Le cours qu’on a eu sur la gestion du changement continue d’influencer la façon dont j’aborde les situations difficiles, poursuit-elle. J’ai pu mettre immédiatement en pratique les enseignements que j’en ai tirés pour piloter des transitions. »

Le programme de MGSS lui a aussi appris l’importance de l’introspection, qu’elle considère désormais comme essentielle. « Le leadership n’est pas un objectif à atteindre, c’est un processus de croissance, soutient-elle. Ce constat m’a donné la confiance nécessaire pour endosser des responsabilités plus importantes. »

Amanda Selk a notamment accepté d’assumer la présidence du Comité consultatif médical du Women’s College Hospital. Le programme l’a dotée des compétences et de la confiance dont elle avait besoin pour agir comme leader à l’échelle d’un système.

Une communauté de leaders en santé

Le programme de maîtrise a aussi permis à Amanda Selk de créer des relations durables. Elle a ainsi tissé des amitiés et des liens professionnels étroits avec une bonne partie des membres de sa cohorte. Pour une leader comme elle qui partage ses journées entre la recherche, l’enseignement et les soins à la patientèle, ce sentiment d’appartenance avait une valeur inestimable.

« Le fait qu’on était la toute première cohorte nous donnait l’impression de bâtir quelque chose ensemble, raconte-t-elle. Les relations que j’y ai nouées font encore partie intégrante de ma vie. »

Les moyens de ses ambitions

Au cours des cinq prochaines années, Amanda Selk veut s’efforcer de conserver l’équilibre qu’elle a toujours cherché à maintenir entre les soins à la patientèle, l’enseignement et la recherche universitaires et la promotion de changements systémiques. Elle veut continuer de faire progresser les soins de santé vulvaire, élargir les possibilités de mentorat pour les personnes en formation et contribuer à définir les politiques et le leadership en santé.

Elle considère que le programme de MGSS lui a donné les moyens de ses ambitions. « J’y ai trouvé les outils qui m’ont permis de tirer parti de mon expertise pour agir concrètement, explique-t-elle. Je savais ce qu’il fallait changer, mais j’ai acquis la capacité d’opérer concrètement ces changements et développé la confiance suffisante pour le faire. »

Un conseil pour les leaders de demain en santé

Le conseil qu’Amanda Selk souhaite adresser aux professionnelles et professionnels de la santé qui envisagent de suivre le programme de MGSS est clair : il ne faut pas le voir comme une autre certification.

« C’est plus qu’un simple diplôme : c’est un catalyseur, soutient-elle. On y développe des compétences de leader et de stratège, certes, mais on acquiert aussi la confiance nécessaire pour considérer le système sous un autre angle, accepter de nouvelles responsabilités et piloter des changements en faisant preuve de détermination. »

Et c’est sans parler du réseau : « Les liens professionnels et amicaux durables qu’on peut y tisser sont tout aussi précieux que le reste », ajoute-t-elle.

Quelques réflexions finales

L’histoire d’Amanda Selk montre jusqu’où on peut aller quand on regarde plus loin que le chevet des patientes et patients. La professeure continue de s’occuper de la patientèle et de la santé des femmes, mais le programme de MGSS pour cadres de Telfer lui a donné les outils nécessaires pour influencer plus largement le système.

Son parcours nous rappelle que le leadership en santé peut s’exercer presque partout : dans les salles d’accouchement, les cliniques, les amphithéâtres et les salles de conférence. Amanda Selk a toujours œuvré en faveur de la défense des droits, de l’éducation et de l’amélioration du système. Le programme de MGSS pour cadres lui a simplement donné le vocabulaire, les outils et la confiance pour faire progresser cette vision. L’avenir de notre système de santé est plus radieux avec des leaders comme elle à la barre.

Découvrez le programme de MGSS pour cadres de Telfer et la façon dont il forme des leaders capables de modeler l’avenir des soins de santé, ou parlez dès aujourd’hui à une recruteuse ou un recruteur.

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