Ses résultats à l’Examen final commun (EFC) du CPA lui ont valu une place au tableau d’honneur. Bientôt, elle amorcera sa maîtrise à Telfer. Elle bouscule les idées reçues sur le leadership. Tout cela avec calme, détermination et ouverture aux autres.
Vérificatrice au gouvernement fédéral depuis cinq ans, Emily Duval (B.Com. 2020, diplôme d’études supérieures en comptabilité professionnelle, 2020) maîtrise les ficelles du métier. Guidée par sa rigueur, son souci du détail et son jugement, cette jeune professionnelle a déjà acquis une capacité rare à jongler avec les aspects techniques et à propager les bonnes idées.
Si son nom ne vous dit rien, les personnes qui l’ont côtoyée à l’École de gestion Telfer, au cabinet comptable PwC ou au Bureau du vérificateur général du Canada sont toutes unanimes à son sujet : imperturbable, vive d’esprit et ouverte à la collaboration, Emily est le genre de personne qui, sans chercher la notoriété, finit par gagner le respect de tout le monde.
Cela explique peut-être pourquoi, à seulement 26 ans, elle s’est taillé une place sur le tableau d’honneur de l’EFC, une distinction accordée aux personnes ayant obtenu les meilleurs résultats à l’examen d’admission au titre de comptable professionnel agréé.
À l’entendre, ça a l’air très simple. « J’ai toujours été attirée par le monde des affaires, dit-elle en souriant. Même au secondaire, j’ai suivi tous les cours au choix possibles en lien avec ce sujet. Mais c’est avec la comptabilité que j’ai vraiment eu le déclic. »
Derrière cette explication rationnelle se cache toutefois une volonté tenace de se dépasser. Emily est motivée par un profond désir d’apprendre et d’élargir ses horizons. Cet automne, elle est de retour à Telfer, cette fois pour y poursuivre une maîtrise en gestion avec concentration en comptabilité, non pas en vue de se réorienter, mais plutôt pour approfondir encore davantage ses vastes connaissances dans le domaine. « La comptabilité, c’est tellement plus que des chiffres, affirme-t-elle. Ça demande du jugement et de l’éthique, de prendre en compte le contexte, et c’est vers ça que je veux me diriger. »
L’audit comptable : un domaine tout en zones grises
Ce n’est pas tout le monde qui penserait à faire carrière en comptabilité. Emily, elle, a choisi cette voie pour des motifs personnels.
Il s’avère que sa mère a connu une brillante carrière de comptable professionnelle à l’Agence du revenu du Canada et lui a offert ainsi un modèle vivant de carrière solide à fort impact.
Déjà à l’époque, Emily savait pourtant qu’elle choisirait sa propre voie. Elle respectait le travail de sa mère en fiscalité, mais se sentait davantage attirée par l’incertitude de l’audit. « Habituellement, en fiscalité, il y a une bonne et une mauvaise réponse, explique-t-elle. En audit comptable, il faut user de son jugement, il ne faut pas avoir peur des zones grises. »
Son aisance à composer avec la complexité l’a beaucoup aidée, dans un premier temps à PwC, où elle a effectué ses quatre stages coop dans le cadre de ses études en comptabilité à Telfer, mais plus spécialement dans ses fonctions au Bureau du vérificateur général du Canada, où elle met ses compétences financières à profit dans des enjeux nationaux d’intérêt public.
Elle est heureuse des capacités techniques qu’elle a acquises au baccalauréat et pendant ses études supérieures, mais c’est l’aspect humain – l’enseignement, la collaboration et le mentorat – qui l’a le plus fortement marquée.
Telfer, un tremplin pour se propulser
Emily a choisi Telfer à trois reprises : pour son baccalauréat, puis pour son programme d’études supérieures en comptabilité professionnelle (CPA) et maintenant, pour sa maîtrise. Plus qu’un acte de loyauté, ce choix procède d’une décision délibérée.
« J’ai appris à Telfer que les relations étaient importantes et j’y ai noué de véritables liens, dit-elle. Des professeurs comme Sylvain Durocher et Sheldon Weatherstone m’ont propulsée, m’ont épaulée et m’ont permis de m’approprier mon apprentissage. »
Pendant sa formation en CPA à Telfer, elle excellait dans les cours brefs et intenses, qui privilégient la rédaction de cas, la discussion entre pairs et l’étude en groupe. Ces apprentissages se sont avérés précieux, non seulement pour réussir l’examen du CPA, mais aussi pour trouver en elle la confiance de diriger, de faire valoir son point de vue et, enfin, de redonner à sa communauté.
En effet, depuis l’obtention de son diplôme, Emily a fait un retour à Telfer comme assistante d’enseignement, en plus d’encadrer les candidates et candidats à l’EFC dans son milieu de travail. « Je ne pense pas que j’en serais là aujourd’hui sans le soutien que j’ai trouvé à Telfer, dit-elle. C’est là qu’on m’a aidée à trouver ma voix. »
Un leadership tranquille
Alors que les voix les plus fortes dominent souvent en milieu professionnel, Emily apporte une approche rafraîchissante du leadership. Elle ne se met pas de l’avant. Elle cultive la confiance. Elle écoute. Elle transmet ses connaissances.
« Pour moi, le leadership est une question de clarté, dit-elle. Et de donner la chance aux gens d’apprendre. »
D’ailleurs, Telfer l’a aidée à voir les choses plus clairement, en particulier le programme de CPA, qui mise sur le raisonnement éthique et les études de cas. « Il faut constamment justifier son processus de réflexion, explique-t-elle, pas seulement notre décision, mais aussi la raison pour laquelle nous l’avons prise. De cette façon, on se prépare vraiment à avoir des responsabilités dans un contexte professionnel. »
Même au plus fort de la pandémie, quand son diplôme d’études supérieures est passé en ligne, ses travaux lui ont procuré un but et un moyen de garder des liens. « C’était difficile, mais ça continuait de compter, dit-elle. Mon apprentissage ne s’est jamais interrompu. »
Un avenir rempli de promesses
En entamant sa maîtrise, Emily amorce maintenant un nouveau chapitre de sa carrière avec conviction et sérénité. Elle ne cherche pas à décrocher un nouveau titre, mais à se surpasser. Elle orientera probablement ses recherches sur des domaines comptables en lien avec la politique, l’éthique et la prise de décision, où son flegme et son esprit analytique feront certainement des merveilles.
Une chose est sûre, Emily ne se contente pas de jouer un rôle passif dans l’avenir de la comptabilité, elle contribue à le façonner. « Je réfléchis beaucoup à la formation de la relève en comptabilité, dit-elle. Je veux faire partie de la conversation, peut-être même enseigner un jour. »
Pour l’instant, elle continuera de faire ce qu’elle a toujours fait : s’investir dans ses études, absorber de nouvelles connaissances et donner aux autres la chance de s’épanouir à ses côtés.
Conseils pour la relève en comptabilité
Lorsqu’on lui demande ce qu’elle dirait aux personnes inscrites au B.Com. de Telfer qui envisagent de suivre le programme de CPA, elle offre cette réponse réfléchie : « Sachez de quelle façon vous apprenez le mieux. Le CPA est intense, le rythme est soutenu et l’accompagnement, incroyable. Si vous aimez la collaboration et que les choses soient structurées, ce programme sera parfait pour vous. Mais ce n’est pas pour tout le monde. Parlez à des gens qui l’ont suivi. Posez des questions. Et faites confiance à votre instinct. »
Voilà comment Emily fait les choses : elle n’offre pas que des conseils, elle les met elle-même en pratique chaque fois qu’elle rédige un cas, qu’elle aide la classe ou fait son chemin dans la profession en contribuant discrètement à la transformer.
Vous voulez en savoir plus sur le CPA de Telfer? Explorez le programme de diplôme d’études supérieures en comptabilité professionnelle pour découvrir les compétences, le cadre éthique et la confiance qu’il procure aux leaders de demain comme Emily.
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