Lorsqu'on lui demande de décrire les avantages qu'il a tirés du programme MBA pour cadres en tant qu'entrepreneur et futur président-directeur général, voici ce que répond Michael Alam :
« J'aurais pu subir 20 affreuses années sur le marché du travail avant d'apprendre tout ce qui m'a été transmis au cours des deux années du programme. »
Âgé de 34 ans, le fondateur et président-directeur général de l'entreprise Valydate Inc. a vécu les hauts et les bas du secteur de haute technologie de la région de la capitale nationale depuis les jours grisants du boom des télécommunications et s'est réinventé en cours de route.
Il a obtenu un baccalauréat en systèmes informatiques de l'Université Carleton en 2002 et a agi à titre d'ingénieur au sein de Nortel Networks. Après la chute du marché, il est entré au service d'une jeune entreprise d'évaluation de l'étude, soit l'entreprise CoreSim, à titre de cofondateur technique. Depuis, Ken Bradley, qui était président-directeur général de l'entreprise, est un estimé mentor.
Quelques années plus tard, lorsque l'entreprise a été vendue à Celestica, M. Alam cherchait une nouvelle occasion avec une plus petite entreprise à caractère plus entrepreneurial. Il a alors occupé un poste au sein de Fidus Systems, une entreprise de développement de produits électroniques.
Bien que son expérience au sein de Fidus System lui ait permis de « s'épanouir considérablement » et de travailler dans les ventes internationales et l'expansion de l'entreprise, M. Alam avait soif d'en apprendre davantage en suivant une formation commerciale pratique qui complèterait son expérience de travail.
Une formation commerciale fondée sur la réalité
Il s'est renseigné sur plusieurs programmes MBA, mais il trouvait que la plupart attiraient les étudiants de premier cycle et reposaient fortement sur la formation en salle de classe. Il avait besoin d'un programme adapté à des professionnels d'entreprise expérimentés partageant les mêmes aspirations professionnelles qui lui permettrait d'acquérir les compétences nécessaires en gestion en vue de réaliser son plus grand rêve : fonder sa propre entreprise à titre de président-directeur général aux commandes.
En fin de compte, il a choisi le programme MBA pour cadres de l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa. Dans ce programme, il a donc pu tirer profit d'une combinaison parfaite de professeurs chevronnés, d'une cohorte de professionnels d'entreprise avec lesquels il partageait des points communs ainsi que d'un programme centré sur le travail d'équipe et la gestion de la dynamique d'un groupe, qui consistent tous en des facteurs inhérents au succès de n'importe quelle entreprise.
« Environ 50 % des projets que j'ai effectués au cours de la formation MBA pour cadres se rapportaient à mon expérience de travail quotidien au sein de Fidus Systems, révèle-t-il. J'ai grandi énormément en tant que personne. Le corps professoral oriente les étudiants tout au long du processus afin qu'ils comprennent et leur transmet de nouvelles connaissances. Par ailleurs, en tant que candidats du programme MBA pour cadres travaillant en équipes, nous avons été aux prises avec des problèmes que nous devions rencontrer, nous avons eu des différends et nous avons ensuite appris à travailler ensemble. »
M. Alam a d'ailleurs appris l'importance d'établir des relations fondées sur la confiance, l'ouverture et l'honnêteté ainsi que d'avoir un réseau de mentors et de conseillers chevronnés. Le programme lui a offert les outils dont il avait besoin pour lancer Valydate, une entreprise d'examen et de validation électroniques. En 2009, il a reçu un prix « 40 professionnels de 40 ans et moins » de l'Ottawa Business Journal pour ses réalisations. L'année dernière, Investir Ottawa l'a reconnu comme l'un de ses PDG à surveiller.
Trois années couronnées de succès et encore plus à venir
Entamant maintenant sa quatrième année d'activité, l'entreprise Valydate a été rentable depuis son lancement et le nombre de clients et d'employés ainsi que ses revenus ont doublé tous les ans. Elle travaille avec des multinationales de partout dans le monde dans les secteurs des télécommunications, de la défense et de l'aérospatiale, de la photonique, de l'industrie et de la médecine. Chacune des étapes de son développement a constitué un risque soigneusement calculé pour M. Alam, qui, en ce qui a trait au domaine de l'entrepreneuriat, n'est pas d'accord avec la mentalité du tout ou rien adoptée par des fondateurs qui risquent de tout perdre en utilisant leurs biens personnels afin de mobiliser des capitaux pour le développement de leur entreprise.
« Ne dépassez jamais cette limite où votre emploi et les risques que vous prenez dans le cadre de cet emploi peuvent aboutir au point où quelqu'un vient saisir vos meubles », partage-t-il avec les candidats actuels du programme MBA pour cadres de l'École de gestion Telfer. « Recherchez des tremplins plus sûrs plutôt que de vous jeter la tête baissée dans une affaire. »
Par ailleurs, il met toujours l'accent sur l'importance d'avoir un groupe de rétroaction composé de mentors dignes de confiance qui détiennent l'expérience et les perspectives sur lesquelles on peut compter.
« Même si vous croyez bien connaître une industrie, n'oubliez pas que vous ne savez pas tout », conclut-il.