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Les gens de Telfer – Doyen Stéphane Brutus

Stéphate Brutus portant un complet bleu.

Telfer est beaucoup plus qu’une école de gestion : c’est une communauté de personnes engagées, ouvertes au monde et solidaires. Je suis extrêmement fier d’en faire partie.

Q. Qu’aimez-vous le plus à Telfer et pourquoi avez-vous choisi cette faculté?

R. Cela fait presque un an que je suis doyen de l’École de gestion de Telfer, étant entré en fonction le 9 mars 2021. Je peux vous confirmer que Telfer est une communauté composée d’étudiants, de professeurs, d’employés de soutien et de diplômés tout simplement magnifiques. Elle à la fois authentique et dynamique et incarne très bien cette nature et cette culture propres au Canada que forment la diversité et le bilinguisme. Ce sont ces qualités qui m’ont le plus attiré à Telfer. Qui plus est, notre école jouit en ce moment d’un énorme élan : elle est mouvement et offre beaucoup d’occasions de croissance et de développement en matière de recherche et de programmes.

Q. Quel a été le moment le plus heureux que vous ayez vécu jusqu’ici à Telfer?

R. Comme je l’ai dit, Telfer est une communauté dynamique où la joie abonde. J’ai vécu de nombreux bons moments à Telfer jusqu’ici, mais pour l’instant, j’aimerais en citer deux. D’abord, la révision du B.Com., qui était très attendue, a été approuvée l’an passé. Ce processus avait été entamé cinq ans auparavant et s’est prolongé pour plusieurs raisons. L’approbation du nouveau programme a été pour moi un moment inoubliable et rempli d’émotions qui demeurera gravé à jamais dans ma mémoire. La joie qui régnait dans la salle à ce moment-là était inexplicable et merveilleuse. Il importe de rappeler que nous parlons ici d’un programme d’études de premier cycle qui touche et transforme directement le présent et l’avenir d’un grand nombre d’étudiants. Cette révision a débouché sur un programme plus agile et plus souple pour nos étudiants. Cela leur permet de suivre des cours d’autres facultés et d’adapter le programme à leurs goûts et à leurs aspirations. C’est l’une des choses que les étudiants revendiquaient depuis très longtemps, car auparavant, la grande majorité des cours au choix étaient prédéterminés. Le programme était plus rigide. Ensuite, qui dit « révision de programme » dit « nouveaux professeurs ». C’est une joie pour moi de savoir que nous sommes en voie d’embaucher de nouveaux professeurs, et pas n’importe lesquels : des professeurs de très haut calibre qui contribueront de manière très positive à l’avenir de Telfer.

Q. Quel a été le plus grand défi que vous avez eu jusqu’à présent?

A. Il est certain que comme tout être humain, j’ai trouvé que la pandémie n’a pas été une partie de plaisir. Mon entrée en poste en mode virtuel en 2021 n’a pas été facile, car j’avais très peu de contact avec les étudiants et les professeurs. Une université, c’est une organisation humaine, ce n’est pas un simple immeuble ni un arsenal technologique : c’est avant tout une communauté de professeurs, d’étudiants et d’employés. C’est une boule d’énergie 100 % humaine. La pandémie nous a privés d’une grande part de cette humanité, et gérer une organisation fondamentalement humaine en pleine pandémie comporte son lot de défis. Mais cette pandémie a aussi apporté quelque chose à Telfer : elle nous a appris repousser les limites des technologies pédagogiques, par exemple.

J’encourage fortement nos étudiants à s’intéresser aux services et aux ressources du Centre des carrières le plus tôt possible dans leur parcours à Telfer, et à ne pas attendre à la dernière année ou au dernier trimestre pour chercher conseil auprès de ses professionnels.

Q. Que pensez-vous du Centre des carrières de Telfer? Si vous deviez offrir un conseil aux étudiants de Telfer pour les inviter à tirer parti de cette ressource, quel serait-il?

R. Il est très important que Telfer ait son propre centre de carrière, et le Centre des carrières de Telfer offre un service extraordinaire aux étudiants. L’un des défis les plus importants à relever est l’engagement tardif de certains étudiants qui commencent à s’intéresser aux services du Centre des carrières vers la fin de leur cheminement universitaire. Ils commencent à réfléchir au marché du travail et se rendent compte qu’ils ont besoin d’aide pour préparer leur CV, apprendre comment se comporter en entrevue, etc. J’encourage fortement les étudiants à s’intéresser aux services et aux ressources du Centre des carrières le plus tôt possible dans leur parcours à Telfer, et à ne pas attendre à la dernière année ou au dernier trimestre pour chercher conseil auprès de ses professionnels.

– Le doyen Stéphane Brutus est titulaire d’un B.A. de l’Université Simon Fraser, d’une M.A. et d’un doctorat de l’Université d’État de Bowling Green, en Ohio, ainsi que d’une bourse postdoctorale du Center for Creative Leadership.

Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.