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Abdul-Aziz Garuba Jr : un parcours de leadership pour laisser sa marque et encourager les autres

Abdul-Aziz Garuba Jr

Abdul-Aziz Garuba Jr. est un chef d’entreprise exemplaire qui laisse une marque inoubliable sur ceux qui interagissent avec lui. Il a obtenu son baccalauréat avec deux spécialisations en comptabilité et en finance de l’École de gestion Telfer en 2008. Il a ensuite terminé son MBA à l’Université Queen’s en 2012 et a obtenu son titre de CPA en 2013. Aziz est actuellement directeur de la transformation des coûts et des rapports financiers pour RBC Marchés des Capitaux.  

Se démarquer dans la foule

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Ayant été un enfant très timide, c’est lorsqu’il a rejoint l’École de gestion Telfer qu’Aziz s’est vite rendu compte qu’il devait trouver une façon d’être entendu et présent s’il voulait faire carrière dans le monde des affaires. Il s’est donc immergé pleinement dans l’expérience universitaire. Pour sortir de sa zone de confort, Aziz s’est inscrit au club des entrepreneurs de Telfer (TECDE), y est devenu le vice-président des finances et a finalement assumé le rôle de président du Conseil étudiant Telfer (CéTSC).  

L’autre avantage de s’impliquer dans ces activités parascolaires est qu’il a pu établir des liens avec les gens et profiter de son expérience étudiante. Après avoir réfléchi sur son expérience en tant qu’étudiant de Telfer, Aziz a exprimé : « J’ai aussi senti que j'avais besoin de construire quelque chose au-delà des notes pour me démarquer. Le fait d’être impliqué m’a permis d’acquérir beaucoup de leadership et d’autres compétences que vous n’apprenez pas nécessairement en classe. »  

Faire une différence pour les autres étudiants  

Son engagement à l’extérieur de la classe lui a donné l’occasion d’avoir un impact; Aziz a compris qu’il voulait laisser une marque et encourager les autres. C’est devenu le fil directeur de son parcours de leader. « L’École m’a donné les bases pour mon avenir, et toutes les choses que j’y ai entreprises ont forgé mon caractère », a partagé Aziz.  

Aziz, public speech, businessman

Au début, faire une différence signifiait prendre des mesures modestes, mais importantes pour améliorer l’expérience des étudiants au sein du conseil étudiant et des clubs de Telfer. Aziz a contribué à améliorer et peinturer le bureau désuet du conseil étudiant, qui était situé dans le sous-sol de l’édifice Vanier à l’époque. Plus tard, il a réussi à influencer l’association des étudiants universitaires pour qu’elle accorde plus de fonds aux clubs étudiants de Telfer afin d’améliorer les activités des étudiants.  

À l’époque, Aziz s’est également rendu compte qu’il y avait très peu d’étudiants noirs sur le campus. C’est alors qu’il a rencontré Omar Hashem à Telfer. Les deux jeunes étudiants étaient originaires d’Afrique, et ils souhaitaient tous deux encourager un groupe diversifié d’étudiants brillants à postuler à Telfer. Lorsqu’il a gradué en 2008, ils ont créé la bourse d’admission Garuba-Hashem, une occasion de financement pour les étudiants d’origine africaine qui souhaitent obtenir un B.Com. à l’Université d’Ottawa. 

Après être déménagé à Toronto, Aziz a continué à soutenir ses autres collègues gradués. « Je me suis joint au comité consultatif du doyen et je me suis inscrit à de nombreux événements organisés par la Toronto Telfer Alumni Association parce que je voulais contribuer à faire en sorte que les compagnies sur Bay Street envisagent de recruter des diplômés de Telfer. »  

Un défenseur de la diversité et de l’inclusion sur Bay Street  

 Aziz, smiling, interviewUne des activités de mobilisation qui a surtout mis à profit la passion d’Aziz a été sa participation à la Canadian Association of Urban Financial Professionals (CAUFP). Il a été président de la CAUFP pendant deux ans et, plus récemment, il a siégé à son comité consultatif. Il a mis à profit sa formation à Telfer et a aidé l’organisation à accroître ses commandites. Grâce à certaines de ses idées stratégiques et de leadership, l’organisation a apporté beaucoup de valeur à la communauté : « Nous avons rehaussé cette organisation à but non lucratif et nous nous sommes appuyés sur l'importance d'avoir une représentation des professionnels noirs à Bay Street », a déclaré Aziz.  

Aujourd’hui, ce dernier s’assure que les voix et les messages des professionnels noirs sont entendus dans Made to Lead, un balado qu’il produit et anime. « Je voulais raconter les histoires de leaders d’origine africaine du monde entier qui passaient inaperçus et souligner qu’il s’agit là de trésors cachés que vous ne connaissiez peut-être même pas », dit-il. En établissant un lien personnel avec chacun de ces leaders, il croit que chacun peut mieux collaborer, comprendre d’autres expériences de vie et apprécier la diversité.  

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Selon Aziz, ces principes peuvent également s’appliquer au milieu de travail : « Ce n’est pas que nous ayons besoin de recruter des gens issus du groupe de BIPOC (noirs, autochtones, personnes de couleurs) pour combler cette situation de diversité, mais c’est parce qu’ils apportent un point de vue tout à fait différent qui peut aider le résultat final ». De nombreuses sociétés canadiennes en sont arrivées à cette prise de conscience soudaine lorsque le mouvement “Black Lives Matter” a éclaté en 2020, mais Aziz convient qu’il reste encore beaucoup à faire.  

Voici les suggestions d’Aziz aux organisations qui cherchent à favoriser un milieu de travail plus équitable et diversifié pour les Canadiens : premièrement, les chefs d’entreprise devraient reconnaître les lacunes qui perdurent et reconnaître que de nombreux grands talents ont été marginalisés dans les communautés noires et autochtones en raison de problèmes systémiques. Deuxièmement, il appelle à une plus grande transparence publique : « Les entreprises devraient commencer à recueillir et à déclarer des données sur la diversité et l’équité au lieu de partager de l’information qui répond à leurs propres besoins. » Enfin, il croit que les entreprises peuvent collaborer avec des organismes à but non lucratif qui contribuent à attirer ce talent diversifié.  

Azziz, speaking, mentorship« La représentation est importante », dit Aziz, surtout pour nos jeunes générations. « Les jeunes peuvent prendre une décision sur leurs choix de carrière simplement parce qu’ils ont vu quelqu’un qui leur ressemble dans cet espace de travail », ajoute-t-il. Il continue de montrer l’exemple par sa passion pour la diversité dans le milieu des affaires et dirige avec conviction son balado d’inspiration en présentant des histoires importantes de professionnels éminents.