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Cinq femmes cadres nous parlent de parité des genres et de leur parcours professionnel

Un groupe de femmes assises autour d'une table en bois en travaillant

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’École de gestion Telfer s’est entretenue avec cinq dirigeantes bien établies – et diplômées de Telfer – pour discuter de leur vécu et ainsi montrer une diversité de parcours au féminin dans différents secteurs d’activité.  

Voici les cinq femmes en question : 

Janice Siddons, directrice des opérations, Produce8 (MBA pour cadres 2020) 

Photo de Janice SiddonsJanice Siddons est dans le domaine des services gérés depuis 2000. Elle a occupé plusieurs postes de direction, tantôt responsable des partenariats de distribution, vice-présidente et directrice générale de N-able, tantôt directrice des opérations chez Fully Managed par Telus Affaires. Dans une entreprise comme dans l’autre, elle a joué un rôle clé dès les tout débuts. En 2013, Mme Siddons faisait partie des 50 personnes les plus influentes en matière de partenariats de distribution selon CRN, en plus d’avoir reçu un prix Forty Under 40 de la Chambre de commerce d’Ottawa. L’année suivante, elle figurait au palmarès annuel MSPmentor 250 en tant que leader du marché mondial des services gérés. Aujourd’hui, elle est directrice des opérations chez Produce8, une entreprise technologique en démarrage. 

Gen Doucet, directrice générale, Accenture (B.Com. 2002) 

Photo de Gen DoucetAu cours des 20 dernières années, Gen Doucet a gravi les échelons d’Accenture, passant d’analyste à directrice générale. Ayant à cœur l’avancement professionnel des femmes, elle accompagne les cadres inscrites au programme Insights de l’entreprise. Ex-présidente de l’organisme CASCO, Mme Doucet continue de s’impliquer à fond à l’École de gestion Telfer en offrant du mentorat et en participant à des compétitions de cas d’affaires à titre de juge. 
 

Jane Jhaveri-Malt, ancienne directrice de l’expérience client, Tangerine (B.Com. 1992) 

Photo de Jane Jhaveri MaltJane Jhaveri-Malt a occupé divers postes de gestion chez RBC, IBM, la Banque Scotia et, plus récemment, Tangerine (à titre de directrice de l’expérience client). Cette femme bilingue et passionnée de technologie garde un bon souvenir de ses études à l’Université d’Ottawa. Elle est particulièrement reconnaissante d’avoir pu participer à un projet de consultation, celui-ci lui ayant donné un bon coup de pouce pour sa carrière. En attendant de trouver son prochain défi, elle s’occupe en mentorant de jeunes femmes et en passant du temps avec sa famille (elle a d’ailleurs rencontré son mari à Telfer!).  

Megan Takeda-Tully, fondatrice et PDG, Suppli (B.Com. 2007) 

Photo de Megan Takeda-TullyAprès ses études, Megan Takeda-Tully a d’abord travaillé dans le secteur de l’investissement public à Toronto. Par la suite, elle a bâti et dirigé, chez Grands Défis Canada, un portefeuille de 140 millions de dollars visant à promouvoir l’entrepreneuriat. En 2020, elle a tout quitté pour démarrer sa propre affaire, Suppli, une entreprise sociale d’emballages durables pour les repas à emporter. Quand elle songe à son parcours professionnel, Mme Takeda-Tully ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour le cours d’entrepreneuriat social qu’elle a suivi à Telfer : en allumant une flamme en elle, il s’est avéré déterminant pour la suite.  

Agatha Alstrom, vice-présidente de l’appréciation du risque et de la gestion de portefeuille, Exportation et développement Canada (B.Com. 2000) 

Photo d’Agatha Alstrom Agatha Alstrom travaille pour Exportation et développement Canada (EDC) depuis maintenant 24 ans. Elle a commencé sa carrière comme analyste avant de devenir cadre, directrice et, finalement, vice-présidente de l’appréciation du risque et de la gestion de portefeuille. Active au sein de la communauté diplômée de Telfer, elle fait souvent des visites en classe pour s’entretenir avec les étudiantes et étudiants, participe à des événements des clubs étudiants et offre du mentorat à la relève de Telfer comme à celle d’EDC.  
 

Les femmes en affaires : la parité des genres sur le marché du travail 

De quelle façon est-ce que la représentation des femmes et des minorités a évolué dans votre secteur d’activité? 

Agatha Alstrom : Je suis fière de ce qu’EDC a accompli en ce sens au fil des années. Notre équipe responsable du commerce inclusif a quintuplé l’aide d’EDC destinée aux femmes en affaires. Nous travaillons avec les banques pour offrir toujours plus de financement aux groupes en quête d’équité, notamment les femmes et les membres de communautés autochtones. Nous avons également des groupes de ressources pour le personnel. Mon objectif est d’aider toutes les femmes et toutes les personnes noires à s’épanouir à EDC.

Megan Takeda-Tully : Le secteur de la restauration a de nombreux visages, et c’est exactement pour cette raison qu’il me passionne. L’écosystème des entreprises en démarrage évolue. Il y a beaucoup de travail à faire : pendant longtemps, de nombreux programmes n’étaient pas adaptés aux besoins des femmes. Ayant deux jeunes enfants, je peux vous confirmer qu’il y avait peu d’aide pour les mères et les jeunes diplômées. Mais depuis la pandémie, le vent tourne. En tant que femmes, nous devons nous assurer de prendre notre place et de nous faire entendre. 

Jane Jhaveri-Malt : J’ai l’impression que le rôle de l’homme dans notre société a changé. J’observe tout un changement de mentalité chez mes collègues, à tous les niveaux. L’augmentation des congés de paternité et l’adoption de comportements exemplaires y contribuent grandement, en particulier dans le monde de la finance. Malgré tout, il reste un écart majeur entre les hommes et les femmes en ce qui a trait au financement que les banques accordent dans le milieu entrepreneurial. La Banque Scotia s’est dotée d’un programme de formation national – puis international – à l’intention des femmes pour maîtriser l’art de convaincre et de négocier avec confiance, en plus d’avoir débloqué des sommes considérables pour financer leurs projets.  

Gen Doucet : Quand j’ai commencé à travailler chez Accenture, il y a de cela 20 ans, mes collègues étaient presque tous des hommes. Nous en avons fait du chemin, depuis. Nous nous rapprochons de notre ambitieux objectif 2025 en matière de parité des genres : dans notre organisation, qui compte 733 000 personnes réparties dans le monde, les femmes représentent 48 % du personnel et 45 % du conseil d’administration. Notre PDG, Julie Sweet, est considérée comme l’une des femmes les plus influentes selon Fortune.  

Notre programme Insights encourage les femmes performantes à voir grand, à accepter les nouveaux défis, à oser monter les échelons. Car il arrive souvent que la femme soit sa pire ennemie et qu’elle se convainque qu’un poste de direction n’est pas pour elle. Je suis l’une des cadres qui offrent du marrainage dans le cadre d’Insights, et je ne me lasse pas de voir la lumière qui s’allume dans le regard des femmes lorsqu’elles se disent « Je fais bien mon travail… Qu’est-ce qui m’empêche de poser ma candidature pour devenir associée? »   

Janice Siddons : Le secteur des technologies a toujours été un milieu majoritairement masculin. Je suis reconnaissante d’avoir eu, tout au long de ma carrière, une place à la table de direction, et des collègues masculins hors pair. Depuis 20 ans, on voit de plus en plus de femmes dans le monde techno. D’ailleurs, l’équipe de Fully Managed a vu de nombreuses femmes occuper des postes de direction en technologie. Sensibilisées aux concepts d’EDI, elles étaient en mesure de veiller à ce que toutes les voix soient entendues. Nous sommes 34 personnes à travailler chez Produce8, et il y a des femmes dans tous les services, de la gestion de produits à l’ingénierie en passant par la vente. C’est pour nous une source de fierté. Des changements positifs majeurs s’opèrent dans le secteur des technologies et des logiciels-services. 


La réussite au féminin : souligner les bons coups 

Quel a été votre déclic, c’est-à-dire le moment où vous avez compris que vous aviez ce qu’il fallait? 

Janice Siddons : C’était durant mon programme de MBA pour cadres à l’Université d’Ottawa. J’avais alors 46 ans et je travaillais à temps plein pour Fully Managed. Pendant mes études, je me disais que j’aurais tout ce qu’il me faudrait en sortant de l’École.

Vers la fin, ça m’a frappée : j’ai compris qu’on n’a jamais fini d’apprendre.

Amenez-en, des défis! 

Gen Doucet : C’est quand je suis devenue membre de la haute direction. J’avais envie d’abandonner, me disant que je n’y arriverais pas. Une de mes collègues, qui me marrainait, m’a toutefois encouragée à participer à un programme d’accompagnement pour cadres, où j’ai pu affronter mes peurs. J’ai pris conscience que je faisais un bon travail comme cadre; j’avais juste besoin d’un petit coup de pouce pour m’en rendre compte. Puis, l’envie m’est venue de devenir directrice générale. Ma carrière a pris son envol peu après.

Le mentorat est important, mais le marrainage l’est tout autant; il nous aide à nous élever.

En tant que femmes en position de leadership, nous avons le devoir de marrainer la relève.  

Jane Jhaveri-Malt : J’ai toujours été confiante et su où je m’en allais. Mon gros déclic s’est fait quand j’ai accueilli toutes les facettes de mon identité, décortiqué ce qui m’avait été transmis en tant que membre d’une famille immigrante et compris ce qui m’empêchait d’avancer. Les gens sont toujours très émus quand je leur raconte mon histoire, parce qu’ils s’y reconnaissent. J’ai réalisé que je pouvais aider les autres à briser ce genre de cycle. Il faut oser nous montrer dans notre entièreté et l’assumer. 

Megan Takeda-Tully, debout devant un camion-restaurant, qui tient un contenant pour emporter Suppli Megan Takeda-Tully : Même si ça faisait six ans que j’étais dans le monde des jeunes pousses au moment de créer mon entreprise, je souffrais du syndrome de l’imposteur. C’était très dur. Le premier accélérateur qui a cru en moi, c’était ventureLAB avec son programme Tech Undivided. Une personne conseillère m’a encouragée à inscrire mon entreprise. À mon sens, je n’avais pas assez d’expérience, mais j’ai tout de même tenté ma chance. Ma candidature a été retenue, et la même histoire s’est répétée par la suite dans d’autres programmes. Depuis, je constate à quel point ma façon de travailler est payante et efficace. Je me sens bien dans ma peau en tant qu’entrepreneure. Je sais que je n’ai pas besoin de rentrer dans un moule.  

Agatha Alstrom : Je n’ai pas hésité à diriger un projet de plusieurs millions de dollars pour la transformation technologique d’EDC, bien que je n’avais aucune expérience en technologies. Je me suis dit : « Et pourquoi pas? Je trouverai bien un moyen d’y arriver. » Et j’y suis arrivée. Le projet a été une réussite. Plus tard, le vice-président m’a dit : « Tu as fait tout ce travail, mais tu demeures invisible. Comment savoir que c’est toi qui es derrière ce projet? » Ça a été mon déclic. Souvent, les femmes qui ont du succès n’osent pas s’en vanter. Je me suis mise à souligner activement les réalisations et les efforts d’autrui, notamment des femmes faisant partie de mon équipe. Cette approche a été un tournant dans ma carrière.

Maintenant, je demande toujours aux personnes que je mentore : « Que fais-tu pour mettre tes bons coups en valeur? Si tu ne fais rien, pourquoi? »  


La force du réseau 

À votre avis, quel rôle joue l’éducation dans la réussite des femmes en affaires? Quelles mesures est-ce que Telfer pourrait prendre pour les soutenir davantage?  

Agatha et sa mentorée, Siya, qui sourient l’une à côté de l’autre Agatha Alstrom : La théorie, n’importe qui peut l’apprendre. C’est pourquoi l’apprentissage par l’expérience et la capacité à tisser des liens sont des atouts importants. Telfer pourrait faire en sorte que ses étudiantes aient accès à un réseau élargi. Idéalement, toute femme qui a le désir d’avancer devrait pouvoir vivre différents types d’expériences afin de savoir comment c’est que de travailler dans une entreprise en démarrage, dans une firme-conseil, dans le secteur public, etc. Autrement dit, il faudrait lui permettre d’accumuler les expériences non seulement pour qu’elle ait une meilleure idée des emplois qui existent, mais aussi pour qu’elle développe son réseau. Je pense que le réseautage est l’aspect que Telfer pourrait améliorer pour aider les jeunes femmes à s’épanouir sur le marché du travail.  

Megan Takeda-Tully : Je dirais d’amener les femmes à se renseigner sur les parcours professionnels de personnes qui leur ressemblent, de s’entourer de gens inspirants qui pourront les mentorer et les guider. C’est important qu’elles fassent ça. Pour les étudiantes, c’est toujours un peu intimidant d’entrer en contact avec une femme occupant un poste de direction, mais ça vaut la peine. Encouragez-les à tisser des liens avec des professionnelles faciles d’approche. Je réponds à tous les messages d’étudiantes que je reçois sur LinkedIn, et je le fais avec plaisir. Il nous faut plus de marrainage. Ce petit effort peut avoir une grande influence sur la carrière d’une personne. 

Jane Jhaveri-Malt : Excellente question. Ma fille est à l’université, et elle m’a récemment demandé si elle devrait faire une maîtrise.

Je lui ai dit : « S’il y a bien une chose qu’on ne pourra jamais t’enlever, c’est ton éducation.

Tu en tires un avantage inestimable : de la confiance. Et ça te donne une base solide pour la suite. » Dans le cadre de mon baccalauréat, j’ai fait le programme de conseil en gestion pour les petites entreprises. Je me rappelle avoir gagné en confiance en aidant une cliente à élaborer un plan d’affaires pour sa nouvelle entreprise. Je serais toujours reconnaissante de cette expérience, puisqu’elle s’est avérée un atout au moment de postuler à des emplois.  

Gen Doucet : Quand je repense à mon passage à l’Université d’Ottawa, les clubs étudiants me viennent à l’esprit : ce sont eux qui m’ont outillée. J’étais membre du comité fondateur de CASCO et, quand j’ai passé mon entrevue à Accenture, j’ai pu leur montrer que j’étais capable de diriger des projets d’envergure. Le régime coop et mon échange à l’étranger m’ont permis d’acquérir une grande autonomie. Ces expériences m’ont fait prendre conscience que je pourrais travailler n’importe où et accomplir n’importe quoi. Telfer devrait inciter davantage ses étudiantes à s’impliquer dans des clubs, des programmes et des activités de mentorat, tout en donnant plus de visibilité à des femmes dirigeantes. 

Janice Siddons : Si je suis retournée sur les bancs d’école faire un MBA pour cadres, c’était avant tout pour apprendre comment faire croître mon entreprise. La croissance est importante, parce que ça procure de la crédibilité, de la confiance et des connaissances. L’équipe de Fully Managed compte plus de 400 personnes et génère un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars. En toute honnêteté, le fait de signer « Janice Siddons, MBA pour cadres » est un atout. Je garde un très bon souvenir de mes études à Telfer. Je tiens à souligner les progrès que l’École a faits en ce qui concerne la transmission de l’abondante information disponible. 


Femmes et leadership : conseils pour la relève 

Quels conseils donneriez-vous aujourd’hui aux jeunes femmes qui font des études commerciales?  

Janice Siddons : Soyez vous-mêmes. Incarnez à la fois la confiance et l’humilité. Parfois, je me surprends à ne pas m’écouter. Ma petite voix intérieure n’est jamais loin. Elle me dit : « Non, Janice, choisis la voie de l’authenticité. » C’est ce que je fais. Et ça fonctionne toujours. 

Gen Doucet : À vos débuts, un travail de qualité sera suffisant pour vous faire valoir. À mesure que vous progresserez, vous devrez apprendre à faire valoir votre travail. Petit conseil pratique : décrivez vos réalisations à la troisième personne, comme vous le feriez auprès d’une amie. Ça vous viendra plus naturellement. Après tout, on fait parfois preuve de plus de bienveillance envers nos proches qu’envers soi-même.  

Jane Jhaveri-Malt qui sourit sur un terrain de basketball lors du rallye annuel Tangerine Jane Jhaveri-Malt : La connaissance de soi est primordiale. Prenez le temps de découvrir qui vous êtes. Demandez à vos proches comment ils et elles vous perçoivent. Trop longtemps, j’ai été ce que les autres attendaient de moi. En vous connaissant bien, ce sera plus facile de trouver la meilleure entreprise pour vous et de vous entourer des bonnes personnes. Faites confiance à votre intuition et aux signes que la vie vous envoie. Chaque fois que j’ai ignoré ma petite voix, je l’ai regretté. 

Megan Takeda-Tully : Impliquez-vous dans des clubs, faites des stages coop. Quand j’étais étudiante, je jouais au hockey et j’encourageais mes pairs à pratiquer un sport. Mais j’aurais voulu en faire plus pour me préparer à la vie professionnelle. Aussi, ne diminuez pas votre valeur.

Au lieu de vous dire « Peut-être que j’en demande trop », demandez-vous : « Est-ce assez compte tenu de mes compétences et de mon expérience? » 

Agatha Alstrom : Durant les réunions, posez des questions : « Pourquoi procédons-nous ainsi? », « Qu’est-ce que je peux faire? », « Est-ce que je peux vous observer pour apprendre? » Tout le monde autour de la table remarquera que vous avez de l’intérêt et, sachant que vous avez un grand désir de croissance, sera plus enclin à vous accorder du temps. Visez toujours plus haut. Posez des questions. Soyez curieuses.  


Merci à nos cinq diplômées au parcours inspirant pour leurs précieux conseils à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Nul doute que ces professionnelles accomplies continueront d’avoir une carrière florissante. Nous leur souhaitons bon succès pour la suite! À l’École de gestion Telfer, nous nous engageons à soutenir les groupes sous-représentés de la population étudiante, y compris les jeunes femmes.  
 

Vous aimeriez garder le contact avec votre alma mater? Rendez-vous sur la page de la communauté diplômée de Telfer pour connaître les membres aux commandes, les façons d’entrer ou de rester en contact avec les étudiantes et étudiants, les événements à venir ainsi que les différents prix Telfer. 

Note de la rédaction : cette entrevue a été abrégée par souci de clarté et de concision. 

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Jeune diplômée du programme de baccalauréat en sciences commerciales spécialisé à l’École de gestion Telfer, Sonya Gankina a déjà amorcé sa carrière en tant que consultante et rédactrice en marketing numérique. Ses trois années d’expérience en agence cumulées pendant ses études l’ont aidée à fonder sa propre entreprise, où elle travaille avec de petites boîtes de la région comme de vastes sociétés au Canada et aux États-Unis. On peut la lire dans plusieurs publications de renom, et dans un blogue sur les arts et la culture à Ottawa. <br><br>Sonya Gankina is a recent graduate from the Honours Bachelor of Commerce program at the Telfer School of Management and has already begun her career as a consultant and writer in digital marketing. Armed with three years of agency experience earned while completing her studies, she has established her own business working with local businesses and large enterprises in Canada and the United States. She’s been featured in numerous respectable publications and also writes for an arts and culture blog in Ottawa.

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