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Innovation inclusive : trouver des moyens de n’exclure personne

groupe diversifié de personnes

Les communautés, les universitaires et les spécialistes de l’innovation reconnaissent de plus en plus massivement le pouvoir de l’inclusion comme moyen de générer de nouvelles idées, de s’assurer qu’un nouveau produit ou service répond aux besoins de ses utilisatrices et utilisateurs et d’attirer et retenir les talents. Cela dit, même les chefs de file en matière d’innovation inclusive ont l’impression qu’il y a encore beaucoup à découvrir, et il faudra davantage d’initiatives en cocréation et de recherche pour que l’inclusion soit intégrée dans l’ensemble des systèmes d’innovation et ne se limite plus aux petits projets.

Tyler Chamberlin, professeur à l’École de gestion Telfer, a reçu une subvention de développement de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour son projet intitulé Enabling Systems Transitions towards Inclusive Innovation (Assurer la transition des systèmes vers l’innovation inclusive). Le projet, mené en collaboration avec l’Inclusive Innovation Hub (I2Hub) à l’Université d’Ottawa, réunit des organisations de premier plan et des gens des secteurs privé, public, communautaire et à but non lucratif.

Les travaux porteront sur tous les types d’inclusion – c’est-à-dire celle des personnes, celle des retombées sociales, environnementales et économiques, et celle qui concerne la gouvernance –, ce qui permettra de jeter les bases de la transition des systèmes vers l’innovation inclusive.

Favoriser l’inclusion dans tous les secteurs

Les partenaires de recherche sont d’avis qu’il est impossible de jouir des avantages de l’inclusion en raison de l’insuffisance des pratiques actuelles. Voilà pourquoi le projet triennal propose que l’Inclusive Innovation Hub offre annuellement une série de quatre ateliers sur l’innovation inclusive, auxquels participeront des représentantes et représentants des communautés, des entreprises, de la fonction publique et du milieu universitaire. On y discutera de solutions aux problèmes présentés par des organisations partenaires.

Les partenaires du projet souhaitent accroître l’inclusion en innovation dans l’ensemble des secteurs (entreprises, groupes communautaires, gouvernements et milieu universitaire) et réduire les écarts conceptuels et empiriques en matière de savoir. Ces démarches profiteront aux partenaires comme aux collaboratrices et collaborateurs, tout en leur ouvrant des portes auprès de groupes cherchant à participer aux efforts d’innovation, comme les membres de la population étudiante, les personnes âgées, les Autochtones et les personnes neurodivergentes.

Les partenaires ainsi que les collaboratrices et collaborateurs ont pris l’engagement de transmettre ouvertement leurs apprentissages. L’équipe de recherche, pour sa part, diffusera ses résultats – comme ses observations théoriques et empiriques enrichies – dans des revues et à l’occasion de conférences. Les données pertinentes sur le plan pratique seront communiquées par l’entremise de formations étudiantes, d’activités de perfectionnement auprès des partenaires et des collaboratrices et collaborateurs, de conférences et de réseaux professionnels.

Une occasion en or pour la population étudiante et les partenaires

En plus de constituer une occasion de formation et de mentorat pour 26 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs, le projet jettera les bases conceptuelles et institutionnelles pour la poursuite, l’élargissement ou l’instauration de collaborations, y compris avec de nouvelles relations comme des organismes du gouvernement fédéral, pour produire des résultats technologiques souhaitables.

Au nombre des partenaires de recherche du professeur Chamberlin figurent la Banque TD, le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario, l’Institut sur la gouvernance, Microsoft Canada, le National Indigenous Women Entrepreneur’s Ecosystem (Proteus Canada Institute), le Centre de ressources communautaires Rideau-Rockliffe, le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa, l’Institut de recherche LIFE et l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique à l’Université d’Ottawa, ainsi que l’École de gestion Telfer. L’équipe de recherche est composée de membres du corps professoral de plusieurs facultés de l’Université d’Ottawa, de l’Université McGill et de l’Université Carleton.

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Zoï Coucopoulos a occupé le poste de coordonnatrice des initiatives stratégiques, où elle soutenait la croissance de la qualité et de l'intensité de la recherche de l’École de gestion Telfer en aidant les chercheurs et les groupes de recherche à élaborer des programmes de recherche interdisciplinaires et des activités de sensibilisation. De plus, elle travaillait à faciliter le développement de groupes de recherche stratégiques et à aider les membres du corps professoral et les étudiantes et étudiants diplômés à contribuer au développement d'une culture solide basée sur la recherche.</br></br>Zoï Coucopoulos previously held the position of Coordinator of Strategic Initiatives, where she supported the growth of the Telfer School of Management’s research quality and intensity by assisting researchers and research groups in developing interdisciplinary research programs and outreach activities. She also facilitated the development of strategic research groups and helped faculty members and research-based graduate students contribute to the development of a strong research culture.