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Une professeure s’intéresse aux effets de l’insuffisance sur les décisions financières

la prise de décision financière

Dans l’économie d’aujourd’hui, la naissance et la croissance des jeunes entreprises jouent un grand rôle dans la création d’emplois et le bien-être économique. En cas d’échec, les conséquences financières pèsent lourd sur les propriétaires et leur famille, mais également sur le personnel, les fournisseurs, les établissements financiers et l’économie canadienne tout entière. Voilà pourquoi il est essentiel d’adopter de saines pratiques et de comprendre les mécanismes de prise de décisions des entrepreneures et entrepreneurs.

La professeure Miwako Nitani a reçu une subvention Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour son projet intitulé Scarcity and Financial Decisions: Necessity and Opportunity Entrepreneurs.


En quoi consiste le projet de recherche?

Miwako NitaniSelon la professeure, la prise de décisions de nature financière a longtemps reposé sur l’apport de connaissances et les biais cognitifs. Toutefois, des ouvrages théoriques récents suggèrent que les capacités cognitives et le contrôle exécutif qu’une personne utilise pour mettre à profit ses connaissances et prendre des décisions éclairées peuvent être considérablement réduits en situation d’insuffisance (c’est-à-dire ce sentiment d’avoir moins que ce qui est nécessaire).

Miwako Nitani examinera donc le lien entre insuffisance et prise de décisions. Elle comparera aussi les effets de l’insuffisance sur deux groupes minoritaires en entrepreneuriat – les entrepreneures et entrepreneurs de nécessité et celles et ceux d’opportunité –, qui varient énormément de l’un à l’autre.


À qui profitera cette étude?

La professeure Nitani est parmi les premières personnes à s’intéresser aux répercussions de l’insuffisance sur les activités entrepreneuriales. Elle espère ainsi enrichir le discours public, améliorer les politiques publiques et outiller les organismes, comme la Banque de développement du Canada, l’Agence de la consommation en matière financière du Canada et d’autres services-conseils pour les entreprises, de sorte qu’ils puissent contribuer à remédier au problème.

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Zoï Coucopoulos a occupé le poste de coordonnatrice des initiatives stratégiques, où elle soutenait la croissance de la qualité et de l'intensité de la recherche de l’École de gestion Telfer en aidant les chercheurs et les groupes de recherche à élaborer des programmes de recherche interdisciplinaires et des activités de sensibilisation. De plus, elle travaillait à faciliter le développement de groupes de recherche stratégiques et à aider les membres du corps professoral et les étudiantes et étudiants diplômés à contribuer au développement d'une culture solide basée sur la recherche.</br></br>Zoï Coucopoulos previously held the position of Coordinator of Strategic Initiatives, where she supported the growth of the Telfer School of Management’s research quality and intensity by assisting researchers and research groups in developing interdisciplinary research programs and outreach activities. She also facilitated the development of strategic research groups and helped faculty members and research-based graduate students contribute to the development of a strong research culture.