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La remarquable carrière internationale de Kristina Likhovid (B.Com. 2003)

Main tournant un globe dans un espace de travail moderne avec des objets de bureau.

Il faut beaucoup de courage pour aller tenter sa chance dans une autre partie du monde, surtout quand on vient d’obtenir son diplôme. Les personnes qui choisissent de faire carrière dans le secteur des produits de luxe et des cosmétiques se tournent naturellement vers l’Europe. Kristina Likhovid (B.Com. 2003) n’a pas échappé à la règle.  

De la finance à la stratégie 

Dans le cadre de son baccalauréat en finance à l’École de gestion Telfer, Kristina Likhovid a eu la chance de séjourner à l’étranger durant son échange à la NEOMA Business School à Reims, en France. Après ses études, elle s’est familiarisée avec le milieu des cosmétiques de luxe dans le cadre de stages chez L’Oreal Luxe à Paris et à Moscou.  

Elle a compris très tôt dans sa carrière que les finances vont de pair avec les domaines qui y sont étroitement liés, à savoir le marketing, le commerce de détail et la stratégie. C’est au poste de directrice financière chez Guerlain, une filiale du groupe Louis Vuitton Moet Hennessy (LVMH), qu’elle a pris conscience de l’importance de connaître aussi ces secteurs. Elle a pu ensuite appliquer ses nouvelles compétences chez Estée Lauder Companies, où elle a assisté la haute direction dans la définition et l’exécution de la stratégie de la marque au Canada.  

Forte de ses connaissances en finance et en stratégie d’affaires acquises à Telfer et de son expérience de travail à l’étranger, elle a décidé de faire un MBA à l’Université Bocconi à Milan, en Italie. Dans le cadre de ce programme, elle a effectué un échange international à l’école de commerce internationale Chine-Europe, dont le programme est axé sur les marchés asiatiques. « Auparavant, je n’avais pas vraiment connaissance du rythme effréné de l’innovation numérique, dit-elle. Dans les marchés très développés d’où je venais, comme le Canada, les États-Unis, la France et l’Italie, je n’avais jamais observé une telle rapidité d’adaptation aux nouvelles technologies. » 

Après son MBA, Kristina Likhovid souhaitait poursuivre sa carrière dans l’industrie du luxe et de la beauté, mais la vie en a décidé autrement. En acceptant une offre de Nike Europe, à Amsterdam, elle a bifurqué vers le secteur des vêtements de sport. « C’était complètement différent de ce que je connaissais », affirme-t-elle. 

Mais sa passion pour l’industrie du luxe et de la beauté l’a ramenée à Paris, chez LVMH, au sein de l’équipe du directeur financier mondial de Sephora, Arnaud Sabadie (MBA 2003), aussi diplômé de Telfer. Elle s’est ensuite installée à Dubaï pour diriger les projets de veille et de développement stratégiques au Moyen-Orient dans une optique mondiale au sein d’une entreprise familiale partenaire, le groupe Chalhoub. Elle y a découvert de nouvelles cultures et un marché en effervescence. 

Kristina debout, une main sur la balustradeDepuis un an, elle est conseillère indépendante pour l’industrie du luxe à Paris et fait profiter sa clientèle de ses vastes connaissances acquises au cours de sa carrière. Chaque étape de son parcours l’a enrichie de nouvelles compétences et perspectives, un aspect crucial du développement professionnel. Soucieuse de contribuer au bien commun, elle pilote un organisme sans but lucratif en soutien aux artistes et s’est engagée comme bénévole pour l’équipe canadienne lors des Jeux olympiques de Paris.  

Telfer, une école ouverte sur le monde 

Kristina Likhovid garde de bons souvenirs des activités de son club étudiant et de ses stages. Telfer accorde une grande place à l’apprentissage expérientiel hors de la classe. Le programme lui laissait une bonne marge de manœuvre pour adapter son horaire de cours durant ses stages. En effet, durant sa dernière année, elle a pu se ménager du temps pour travailler aux ambassades du Mexique et des États-Unis.  

Le caractère multiculturel de son parcours lui a procuré de précieuses compétences applicables dans divers domaines et une vision élargie du monde qui ont contribué à propulser sa carrière internationale.  

Le développement durable dans l’industrie des cosmétiques de luxe 

Kristina debout sur une terrasse éclairée près de l’eau, la nuitNotre remarquable diplômée estime que le développement durable est une responsabilité collective à l’échelle mondiale. C’est l’affaire de tout le monde, des grandes marques de cosmétiques et de la mode aux gouvernements en passant par les consommatrices et consommateurs. « Soyons réalistes : sans cadre de réglementation commun pour toutes les entreprises du secteur, il est pratiquement impossible d’orienter tous les efforts dans la bonne direction », argue-t-elle. Par exemple, si on obligeait tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement à mener des audits de leurs processus, on pourrait mettre le doigt sur les pratiques contraires à l’écoresponsabilité. 

Kristina Likhovid encourage également le grand public à prendre conscience des conséquences sur l’environnement de certains ingrédients et emballages de produits. Si tout le monde remettait en question certaines habitudes de consommation, ce serait déjà un grand pas en avant.  

Le courage de sortir de sa zone de confort 

Kristina Likhovid souligne l’importance de s’éloigner de sa zone de confort. 

C’est la règle d’or qu’elle s’est imposée tout au long de ses études et de sa carrière, et qui lui a valu d’acquérir un large éventail de connaissances et de se tisser un grand réseau international. « La clé, c’est de se lancer des défis tout en restant fidèle à soi-même », conclut-elle. 

Cet article fut rédigé par Etana Dang.

Etana DangEtana Dang est en quatrième année du programme spécialisé en gestion des technologies d’affaires et en marketing à l’École de gestion Telfer et occupe le poste d’adjointe aux communications et aux projets spéciaux au sein de l’équipe responsable de la communauté diplômée et de l’engagement communautaire.