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Chizoba Martin (B.Com. 2014), styliste de haute couture à l’avant-garde et Jeune Phénix 2024 de Telfer

Chizoba Martin avec son prix Jeune Phénix 2024

Chizoba Martin (B.Com. 2014) est une designer de mode primée bien en vue et la propriétaire de la marque de luxe Zoba Martin. Née au sein d’une famille entrepreneure au Nigéria, sa voie était toute tracée. Elle a immigré seule au Canada pour étudier en entrepreneuriat à Telfer, puis dans une école de mode.
Elle a ensuite fondé sa propre marque de prêt-à-porter.
 
En seulement dix ans après la fin de ses études, elle est apparue dans l’émission Dragon’s Den, et ses créations ont été vues dans trois vidéoclips de Drake et présentées lors de nombreux défilés de mode. En 2018, l’African Fashion Week Toronto (semaine de la mode africaine de Toronto) lui remettait le prix de la designer de la relève de l’année.

Aujourd’hui propriétaire de son propre atelier de mode à Toronto, elle travaille à une nouvelle collection, toujours dans un esprit de développement durable, une valeur qui lui est chère. Elle dessine et produit des pièces sur commande conçues pour durer des dizaines d’années et habiller plusieurs générations. 

L’École de gestion Telfer est donc fière de lui remettre le prix Jeune Phénix 2024 en reconnaissance de son succès remarquable et de son attachement à la mode éthique. 

« J’ai trouvé une famille à Telfer »

Au moment de s’inscrire au programme deChizoba tenant un bouquet de fleurs et un ours en peluche. baccalauréat en sciences commerciales en entrepreneuriat, Chizoba Martin avait déjà une idée de la carrière à laquelle elle se destinait. En effet, sa mère avait étudié dans une école de mode, et sa tante avait créé sa propre robe de mariage. Elle admirait les croquis de sa mère et faisait de petits travaux de couture sur sa machine.

La passion de la mode coulait dans ses veines, et elle voulait créer sa propre entreprise. Suivant les conseils de sa mère, elle a choisi d’étudier à Telfer, qui offre des programmes en anglais et en français.

À son arrivée au Canada, elle était assez introvertie et se tenait à l’écart des autres tandis qu’elle cherchait ses marques. Elle a fini par adhérer à l’association étudiante nigériane : « Au sein de cette communauté, j’ai réussi à m’adapter sans trop avoir le mal du pays. »

En classe, elle aimait les travaux en groupe, qui lui donnaient l’occasion de rencontrer des personnes de différents horizons. « Durant les deux premières années, j’ai suivi des cours dans différents domaines pour découvrir ce qui m’intéressait le plus : l’entrepreneuriat, les ressources humaines, le commerce et les relations », dit-elle. 

Elle garde des souvenirs impérissables de ses années d’études et des clubs étudiants qui lui ont apporté un précieux soutien et où elle a tissé des amitiés durables. D’ailleurs, elle compte parmi sa clientèle plusieurs diplômées de l’Université d’Ottawa! 

Un solide réseau d’entrepreneuriat

Chizoba Martin défilant lors d'un défilé de mode.Une fois diplômée de Telfer, Chizoba Martin a poursuivi ses études à l’École de design de Toronto du Collège LaSalle, puis elle a démarré sa carrière chez Kleinfeld, une boutique de mariage. Se découvrant une passion pour le design, elle a jeté les bases de la marque Zoba Martin en 2016 à partir de la collection de douze pièces qu’elle avait créées sur mesure pour son projet final. Petit à petit, les commandes, les événements éphémères et les prix se sont enchaînés. En 2019, elle lançait officiellement son entreprise. 

La plupart des gens qui démarrent leur entreprise ont tout à apprendre. Chizoba Martin avait la chance d’appartenir à une famille entrepreneuriale : « J’étais en terrain connu, admet-elle. Ça me semblait naturel : il suffit de créer une entreprise et de gagner de l’argent. Mon père a les affaires dans le sang. Ça m’a beaucoup aidée. » 

Elle a néanmoins dû apprendre sur le tas, s’adapter aux imprévus et passer de la théorie à la réalité. 

« Au début, je faisais mes petites affaires dans mon coin, et peu à peu, je me suis créé un réseau », raconte-t-elle. Elle s’est jointe à un groupe de femmes d’affaires sur le Web, dont les échanges et l’esprit communautaire l’ont fait gagner en confiance. Toujours avide d’apprendre, elle participe également à des séances de réflexion et écoute Hello Seven Podcast, une série de balados de Rachel Rodgers, femme, mère et présidente d’une entreprise valant plus de dix millions de dollars.

Elle apprend aussi auprès des membres de son personnel aux talents variés et de ses clientes, avec qui elle travaille étroitement pour créer des pièces sur mesure qui satisfont à tous leurs désirs.

La beauté féminine sublimée

Chizoba Martin dessine des robes fémininesChizoba Martin aide une mariée à mettre sa robe de mariée. et élégantes qui mettent en valeur tous les types de silhouettes. Ce n’est pas un simple effet de mode pour elle : le corps fait partie intégrante du processus de création, du croquis jusqu’au produit fini. Chacune de ses tenues doit épouser parfaitement les formes pour que la femme qui la porte se sente éblouissante, surtout le jour de son mariage ou lors d’une occasion spéciale. 

Si elle a choisi de se spécialiser dans la mode habillée, c’est par amour pour l’élégance. Elle utilise des étoffes et des ornements qui sortent de l’ordinaire. Lorsqu’elle bute sur une création, elle demande conseil à sa mère, grande amoureuse de la mode qui lui a beaucoup appris.

Le mariage de la mode et de l’entrepreneuriat

Chizoba portant l'une de ses robes de luxe roses.Chizoba Martin a toujours su qu’elle voulait être entrepreneure en mode, sans imaginer qu’elle deviendrait aussi designer. Aujourd’hui, elle est heureuse de pouvoir laisser libre cours à sa créativité pour habiller ses clientes. Mais diriger une entreprise, c’est aussi de l’administration et de la gestion de personnel. 

« Dans un monde idéal, je ne ferais que créer et recevoir l’argent sur mon compte bancaire, plaisante-t-elle. Mais comme je vis dans la réalité, j’ai dû tout apprendre sur la gestion d’une entreprise. »

Pour alléger les tâches rébarbatives comme le calcul des dépenses, les commandes de matériel ou la déclaration de revenus, elle saucissonne son temps de manière à les alterner avec des activités plus agréables. 

« Ça m’a beaucoup soulagée d’engager du personnel, reconnaît-elle. Il y a plusieurs étapes dans la création d’une pièce : le dessin, le choix des tissus, l’assemblage... J’avais besoin de personnes talentueuses et expérimentées pour pouvoir consacrer du temps à autre chose. »

Il n’est pas facile de toujours avoir les mains dans le processus de fabrication; en déléguant certaines tâches, elle a trouvé le juste milieu. Ainsi, elle revient au cœur de sa passion, ce pour quoi elle a monté son entreprise : l’art de la création. 

La mode, une véritable passion

C’est cet amour de la création qui anime la Chizoba Martin portant une courte robe blanche.jeune entrepreneure et lui vaut un tel succès dans le monde canadien de la mode. 

« Je n’ai pas l’impression de travailler, assure-t-elle. À mes débuts, j’ai quitté Ottawa pour m’installer à Toronto, où je n’avais pas encore de réseau, dans un appartement si petit que je n’avais pas de place pour mon canapé. Mais je n’ai jamais cessé d’y croire, et voyez où j’en suis aujourd’hui. »

De la persévérance, Chizoba Martin en a à revendre, et elle s’efforce constamment de s’améliorer. Elle aime la liberté et la flexibilité que lui procure sa situation de travailleuse autonome et elle tire une grande joie et une immense satisfaction de son travail. Et elle est gagnante sur tous les fronts. 

En 2022, la styliste présentait son entreprise de mode sur mesure à l’émission Dragon’s Den. Celle-ci a suscité l’intérêt du grand homme d’affaires Wes Hall, à qui l’Université d’Ottawa a décerné un doctorat honorifique. Ce fut un moment clé dans la carrière de la jeune styliste, qui n’avait eu que dix jours pour se préparer à cette présentation après y avoir été invitée. 

« Cette expérience a été très importante, affirme-t-elle. Les questions des Dragons m’ont aidée à améliorer mon entreprise. Même si je n’ai pas conclu d’entente après l’émission, le soutien de Wes Hall m’a confirmé que j’étais sur la bonne voie, et il m’a donné de l’espoir et un tremplin pour mes produits.

Mode lente : la durabilité par défaut

Chizoba Martin tient un morceau de tissu en dentelle.La durabilité est l’essence même de la marque Zoba Martin. Comme elle produit uniquement sur commande, la styliste n’a pas de pièces en stock. « Nous ne fabriquons pas en série, nous n’entreposons pas de vêtements, souligne-t-elle. Je veux que mes clientes soient fières de porter mes créations et les aiment pour toujours. » Quand on voit l’originalité et l’élaboration minutieuse de ses robes, on ne peut que les adorer! 

La marque Zoba Martin est un modèle d’écoresponsabilité, car ses vêtements sont durables. En effet, l’industrie de la mode produit chaque année 92 millions de tonnes de déchets textiles dans le monde. Les pièces sur mesure de Chizoba Martin, elles, ne vont pas grossir les sites d’enfouissement.

Ses clientes conservent leurs tenues de soirée durant des années. Les robes peuvent être retouchées en fonction de l’évolution de la silhouette pour les accompagner toute leur vie.

Les conseils de Chizoba Martin pour la communauté étudiante de Telfer

Chizoba Martin vit de sa passion et encourage les jeunes étudiantes et étudiants de Telfer à découvrir la leur : « Réfléchissez à ce qui vous procure du plaisir, essayez différents passe-temps et allez à la rencontre des autres. Vous finirez par trouver la petite étincelle qui vous anime. »

Elle leur conseille également de bien choisir le programme d’études qui correspond à leurs ambitions et de parler aux autres, de s’intéresser à leurs histoires. C’est le multiculturalisme qui lui a plu à Telfer, et elle y a noué de belles amitiés qui subsistent encore aujourd’hui. 

Que lui réserve l’avenir? La styliste travaille fort à son nouvel atelier à Toronto, où elle vient d’emménager. Elle n’a plus besoin de travailler à la maison et a atteint le parfait équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. Elle sortira une nouvelle collection de robes de mariée à l’automne qui, elle l’espère, saura combler toutes les envies.

Telfer est fière de l’impressionnant parcours de Chizoba Martin et de sa marque de vêtements sur mesure, et nous sommes impatients de voir tout ce qu’elle aura encore accompli dans dix ans!

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Sonya Gankina (B.Com. 2021) est une brillante diplômée de l’École de gestion Telfer, où elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en sciences commerciales. S’appuyant sur son expérience en agence, Sonya a fondé sa propre entreprise de rédaction publicitaire et de marketing numérique. Elle propose un contenu axé sur les résultats à divers clients œuvrant dans le commerce interentreprises et grand public à travers l’Amérique du Nord. Avec plus de 300 articles et sites Web à son actif, Sonya crée des histoires emballantes qui captivent le public et stimulent la croissance des entreprises. <br><br>Sonya Gankina (BCom’21) is a distinguished graduate of the Telfer School of Management, where she earned an Honours Bachelor of Commerce in Marketing. Leveraging agency experience, Sonya founded her own successful copywriting and digital marketing business. She serves diverse B2B and B2C clients across North America, delivering results-driven content. With over 300 articles and websites to her credit, Sonya creates compelling stories that engage audiences and drive business growth.

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