Sociétés internationales, droits de la personne et nouvelle main-d’œuvre
Les sociétés internationales ont un pouvoir économique énorme et, parallèlement, des effets considérables sur les conditions de travail et la protection des droits de la personne dans les pays où elles mènent des activités. Malgré l’adoption de principes universels en matière de droits de la personne par l’ONU, les politiques et les décisions à l’égard de cet enjeu sont laissées à la discrétion des dirigeants d’entreprises. Malheureusement, la concurrence et des considérations financières à court terme incitent parfois les sociétés à fermer les yeux sur les pratiques non éthiques.
Toutefois, de telles pratiques ne trouvent pas d’écho auprès des Y, une génération aux valeurs morales bien ancrées qui formera 50 % de la population active en 2020. Par leurs intérêts caritatifs et leur engagement dans la collectivité, ils constitueront un puissant moteur de changement de l’intérieur.
Sur quoi porte le projet de recherche?
Magda Donia, professeure agrégée à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, étudiera des questions fondamentales relativement à la cohérence des actions des entreprises en ce qui a trait au respect des normes internationales des droits de la personne, comme les Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. À la tête d’une équipe interdisciplinaire composée de collaborateurs de différents pays, elle vient de recevoir une subvention de développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
Qui bénéficiera de la recherche?
Le programme de recherche de la professeure Donia vise à approfondir les connaissances dans le domaine des entreprises et des droits de la personne du point de vue des employés et de la direction :
« Nos constatations auront des incidences positives pour les sociétés, leurs employés et les pays dans lesquels elles mènent leurs activités. L’application des Principes directeurs de l’ONU est discrétionnaire, mais, si les sociétés comprennent quels en seront les résultats subséquents sur le milieu de travail et les employés, elles seront peut-être incitées à y adhérer. Il s’agira d’une mesure incitative qui va de soi, tant sur le plan moral que sur le plan financier. »
L’École de gestion Telfer s’est engagée à mener des travaux de recherche de pointe sur une variété de thèmes dans le domaine de la gestion. Alors que le corps professoral continue de favoriser l’excellence en recherche, la communauté de l’École Telfer et ses partenaires profitent du rayonnement d’un précieux savoir.
Pour en savoir plus sur les subventions de développement Savoir du CRSH.