Susan St. Amand devient la première cadre en résidence de l'Institut de l'héritage des entreprises familiales

« Au sein des familles en affaires, la relève a soif de durabilité [...]. L’Institut fournira les outils, les occasions de réseautage, le mentorat et la plateforme dont auront besoin les prochaines générations pour s’épanouir. » 
- Susan St. Amand, cadre en résidence en entreprise familiale du Fonds de la famille Gordon

L’Institut de l’héritage des entreprises familiales de l’École de gestion Telfer annonce avec fierté la nomination de Susan St. Amand comme première cadre en résidence en entreprise familiale du Fonds de la famille Gordon.

En tant qu’entrepreneure et propriétaire d’entreprise qui travaille depuis plus de 30 ans avec des familles en affaires, Susan St. Amand comprend bien le rôle fondamental qu’elles jouent dans le paysage économique national et international. Et faire elle-même partie d’une famille entrepreneuriale lui a permis d’élargir ses horizons : « Au sein d’une entreprise familiale, une personne peut faire ses premiers pas en entrepreneuriat, prendre son envol et développer son plein potentiel, a-t-elle récemment expliqué. Ces entreprises favorisent le mentorat multigénérationnel et la vision à long terme, ce qui stimule l’innovation et apporte à l’écosystème entrepreneurial une stabilité économique durable. »

Experte en gouvernance et présidente du conseil d’administration d’Entreprises familiales Canada, Mme St. Amand contribuera à établir les structures de gouvernance de l’Institut, et s’emploiera à assurer sa viabilité. Ayant à cœur d’assurer la stabilité et la continuité des activités d’une génération à l’autre, elle s’intéresse au rôle crucial de la relève dans l’entreprise familiale. « Au sein des familles en affaires, la relève a soif de durabilité, a-t-elle ajouté. Elle se compose de personnes aux idées novatrices et créatives. Il faut leur fournir le tremplin qui leur permettra de concrétiser leur vision. »

En plus de son travail à FEC, Susan St. Amand a présidé près d’une dizaine de conseils d’administration et siégé au sein de plus d’une vingtaine, dont ceux de la Fondation communautaire d’Ottawa, de l’Administration de l’aéroport international d’Ottawa, de CALU, de la division STEP d’Ottawa et d’une aciérie privée. Par ailleurs, en tant que fondatrice, présidente et chef de la direction de The Sirius Group Inc., Mme St. Amand travaille directement avec des familles entrepreneuriales et philanthropes. Elle élabore et établit des cheminements stratégiques et des structures de gouvernance pour assurer leur réussite.

« Nous enrichirons l’Institut en alimentant les conversations et en faisant mieux connaître l’apport précieux et durable des entreprises familiales au Canada, a récemment déclaré Susan St. Amand en entrevue. Fort des différentes cultures de sa population, notre jeune pays est riche en possibilités. L’Institut fournira les outils, les occasions de réseautage, le mentorat et la plateforme dont auront besoin les prochaines générations pour s’épanouir. »

« Nous sommes très heureux que Susan ait décidé de se joindre à l’École et à l’Institut, a déclaré Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer. Sa grande expérience de l’entreprise familiale au Canada viendra compléter notre communauté de recherche de calibre mondial, ce qui renforcera l’influence de l’Institut dans le milieu universitaire et dans la société. »

Le programme de cadre en résidence de l’Institut bénéficie du soutien de la famille ottavienne Gordon-Potechin. Exploitant des entreprises depuis quatre générations, elle connaît bien les défis auxquels les familles entrepreneuriales font face.

« On estime le taux d’échec du transfert à la relève à 70 %. Autrement dit, 70 % des familles en affaires ne réussiront pas à passer le flambeau à la prochaine génération, a récemment expliqué Steve Gordon. En s’imposant comme un puissant modèle transformateur, l’Institut pourra renverser la vapeur. Les familles y apprendront de celles qui ont surmonté ces défis : leadership, transitions, héritage, conflits, réconciliation, consolidation d’équipe, transfert de patrimoine et renforcement des liens communautaires. »

« En misant sur sa vision et sur la recherche, et en favorisant l’apprentissage et la compréhension, l’Institut peut faire le pont entre les générations, a ajouté M. Gordon. Par la mise en commun du savoir et de l’expérience, il aplanira les écueils auxquels trop de familles se heurtent. »