« Je hais ma vie ! » : Comment l’engagement parascolaire a transformé mon expérience à Telfer… pour le mieux !
écrit par Jackson Hines
Étudiant de 3e année en marketing
Lorsque j’ai terminé ma première année d’université, je n’aurais dit à personne que je me plaisais ici. Je n’aimais pas trop mes cours, je n’étais pas convaincu d’être dans le bon programme et je ne connaissais presque personne. La perspective de retourner à Telfer pour une deuxième année et de revivre tout ça me rebutait complètement.
J’ignorais comment je pourrais modifier mon expérience universitaire pour la trouver plus agréable. J’ai d’abord envisagé de changer de faculté. J’avais toujours aimé mes cours de géographie au secondaire, alors je me disais que je pourrais m’inscrire à un programme dans ce domaine. J’ai aussi pensé à changer de ville et d’université. Comme j’adore Montréal, je me suis dit que je pourrais poursuivre mon cheminement à l’une des nombreuses universités de la métropole. Toutes ces solutions me faisaient cependant un peu peur. Je ne savais pas si j’arriverais à me lancer et si, le cas échéant, si je me sentirais moins misérable dans un nouveau milieu. Je voulais prendre un trimestre de pause pour réfléchir à mon avenir. Ma mère s’opposait toutefois à cette idée, et je n’ai mis en œuvre aucun des grands changements que j’avais envisagés. J’allais donc vraisemblablement retourner à Telfer pour une deuxième année.
Je déprimais de voir l’été tirer à sa fin, car je ne voulais vraiment pas retourner à l’école. Je ne pouvais pas imaginer que ma deuxième année serait différente. J’y suis toutefois allé tous les jours, et pendant les quelques premiers mois, j’ai ressenti la même chose qu’au cours de ma première année. Mes études ne me plaisaient absolument pas. Au fil du temps, je me suis fait quelques amis, et ces liens sont devenus plus forts que ceux que j’avais tissés en première année. Une amie m’a demandé si j’aimerais me joindre à Enactus, car quelqu’un venait de quitter l’équipe. J’ai accepté, car je me suis dit que j’aurais besoin d’une telle expérience sur mon CV. Je savais que le régime coop approchait à grands pas, mais je n’avais aucune expérience de bénévolat. Cette décision a tout changé.
Dès le début de ma première année, tout le monde m’avait suggéré « m’impliquer ». Je n’ai toutefois jamais pris ce conseil au sérieux. Je trouvais tous ces clubs un peu lamentables et prétentieux. Je ne pouvais pas m’imaginer me joindre à l’un d’entre eux. De plus, comme j’avais à peine le temps d’étudier, je ne pensais pas pouvoir gérer mon temps adéquatement pour participer à un club. Aujourd’hui pourtant, je suis si content de l’avoir fait. Depuis que je me suis joint à Enactus, j’ai rencontré des centaines de personnes très intéressantes, et j’ai déjà vécu des expériences dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai continué de présenter ma candidature à d’autres clubs, et au terme de ma deuxième année, j’étais devenu un administrateur de l’ASIG, un ambassadeur du Centre des carrières de Telfer et un membre d’Enactus. Bien que ce soit beaucoup à gérer, j’en tire beaucoup de plaisir, et cela a transformé mon expérience universitaire. Grâce à mes activités parascolaires, je constate les applications directes de mes études et je vis des moments extraordinaires. Je regrette d’avoir été aussi blasé au début de mes études et de ne pas avoir suivi le conseil qu’on m’a pourtant répété tant de fois : celui de « m’impliquer ». Faire partie d’une équipe me procure un sentiment incroyable, et cela a changé ma vision de l’université. Je suis maintenant très heureux dans mes études et on ne peut plus content de m’être « impliqué ». Si vous lisez ces mots, suivez ce conseil, je vous en conjure : joignez-vous à une activité parascolaire. Vous ne le regrettez pas.