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Bâtir des usines intelligentes grâce à l’analytique avancée

Doights qui touchent à un écran

Nous sommes en pleine révolution industrielle, la quatrième. Dans ce nouveau monde, les entreprises 4.0 peuvent compter sur l’intelligence et l’interconnectivité des technologies pour stocker et échanger une quantité astronomique d’information à un rythme inégalé. Qu’il s’agisse d’intelligence artificielle, d’infonuagique, d’apprentissage automatique ou de données massives, les technologies de ruptures changent notre façon de vivre, de communiquer et de travailler au quotidien. Elles révolutionnent aussi le fonctionnement complet de certains secteurs, tant en ce qui concerne la fabrication de produits que la prestation de services.

On assiste notamment à l’émergence de ce que les experts appellent la « fabrication intelligente », où les opérations ennuyeuses et répétitives sont transformées par des outils analytiques avancés. Ces outils permettent aux ingénieurs de production et de maintenance et aux autres professionnels de recueillir une quantité impressionnante de données, de créer des modèles prédictifs et descriptifs et de concevoir des systèmes d’aide à la décision pour résoudre des questions complexes. Diverses entreprises, des télécommunications aux soins de santé en passant par la production automobile, ont complètement revu leurs procédés manufacturiers grâce à ces outils.

À propos du projet de recherche

Bijan Raahemi, professeur titulaire à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, a conclu un partenariat avec Ciena Canada, une entreprise bien connue spécialisée dans la vente d’équipement de télécommunication qui fournit des plateformes numériques et des services professionnels de pointe pour soutenir l’offre de services 5G. Le professeur Raahemi développera des outils analytiques avant-gardistes pour Ciena, qui souhaite implanter une usine dotée de l’intelligence artificielle, afin de l’aider à automatiser son installation et ses processus, à accroître son efficacité et à améliorer la qualité de son service. Cette recherche sera financée par le programme de développement technologique de la 5G pour le milieu de l’enseignement du projet ENCQOR.

Quelles sont les répercussions potentielles de ce projet?

Ciena a colligé un très grand nombre de données provenant de ses usines, lesquelles seront analysées par l’équipe de recherche à l’aide de techniques d’analytique des données massives. « L’entreprise cherche à étendre l’utilité de son répertoire centralisé de données; nous allons donc explorer et concevoir des techniques et des solutions originales pour analyser une telle quantité d’information en faisant appel à l’apprentissage automatique et aux données massives, explique le professeur Raahemi. Les modèles prédictifs et descriptifs ainsi créés pourront servir à éclairer les décisions concernant les lignes de productions de Ciena ». Par exemple, les résultats de ce partenariat de recherche pourraient aider les ingénieurs de production et de maintenance à planifier l’utilisation des ressources et à gérer les goulots d’étranglement avec une efficacité accrue.

Cette collaboration jouera aussi un rôle primordial dans la vie de Matin Ashtiani et Waeal Obidallah, deux étudiants au doctorat en innovation et transformation numérique de l’Université d’Ottawa affiliés au laboratoire de découverte de connaissances et d’exploration de données du professeur Raahemi. En participant activement à la recherche de solutions novatrices pour Ciena, ces deux étudiants-chercheurs acquerront à la fois une expérience théorique et appliquée.