Une étude à venir sur les disparités des politiques environnementales et les multinationales
En réaction à diverses campagnes pour promouvoir la durabilité environnementale à l’échelle mondiale, de nombreux pays – tout particulièrement ceux du G7, de l’Union européenne et autres pays développés – ont adopté des politiques pour réduire leurs émissions de dioxyde de carbone et privilégier l’utilisation d’énergies propres.
D’après TieMei Li, professeure à l’École de gestion Telfer, il n’existe toutefois que peu d’études sur l’effet qu’ont les disparités des politiques environnementales sur les résultats globaux en matière d’environnement, et ce, malgré une crise qui ne fait qu’empirer depuis des décennies et qui appelle une coordination internationale.
En quoi consiste le projet de recherche?
La professeure Li a reçu une subvention Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour son projet intitulé « Environmental Sustainability Policy Divergence, Environmental Disclosure, and Environmental Performance: International Evidence. »
La chercheuse estime nécessaire de bien saisir les effets des écarts entre ces politiques sur les progrès réalisés à l’échelle mondiale ainsi que sur les comportements des sociétés. Les multinationales étant devenues de grands acteurs de l’économie mondiale, il ne faut pas tarder, selon elle, à dresser le portrait de leur rôle au chapitre de la durabilité environnementale.
Retombées de la recherche
L’étude se découpera en trois projets qui détermineront le rôle des multinationales et la transparence dont elles font preuve au regard des questions environnementales et qui, par conséquent, donneront aux gouvernements et aux organismes de réglementation un juste aperçu de la situation. Tant les administrations publiques et les décisionnaires que les autorités réglementaires et les organisations internationales sauront profiter des nouvelles règles qui émergeront en matière de durabilité environnementale.