Outiller les leaders de demain : la Coalition pour un avenir meilleur inspire le public étudiant

En cette période trouble où les jeunes sont nombreux à s’inquiéter de l’avenir, les coprésidentes de la Coalition pour un avenir meilleur, l’honorable Anne-McLellan et l’honorable Lisa-Raitt, ont rassuré les étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa-: leurs perspectives d’avenir sont plus prometteuses qu’ils ne le pensent – pourvu qu’ils y mettent du leur.
Ces anciennes géantes de la politique ont visité le campus le 24-mars dernier à titre d’invitées spéciales du Forum jeunesse pour un meilleur Canada-2025.
Il y a maintenant quatre ans, avec l’aide d’associations du milieu des affaires et des industries, elles ont fondé la Coalition pour un avenir meilleur afin de contribuer à bâtir un Canada plus fort, pour la génération d’aujourd’hui comme celle de demain. «-Elles veulent amener le pays à se regarder en face – en allant au-delà des clivages politiques – afin que la population s’unisse pour élever le niveau de prospérité économique-», explique Stéphane-Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer.

La Coalition mesure le bien-être de la population canadienne à l’aide d’un tableau de bord qui suit les progrès économiques et sociaux du pays selon 21-paramètres. Contribue à cette recherche une équipe de Telfer, composée du professeur Wadid-Lamine, de la professeure Hien-Tran, de la doctorante Shirin-Biglari et du doctorant Meraj-Bousaki.

Avec humour, les coprésidentes de la Coalition se sont présentées comme des «-politiciennes repenties-», avant de se lancer dans une table ronde aux côtés de Justine-Hendricks, présidente-directrice générale de Financement agricole Canada et membre du Cabinet de leadership stratégique de Telfer.
Anne-McLellan est une ancienne députée libérale et ancienne vice-première ministre, et Lisa-Raitt a été ministre du cabinet conservateur et chef adjointe de l’opposition officielle.
La table ronde avait pour modératrice Danielle-Wilson, étudiante et vice-présidente des affaires sociales de l’Association étudiante Telfer. Le Forum comprenait par ailleurs des séances en petits groupes où les participantes et participants se sont attaqués ensemble à de grandes questions.

La Coalition pour un avenir meilleur génère des idées pour renforcer l’économie canadienne. Par exemple, elle prône l’élimination des obstacles au commerce interprovincial pour atténuer les perturbations économiques causées par le président Donald-Trump. «-L’idée, c’est de prendre le contrôle des choses qu’on peut contrôler-», résume Anne-McLellan, encourageant la communauté étudiante à exploiter son potentiel pour provoquer des changements positifs.

«-En donnant votre pleine mesure chaque jour, vous ferez de ce pays, de cette ville ou de la région où vous vivez un lieu meilleur, plus inclusif, plus équitable et plus durable.-»
Elle a souligné l’importance de la diversité pour la création d’une main-d’œuvre productive. «-Il nous faut des milieux de travail inclusifs au pays, parce que nous avons besoin de toutes les personnes qui sont aptes à travailler. Nous avons besoin que chacune et chacun d’entre vous travaille, en y mettant tout son cœur. Autrement, nous n’atteindrons pas la croissance économique dont nous avons besoin, et nous n’aurons pas la productivité nécessaire pour rivaliser avec les pays auxquels nous nous comparons.-»
Lisa-Raitt a pour sa part rappelé aux membres de l’auditoire qu’une bonne éducation leur donne les outils nécessaires pour évoluer dans le monde et rehausser leur qualité de vie. Elle les a invités à s’impliquer au sein de partis politiques et d’organisations étudiantes. «-Pour sauver le pays, il faut travailler. Et je sais que vous pouvez le faire – je le sais.-»

Elle est aussi revenue sur le besoin de changement qui a été exprimé par les jeunes durant les discussions de groupe. «-J’entends que vous avez la fibre entrepreneuriale-: allez-y, assouplissez la réglementation. Vous voulez pouvoir acheter une propriété-: allez-y, construisez des maisons.-»
Le public a appris comment les coprésidentes ont fait tomber les barrières tout au long de leur carrière. De son côté, Lisa-Raitt a gravité dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes-: la science, le droit, la politique, les transports et maintenant les services bancaires. Elle est aujourd’hui vice-présidente et directrice générale de la Banque d’investissement du réseau mondial dans l’équipe Marchés des capitaux de la CIBC.
À la blague, elle a ajouté qu’elle envisageait la prêtrise comme prochaine étape professionnelle. «-C’est le dernier secteur où je dois briser le plafond de verre!-»
Mme-Raitt a aussi affirmé que, pour aider davantage de femmes à accéder aux échelons supérieurs, il faudrait inciter les cadres, par des moyens comme la rémunération, à mentorer des femmes et à leur ouvrir des possibilités d’avancement.
«-Je vais être aussi franche et honnête que possible-: pourquoi est-ce que j’ai autant à cœur d’aider les femmes à occuper des postes haut placés, en particulier là où elles sont sous-représentées, comme en finance et dans les directions générales?

«-Parce que c’est là que l’argent se trouve. Et quand on a de l’argent, on peut véritablement changer le monde. Je le dis crûment, mais c’est la réalité-: l’argent, ça compte. Si vous devenez une grande force philanthropique, vous changez la donne pour votre communauté.-»
«-L’argent permet de conclure des ententes et d’induire des changements qui ne sont pas à la portée des postes de gestion intermédiaire-», ajoute-t-elle.
Le Forum s’inscrivait dans la tournée des campus de la Coalition, présentée en partenariat avec Shell-Canada, avec le soutien de CIBC.

