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Se préparer à une crise : immersion dans une simulation au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range

Une facilitatrice (Marie Careau) s'entretient avec un participant au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range.

Ce qu’il faut savoir : 


Les méthodes d’apprentissage traditionnelles ne valent pas la pratique lorsqu’il est question d’acquérir les capacités nécessaires pour faire face à des incidents complexes de cybersécurité. Le 9 mai, la cohorte du Certificat de leadership exécutif en matière de sécurité et de renseignement (CLESR) a participé à la toute première simulation de cyberattaque conçue par les Programmes pour cadres Telfer et la Faculté de génie au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range. Cet exercice pratique prépare les leaders à résoudre les crises causées par des incidents de cybersécurité visant les infrastructures essentielles de leur organisation. En quoi consistait cette simulation? J’ai eu la chance d’y assister afin de voir les leçons que les leaders tirent de cette expérience exceptionnelle. 

Trois participants collaborent devant un ordinateur au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range.À 7 h, le calme régnait au Laboratoire de cyberformation. Les documents étaient prêts, tout était en place, et l’équipe était impatiente de démarrer cette palpitante simulation. Les participantes et participants ont commencé à arriver. Chaque personne prenait sa place et commençait à lire le rôle qui lui était dévolu. L’attente était fébrile. Guy-Vincent Jourdan, professeur à la Faculté de génie et directeur du Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range, a souhaité la bienvenue à toutes et tous. Il était fier de présenter cet espace exceptionnel où le groupe allait vivre une expérience en immersion totale toute la journée. James Clemens, codirecteur du programme de CLESR, a exposé au groupe la situation de crise qui faisait l’objet de la simulation, et celle-ci a débuté dans la foulée. Les 26 participantes et participants représentant sept organismes gouvernementaux de leur pays fictif, la Zélonie, se sont réunis pour former l’équipe d’intervention en matière de cybersécurité. 

Toute la matinée, les membres du groupe se sont attaqués au problème en équipes, sous les angles de la direction, des aspects techniques, des activités et de la réputation. À mesure que la situation évoluait, les leaders communiquaient, s’échangeaient des renseignements et collaboraient. Chaque personne se donnait à fond, avec un réel désir de dénouer la crise en faisant le moins de dégâts possible pour la population de la Zélonie et pour l’image du pays dans le monde. Chaque équipe exécutait des tâches cruciales : déchiffrer des informations essentielles, communiquer avec des acteurs extérieurs par visioconférence et par téléphone, faire des conférences de presse, démentir les fausses informations qui circulent dans les réseaux sociaux et prendre d’importantes décisions sous haute pression. 

« [Q]uand on organise une telle simulation, il y a de nombreuses variables imprévisibles, a confié James Clemens. On ne sait pas du tout dans quelle mesure les gens vont s’investir dans la simulation, et ce facteur influe évidemment sur son déroulement et sur l’atteinte des objectifs d’apprentissage. Si cette journée a été un succès, c’est en grande partie parce que les participantes et participants ont rapidement et sérieusement endossé leur rôle. La vitesse à laquelle les événements se déroulent impose des prises de décisions rapides. J’ai été étonné par le niveau de collaboration et d’échange d’informations entre les divers groupes. » 

À la fin de l’avant-midi, tout le monde a célébré la résolution de la crise et la réalisation de tous les objectifs de la simulation. 

Deux personnes sont visibles à travers une fenêtre, en train de se parler à un bureau de presse au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range.« Les participantes et participants ont affirmé que cette expérience avait renforcé leur leadership et leur capacité de communiquer en situation de crise, tout en faisant ressortir l’importance de la préparation, des communications efficaces, de la collaboration et de la capacité de prendre des décisions dans une situation qui évolue constamment, a souligné Jennifer Irish, codirectrice du programme de CLESR. En plus de ces leçons essentielles de leadership, bon nombre tirent de cette expérience des idées pour améliorer les plans de leur organisation en matière d’intervention et de continuité des activités en cas d’urgence et attribuer des rôles et responsabilités bien définis pour réagir avec agilité à une situation de crise. » 

La journée s’est conclue par une conférence très intéressante de Sami Khoury, dirigeant principal du Centre canadien pour la cybersécurité. Il a parlé du soutien que le Centre apporte aux organisations des secteurs public et privé afin d’améliorer la résilience des leaders et la sécurité des systèmes pour protéger les infrastructures critiques contre les attaques.  

« Cette journée était idéale pour la réalisation de notre première simulation, grâce au talent remarquable et à la forte motivation des membres de la cohorte du CLESR, s’est réjoui le professeur Guy-Vincent Jourdan. Chaque personne a mis tout son cœur dans l’exercice, et c’est un franc succès. » 

Quatre personnes (Guy-Vincent Jourdan, Sami Khoury, Jennifer Irish et James Clemens) prennent une photo de groupe au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range.Avant de partir, plusieurs personnes ont exprimé leurs remerciements à l’équipe pour cette formidable expérience. « J’ai été très impressionné par la qualité de la simulation, qui a manifestement été conçue de manière réfléchie dans les moindres détails, a noté Andy Cook, de Transports Canada. Le déroulement des événements était parfait, et j’ai trouvé la production vidéo fantastique. Elle a vraiment ajouté au réalisme de l’exercice. Je pense que la chose la plus importante que j’ai apprise aujourd’hui, c’est d’agir en leader en toute circonstance. Dans une situation comme celle-là, il est important de pouvoir composer avec l’inconnu. » 

Vous souhaitez vous aussi former votre équipe de direction à réagir aux menaces que vous réserve l’avenir? Les simulations organisées par les Programmes pour cadres Telfer et la Faculté de génie au Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range peuvent accueillir un groupe de maximum 26 membres de votre équipe de direction. La simulation fait également partie du Certificat de leadership exécutif en matière de sécurité et de renseignement (CLESR).  

Les Programmes pour cadres Telfer de l’École de gestion Telfer à l’Université d’Ottawa regroupent plus de 30 programmes et ateliers transformateurs et novateurs qui favorisent le développement du leadership des cadres des organisations clientes et partenaires.  Ces dernières proviennent des secteurs public, privé et à but non lucratif, et elles sont établies dans la région de la capitale nationale ainsi qu’ailleurs au pays et dans le monde. 

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

À titre d'agente de marketing, Stephanie est responsable du maintien et de la promotion de la marque interne et externe des programmes pour cadres Telfer, où elle planifie, développe et met en œuvre un large éventail de stratégies de marketing. Stephanie est titulaire d'un B.A. en études de genre de l'Université Queen's, poursuit actuellement un baccalauréat spécialisé en journalisme numérique à l'Université d'Ottawa, et a travaillé auparavant en administration dans le secteur privé avant de rejoindre les programmes pour cadres Telfer.<br/><br/>As Marketing Officer, Stephanie is responsible for maintaining and promoting both the internal and external facing Telfer Executive Programs brand, where she plans, develops, and implements a wide range of marketing strategies. Stephanie holds a Bachelor of Arts degree in Gender Studies from Queen’s University and is currently pursuing an Honours Bachelor of Digital Journalism at the University of Ottawa.

Profile Photo of Stephanie Thompson