Skip to main content

Myron Tetreault (B.Admin. 1988), lauréat 2024 de la médaille R. Trudeau de l’École Telfer

Myron Tetreault tenant la médaille R. Trudeau à côté du doyen Brutus

Myron
Tetreault (B.Admin. 1988) a fait partie d’une équipe de course qui a décroché quatre records Guinness. Entrepreneur en série, il prend les affaires tout aussi au sérieux que le sport. Il est actuellement président de Calafate Holdings, une entreprise d’expertise-conseil et de gestion de placements. 
 

Par le passé, Myron Tetreault a travaillé comme avocat d’entreprise. Répondant à l’appel de l’entrepreneuriat, il est passé au secteur privé pour diriger une société ouverte de services pétroliers, de son démarrage jusqu’à ce qu’elle atteigne 30 millions de dollars en revenus. Il a ensuite co-fondé une entreprise de technologie ainsi qu’une école privée à l’excellent rendement, en plus de présider l’une des plus grandes entreprises nord-américaines de production de gaz de Foothills 

Par l’intermédiaire de Calafate Holdings, société qu’il a fondée en 1999, M. Tetreault est investisseur fondateur et directeur d’entreprises immobilières. Plus récemment, il est devenu président de Stoked Oats, une entreprise de superaliments qui vend des produits à base d’avoine dans toute l’Amérique du Nord. Ce nouveau projet sur le thème de la santé est parfait pour cet entrepreneur-athlète, étoile de la ligue universitaire canadienne de waterpolo et nageur de compétition. Ce n’est là qu’une partie de son parcours sportif; depuis, il a fait plusieurs marathons, triathlons Ironman et ascensions de montagnes. 

Myron Tetreault aime redonner au suivant autant qu’il aime les affaires et le sport. Avec son épouse, il a créé la Myron & Catherine Tetreault Foundation, qui soutient le sport, l’éducation et le renforcement des liens communautaires. Généreux donateur de l’École de gestion Telfer, c’est un diplômé engagé de l’Université d’Ottawa. En 2016, son action philanthropique lui a valu le prix Philos du doyen

Cette année, M. Tetreault a inscrit son entreprise Stoked Oats (en anglais) à la compétition de cas d’affaires Michel Cloutier 2024 (un projet intégrateur pour les étudiantes et étudiants du baccalauréat en sciences commerciales spécialisé en marketing), et il a jugé les présentations finales.  

L’École Telfer est fière de remettre cette année à Myron Tetreault la médaille R. Trudeau pour ses réalisations exceptionnelles en affaires, sa généreuse contribution à la communauté et son engagement actif auprès de son alma mater.   

« L’ Université d’Ottawa m’a donné les fondements nécessaires pour bâtir ma carrière. » 

Un jeune Myron Tetreault

Déjà au secondaire, Myron Tetreault savait qu’il voulait travailler dans le domaine des affaires. Mais à l’époque, il n’avait ni mentorat ni fonds. Ses parents et ses frères et sœurs travaillaient en éducation; il a donc fait son propre chemin. 

Il a choisi l’Université d’Ottawa pour trois raisons : d’abord, son père y avait étudié; ensuite, le statut bilingue de l’Université convenait parfaitement à cet étudiant francophone; enfin, il voulait jouer pour l’équipe de waterpolo des Gee-Gees. 

Venu de Regina à tout juste 18 ans, il a immédiatement noué des amitiés à la résidence Stanton de l’Université d’Ottawa et s’est taillé une place dans l’équipe de waterpolo. Très occupé, il travaillait à temps partiel comme moniteur de langue seconde dans une école secondaire locale, s’entraînait avec l’équipe, étudiait et menait une vie sociale active.

« C’était la première fois que je vivais loin de chez moi, ajoute M. Tetreault. Lorsque je repense à mes années d’université, je me rappelle encore mon professeur de droit des affaires. C’est à cause de ce cours que j’ai choisi le droit des sociétés. Le temps passé à l’Université d’Ottawa a été merveilleux; j’y ai bâti les fondements de ma carrière. » 

Une première incursion dans l’entrepreneuriat

Myron Tetreault près d'un panneau « Student Painters », son équipe peignant derrière lui.Enfin étudiant dans le domaine des affaires, Myron Tetreault aimait la théorie, mais voulait aussi acquérir de l’expérience pratique. Un jour, il a vu un kiosque de Student Painters dans un salon de l’emploi; il venait de trouver son premier projet. « Ça a été une excellente façon de devenir entrepreneur tout en ayant du soutien », explique-t-il. 

Il a passé de nombreuses fins de semaine en formation, à apprendre la préparation des paies, le marketing et les ventes, ainsi que l’embauche et la gestion de personnel. Il a dirigé sa franchise de Student Painters l’été après avoir obtenu son baccalauréat en administration, puis l’été suivant, après avoir voyagé pendant un an.

« On a parlé de ma première franchise de Regina dans un journal et nous avons reçu 90 demandes de devis, se rappelle Myron Tetreault. J’ai engagé trois équipes de plus et je me levais à cinq heures du matin pour livrer de la peinture, puis le soir, je m’occupais des devis. J’aimais le sentiment d’être mon propre patron. » Les choses allaient tellement bien qu’il a remboursé ses prêts étudiants et fait d’autres voyages.  

Quand le droit se combine aux affaire

Myron Tetreaulth, vêtu d'une robe noire, se tient à côté d'une femme âgée.Myron Tetreault ne voulait pas travailler dans la peinture toute sa vie. En discutant avec ses proches, il a décidé d’entrer dans le monde des affaires en passant par le droit des sociétés. Quatre ans après avoir reçu son diplôme à l’Université d’Ottawa, il a décroché son Juris Doctor (J.D.) à l’Université de la Saskatchewan et il a été embauché dans un grand cabinet.

« Je m’occupais de fusions, d’acquisitions et de financement, explique-t-il. C’était une excellente façon pour moi de travailler avec des décideurs et décideuses d’expérience sur d’importantes transactions dès les débuts de ma carrière. J’ai noué plusieurs relations et j’ai développé mon sens des affaires. »

Après presque six ans à pratiquer le droit des sociétés et des valeurs mobilières, il a réalisé son rêve de se lancer en affaires. Il s’est consacré à l’entrepreneuriat à temps plein, créant et fondant des entreprises. 

En parallèle, il collabore depuis 27 ans avec PHX Energy Services, un fournisseur de technologie de forage innovatrice pour des producteurs de gaz et de pétrole de l’Amérique du Nord, de l’Europe et du Moyen-Orient. Il a d’abord travaillé comme avocat général, participant aux démarches d’acquisition, de financement, de stratégie et de litige. En 2007, il est devenu directeur et il est aujourd’hui directeur principal de l’entreprise; il l’a guidée depuis ses débuts, et elle génère maintenant des revenus de plus de 650 millions de dollars.  

L’ importance de donner au suivant

Après avoir trouvé le succès comme entrepreneur et homme d’affaires, Myron Tetreault s’est dit qu’il était temps de donner au suivant.

Ces valeurs lui avaient été transmises par sa famille; c’était donc une décision toute naturelle pour lui. Sa famille hébergeait des nouveaux venus au pays, et son père participait aux activités de l’église et s’occupait de la communauté, donnant ainsi le bon exemple à ses enfants. « Quand on réussit comme entrepreneur, on a l’obligation de donner au suivant », affirme Myron Tetreault

Il a repris le flambeau familial et soutient, avec sa femme Catherine, par l’intermédiaire de leur fondation, des causes qui cadrent avec leurs valeurs, comme le sport, l’éducation et la communauté.  

Redonner à l’Université d’Ottawa

Myron Tetreault se joint à un groupe d'étudiants qui tiennent un chèque à Desmarais.« J’ai la chance d’entretenir de bonnes relations avec l’ancien doyen et le doyen actuel de Telfer, ajoute Myron Tetreault. Lorsque nous avons visité l’École, j’ai aimé les changements apportés depuis mon passage et j’ai décidé de contribuer. Je tiens l’Université d’Ottawa en haute estime et je suis très content d’y être maintenant plus actif. »

Inscrire son entreprise Stocked Oats à la compétition de marketing Michel Cloutier cet hiver était une évidence pour l’entrepreneur. Il a aimé travailler avec ces jeunes énergiques débordant d’idées créatives en marketing.

« Ça a été une excellente façon de rencontrer les étudiantes et étudiants, dit-il. Ils avaient de superbes idées au sujet du marché et des médias sociaux francophones. Je suis très impressionné par ce qu’ils ont fait pendant la compétition. » 

« L’ entrepreneuriat n’a pas de limites. »

Du pétrole et du gaz à l’immobilier en passant par la technologie, l’éducation et l’alimentation, Myron Tetreault est un entrepreneur aguerri ayant récolté les succès dans différents domaines. Ses nombreuses réalisations et son sens des affaires incroyable sont essentiellement le fruit d’une motivation et d’une confiance innées. 

« Il n’y a pas de limites à ce que l’entrepreneuriat permet d’accomplir, explique-t-il. Dans notre culture, il faut étudier, trouver un emploi et gagner un certain salaire. Nous sommes contraints par ce modèle. L’entrepreneuriat laisse plus de place à la créativité et à la souplesse pour ce qui est du rendement et de la croissance. »

Au-delà du potentiel illimité qui accompagne la création et la direction de sa propre entreprise, Myron Tetreault aime particulièrement le processus de concrétisation d’une idée.  

Les joies de démarrer et de faire croître une entreprise

Myron Tetreaulth et deux hommes, assis à une table, en train de signer des documents.En août 2024, il a quitté les rôles qu’il occupait depuis 30 ans à la Webber Academy, une école privée non confessionnelle de Calgary située sur un terrain de 47 acres qui accueille maintenant plus de 1 000 élèves grâce au leadership de Myron Tetreault. Ce dernier a aidé le co-fondateur, Neil Webber, à concevoir son plan d’affaires et à trouver du financement; il a été président fondateur et a aidé à recueillir des fonds pour un centre d’arts de la scène de 14 millions de dollars, un centre de sciences de 2 millions de dollars pour l’école secondaire et un parc sportif de 28 millions de dollars.

« Quand je repense à cette aventure, je me rappelle que M. Webber m’a envoyé un fax en 1994 me présentant ses idées pour la création de l’école, se souvient M. Tetreault. Aujourd’hui, c’est un campus immense et une école de bonne réputation. Ça a été enthousiasmant pour moi de la voir se développer à partir de cette idée de départ. » 

Au début de sa carrière, M. Tetreault s’impliquait davantage dans le fonctionnement quotidien des différentes entreprises qu’il a contribué à mettre sur pied. Maintenant, il siège aux conseils d’administration et supervise la planification stratégique et la gestion des risques.

Le sport, bon pour la culture d’entreprise

Myron Tetreault et ses coéquipiers jouent au water-polo dans à l'Université d'Ottawa.« Là où je suis rendu, ce qui me motive vraiment, c’est de travailler avec les autres pour réaliser leurs propres rêves entrepreneuriaux, affirme Myron Tetreault. J’utilise mon expérience pour créer la bonne dynamique dans l’entreprise et pour donner un son de cloche à l’équipe de gestion. »

Toutefois, il n’est pas facile de cultiver la bonne culture et une atmosphère positive. En fait, c’est son expérience des sports d’équipe qui lui a permis d’acquérir cette importante compétence.

Myron Tetreault a grandi en faisant du sport, notamment de la nage de compétition dès l’âge de 6 ans. Il a toujours aimé les liens solides qui se tissent grâce au sport. Ses coéquipiers et coéquipières d’hier font partie de son réseau social d’aujourd’hui. Cependant, l’aspect individuel est tout aussi important. Le sport enseigne a se dépasser soi-même et à devenir une meilleure personne. Cette attitude s’applique également aux affaires et ne s’atteint que grâce à la constance. Persévérer au quotidien est payant à long terme; c’est ce qui permet de s’améliorer, tant dans le sport que dans la vie professionnelle.

Myron Tetreault détient maintenant des records Guinness en course, et il a escaladé les plus hautes montagnes du Canada, de l’Afrique, de l’hémisphère occidental et du Mexique. Il a participé à plus de vingt marathons et ultramarathons ainsi qu’à cinq triathlons Ironman, remportant dans la foulée les titres d’athlète de l’année et de champion national pour son groupe d’âge.  

La complémentarité du sport et des affaires

Myron Tetreault traverse un ruisseau à ski.« La première fois que j’ai voulu faire un triathlon Ironman, ça me semblait un défi monumental, se rappelle-t-il. J’ai décomposé ma préparation en plusieurs étapes pour savoir ce que je devais faire au quotidien pendant l’année à venir et visualiser comment j’allais réussir la course. » 

C’est l’exemple parfait d’une compétence acquise dans le sport qui est précieuse en affaires. Planification méticuleuse, activité physique, bonne hygiène de sommeil et alimentation saine ne sont pas non plus à négliger. « Je m’entraîne pour m’améliorer et pour améliorer aussi ma vie. Le sport est une passion qui m’aide, tant en affaires que dans mon travail communautaire. » 

Les conseils de Myron Tetreault à la communauté étudiante de l’École Telfer

Lorsqu’on lui demande de conseiller les étudiants et étudiantes de Telfer, Myron Tetreault répète à quel point la santé physique est vitale dans tous les aspects de la vie, particulièrement en entrepreneuriat. Il est facile de se laisser prendre par les longues heures de travail et le stress des affaires, mais en parallèle, il faut aussi préserver sa santé.

« Réfléchissez à la manière dont le travail s’intègre au reste de votre vie, ajoute-t-il. J’ai différents “vases” : ma famille et ma vie personnelle, ma santé physique et affective, et ma santé professionnelle et financière. »

« Il n’est peut-être pas possible de garder l’équilibre tout le temps comme entrepreneur et entrepreneuse, mais lorsque vous visualisez vos vases et que vous essayez de les garder pleins au fil du temps, vous verrez que vos succès en affaires ont des effets positifs sur d’autres sphères de votre vie. Par conséquent, si vous êtes en santé, vous aurez une meilleure productivité et votre entreprise se portera bien aussi.» 

Nous avons hâte de voir combien de records Myron Tetreault (B.Admin. 1988) battra dans l’avenir, comme sportif et comme homme d’affaires, et nous le remercions de sa générosité et de son soutien continu à l’École Telfer.  

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Sonya Gankina (B.Com. 2021) est une brillante diplômée de l’École de gestion Telfer, où elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en sciences commerciales. S’appuyant sur son expérience en agence, Sonya a fondé sa propre entreprise de rédaction publicitaire et de marketing numérique. Elle propose un contenu axé sur les résultats à divers clients œuvrant dans le commerce interentreprises et grand public à travers l’Amérique du Nord. Avec plus de 300 articles et sites Web à son actif, Sonya crée des histoires emballantes qui captivent le public et stimulent la croissance des entreprises. <br><br>Sonya Gankina (BCom’21) is a distinguished graduate of the Telfer School of Management, where she earned an Honours Bachelor of Commerce in Marketing. Leveraging agency experience, Sonya founded her own successful copywriting and digital marketing business. She serves diverse B2B and B2C clients across North America, delivering results-driven content. With over 300 articles and websites to her credit, Sonya creates compelling stories that engage audiences and drive business growth.

Profile Photo of Sonya Gankina