John Black : directeur des finances émérite et ambassadeur de l’apprentissage expérientiel
John Black est l’un des meilleurs directeurs des finances du Canada. Il a véritablement un don pour porter les entreprises à forte croissance vers de nouveaux sommets, que ce soit par le biais d’une acquisition, d’une fusion ou d’une introduction en bourse. John a été directeur des finances à Trimark Sportswear, à la Société des loteries et des jeux de l’Ontario et à Protenergy Natural Foods avant de conclure son illustre carrière à Canada Goose, qui a connu sous sa houlette une entrée flamboyante à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto.
Passionné par tout ce qui touche la gestion financière, l’homme a fait ses premières armes comme comptable agréé chez Ernst & Young en 1982 après avoir obtenu son baccalauréat en sciences commerciales spécialisé en finance de l’Université d’Ottawa (à l’École de gestion Telfer, comme on l’appelle maintenant). Aujourd’hui, il cherche à redonner par son action philanthropique. En 2022, à l’occasion de la 40e campagne de financement de sa promotion, John a fait un don substantiel pour soutenir l’apprentissage expérientiel. Cette année, l’École de gestion Telfer est fière de lui décerner la médaille R. Trudeau, réservée aux membres de sa communauté diplômée qui ont connu une carrière remarquable et ont redonné à leur communauté et leur alma mater.
La clé du succès : se doter d’une vision
En entamant son baccalauréat en sciences commerciales il y a quarante ans, John avait déjà dans l’idée de devenir homme d’affaires et trouvait la comptabilité et les finances particulièrement stimulantes et intéressantes. Conjuguée à son dynamisme et sa détermination, cette orientation des plus claires allait le mener loin.
« Dans la vingtaine, je me suis demandé où je me voyais à 35 ans. Je savais que je voulais occuper un poste de haute direction en finances ou devenir associé, affirme-t-il en entrevue. Mon plan était simple : suivre mes cours en donnant le meilleur de moi-même, trouver un emploi dans un cabinet comptable, emmagasiner de l’expérience pendant trois ou quatre ans, puis devenir comptable agréé. »
L’ascension : gravir les échelons de la gestion financière jusqu’au poste de directeur des finances
Rétrospectivement, John Black s’estime satisfait d’avoir suivi son plan à la lettre. Quatre ans après s’être joint à Ernst & Young et avoir suivi les traces de son père, qui était CPA, John a poursuivi son apprentissage comme contrôleur adjoint à Ford Glass Ltd. et comme contrôleur à Slater Steel Inc. et à CAE Inc. (anciennement Canadian Aviation Electronics) avant d’assumer les fonctions de vice-président aux finances et à l’administration chez Purolator. Se sont ensuite enchaînés les postes de directeur des finances.
Il a toujours eu une vision précise de son avenir professionnel : tel poste lui permettrait-il de parfaire son expérience pour gravir le prochain échelon? Quelles que soient les fonctions qu’il a occupées, il a toujours aimé son travail et les gens, mais c’est cette capacité particulière à ne pas perdre de vue sa vision qui lui a permis de mener une carrière florissante et de la clore en beauté. Tout au long de son parcours, les personnes qui l’ont mentoré et les leaders qui l’ont inspiré au travail se sont succédés, mais une chose n’a jamais changé : sa vision.
« J’adorais mon travail, ajoute ce cadre retraité. Surtout les quinze dernières années : c’était fantastique. Ça n’a pas toujours été simple, mais ça m’a bien réussi. »
L’importance de l’éducation et de redonner à son alma mater
Son baccalauréat en sciences commerciales l’aura certainement aidé à lancer sa carrière. Il dit avoir pris plaisir à poursuivre ses études et à acquérir en parallèle une expérience pratique comme consultant dans une entreprise locale. Plus que tout, John est reconnaissant des amitiés durables qu’il a nouées à l’Université d’Ottawa. Ces personnes, il continue de les fréquenter encore aujourd’hui, même s’il ne vit plus dans la capitale nationale depuis 35 ans.
« Quand j’étais jeune, je n’avais pas de plan précis pour la suite des choses, mais j’avais une vision. Et dès que j’ai obtenu mon diplôme, je l’ai mise à exécution. » Maintenant, John aide les chefs d’entreprise de demain à poursuivre leurs rêves et leurs propres visions en redonnant à son alma mater. À ses yeux, il ne pourrait en être autrement. « Je sais que j’ai eu une carrière extraordinaire, et ma famille a toujours été là pour me soutenir, dans les hauts comme dans les bas. Je n’en serais pas là aujourd’hui si ce n’était de mes études, soutient-il. C’est pour cette raison que je tiens à redonner à l’Université d’Ottawa. »
« N’abandonnez pas vos études »
Voici son conseil aux étudiantes et étudiants actuels : n’abandonnez pas vos études, même si ça devient difficile. Préparez-vous à prendre des risques en vieillissant et fixez-vous un but pour vos 35 ans. Trouvez votre vision. Définissez-la. Où en êtes-vous actuellement et que devez-vous faire pour atteindre vos objectifs? Mais le plus précieux conseil de cet ancien directeur des finances est d’apprendre autant que possible et de ne jamais cesser de s’instruire.
L’apprentissage expérientiel à l’école et au travail
John, qui destine son soutien à l’apprentissage expérientiel, est un fervent défenseur de l’approche pratique. Il estime que l’apprentissage expérientiel et le réseautage aident à comprendre les tâches quotidiennes de la personne qui occupe le poste de vos rêves. « Ça aurait été très bénéfique pour moi d’être plus souvent en contact avec un directeur des finances ou du marketing quand j’étais jeune. » Aujourd’hui, la générosité de John permet à des étudiantes et étudiants de Telfer de participer à des activités de réseautage et de rencontrer des cadres de direction de différents domaines – bref, de propulser leur carrière grâce aux bons contacts.
Perspective d’un ancien directeur des finances visionnaire sur la gestion financière
Ayant travaillé comme directeur des finances dans différents secteurs, des vêtements de sport aux loteries et aux jeux en passant par les produits d’alimentation naturels et les vêtements de plein air haut de gamme, John a su adapter ses compétences en gestion financière en fonction de chaque entreprise qui l’a employé.
« On s’améliore progressivement, et puis il y a un point commun entre Protenergy, Canada Goose et Trimark : ce sont toutes des entreprises à forte croissance. Si elles font les choses différemment, c’est parce qu’elles s’adaptent constamment aux changements », explique-t-il. Lorsqu’une entreprise atteignait un certain stade de croissance, John était engagé pour mener à bien un événement de liquidité, gérer les ventes à des investisseurs stratégiques et persuader de gros bailleurs de fonds de se joindre à l’opération. Là encore, il s’est fixé une ligne de conduite de l’âge de 35 ans à celui de la retraite. Par exemple, lorsqu’il a voulu acquérir plus d’expérience en matière de trésorerie, il s’est tourné vers CAE, une entreprise canadienne spécialisée dans les opérations internationales de fusion et d’acquisition. John, constatant une lacune dans son curriculum vitae, s’arrangeait pour trouver le poste tout indiqué pour la combler.
« Avant de se lancer, il faut bien y réfléchir pour s’assurer de prendre la bonne décision », conseille-t-il. Avant d’entrer en fonctions à Canada Goose, il a échangé avec la direction pendant six mois pour s’assurer que cette décision serait mutuellement profitable. Une fois en poste, avec d’autres membres de l’équipe de haute direction, il s’est employé à monter un plan stratégique qui leur permettrait de déterminer les bons coups de l’entreprise et les points à améliorer. Il a mis sur pied un plan de transformation, il a défini une vision, cette fois pour l’entreprise : où en est-elle? Où voulons-nous l’amener? Comment faire pour y parvenir? John a travaillé en étroite collaboration avec les RH, car une croissance de cette ampleur nécessite souvent des embauches massives : lorsqu’il est arrivé à Canada Goose, l’entreprise employait moins de 500 personnes; à son départ, elle en comptait plus de 5 000.
Aujourd’hui, John Black continue de soutenir généreusement l’École de gestion Telfer, d’ouvrir des portes à la nouvelle génération de chefs d’entreprise et de profiter de sa retraite avec sa famille et ses proches. L’École est fière de compter cet homme d’exception au sein de sa communauté diplômée.
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