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Doctorant à l’honneur - Daniel J. Quintal-Curcic

Doctorant à l’honneur - Daniel J. Quintal-Curcic

Daniel J. Quintal-Curcic (il/lui) a intégré le programme de doctorat en gestion de Telfer en 2019 et se spécialise en gestion des ressources humaines et comportements organisationnels. Il est dirigé dans ses travaux par le professeur Laurent Lapierre.

Pourquoi avoir choisi de vous spécialiser en comportements organisationnels et ressources humaines? 

Il y a un peu plus d’une dizaine d’années, j’ai choisi comme cours au choix un cours d’introduction aux comportements organisationnels. J’ai eu la piqûre. Depuis, mon intérêt pour ce champ ne faiblit pas, bien au contraire! Je m’intéresse tout particulièrement à la santé mentale des employées et employés, ainsi qu’aux moyens que peuvent prendre leurs gestionnaires pour la préserver. 

Sur quoi porte votre recherche et comment contribuera-t-elle au domaine?

Même si des travaux de recherche ont démontré les avantages de l’appui des gestionnaires et des pairs sur la santé et le bien-être du personnel, des universitaires reprochent à la littérature actuelle son caractère trop large et trop général, et son apport insuffisant en matière de recommandations concrètes. Ma thèse s’appuie sur les études réalisées sur la psychologie de la santé et de la santé publique dans le but de cerner les gestes concrets que peuvent poser les cadres pour mieux reconnaître les signes et les symptômes d’un problème de santé mentale et mieux y répondre. 

Vous avez présenté votre projet de recherche lors du 84e congrès national annuel de la Société canadienne de psychologie, qui a eu lieu récemment. Quelles en sont les grandes lignes?

Dans cette étude qualitative basée sur la mémoire, des employées et employés devaient se souvenir de gestes précis posés à leur égard après avoir manifesté des signes et symptômes de problèmes de santé mentale, et des gestionnaires devaient se souvenir d’interventions précises menées à l’égard d’employées et employés ayant présenté des signes et symptômes de problèmes de santé mentale au cours des six derniers mois. Les conclusions de cette étude serviront de fondement à celles qui suivront dans le cadre de ma thèse, où je souhaite établir un ensemble défini de comportements utiles que les gestionnaires pourraient adopter régulièrement afin de répondre aux problèmes de santé mentale.

En quoi les entreprises canadiennes profiteront-elles de vos recherches?

Mes travaux pourraient constituer, pour les entreprises, un outil important à utiliser dans la formation des gestionnaires sur les stratégies d’intervention efficaces en cas de signes et de symptômes de problèmes de santé mentale chez les membres de leur personnel. Ils pourraient notamment aider les gestionnaires à mieux accompagner leur personnel afin de diminuer le surmenage, les trous de mémoire et les problèmes d’inattention au travail, ce qui pourrait influencer la manière dont les employées et employés perçoivent les facteurs de stress au travail et s’acquittent de leurs tâches. Conséquemment, un tel accompagnement pourrait aider les entreprises à réduire les coûts qu’engendrent les problèmes de santé mentale de leur personnel, comme ceux associés à l’absentéisme, à une diminution du rendement et à un taux de roulement élevé.