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Adam Tomaszewski : les clubs étudiants de Telfer et l’importance de redonner

Adam Tomaszewski pose en tenant le prix du Jeune donateur de TelferAdam Tomaszewski (B.Com. 2013) est vice-président des ventes chez Capital Meat. Ce diplômé de l’École de gestion Telfer s’implique autant aujourd’hui que lorsqu’il était sur les bancs d’école. Lors de ses études au baccalauréat en marketing, il a été président bénévole du Club des entrepreneurs de l’Université d’Ottawa, après avoir fait ses premières armes comme responsable du dîner d’affaires. Il a aussi été directeur des commandites de CASCO, et a reçu de nombreux prix et récompenses honorant son implication parascolaire. Aujourd’hui, il siège au comité consultatif du Club des entrepreneurs, et par ses activités philanthropiques, il soutient à son tour la communauté étudiante de l’École. Il est un modèle extraordinaire de soutien au développement de la relève en affaires, et c’est donc avec fierté que nous lui remettons le prix Jeune donateur de l’année pour toutes ses contributions à son alma mater.  

Le Club des entrepreneurs de l’Université d’Ottawa et CASCO 

Adam Tomaszewski alors qu'il était étudiant à Telfer, tenant un gros chèque de CASCOLes étudiantes et étudiants de Telfer démontrent une motivation et une détermination impressionnantes lorsqu’elles et ils s’impliquent dans les différents clubs. Qu’il s’agisse d’organiser des événements de A à Z, de trouver des commanditaires, de vendre des billets ou de faire tout le processus de sélection de la relève, ces personnes doivent passer de longues heures dans la salle du club au pavillon Desmarais – en plus d’étudier et de se préparer aux examens. Il s’agit cependant d’une excellente manière d’acquérir des compétences indispensables et de vivre une expérience étudiante encore plus riche.  

Voilà justement ce qui a incité Adam Tomaszewski à s’impliquer au baccalauréat. « Je voulais aider la communauté étudiante, réseauter et exercer mon leadership dans un contexte où j’aurais davantage droit à l’erreur », explique-t-il en entrevue. Son parcours a commencé lorsqu’une autre personne du Club l’a choisi personnellement comme responsable du dîner d’affaires, un poste bien prestigieux, qui implique l’organisation de toutes les facettes de l’événement : réservation de la salle (le dîner a déjà eu lieu au Fairmont Château Laurier, au Centre national des Arts et au Musée canadien de l’histoire), choix d’une personne de marque du milieu des affaires pour une conférence, et vente de 100 à 200 billets. On compte notamment parmi les anciens conférenciers Wes Hall, fondateur de Kingsdale Advisors, et Amber Stratton et Jen Dalgleish, cofondatrices de Pure Yoga et de Pure Kitchen, à Ottawa.  

Adam a organisé son dîner d’affaires du Club des entrepreneurs de Telfer à l’Hôtel Westin, avec comme conférencier Joseph Nour, un autre diplômé de l’École qui, en plus de son MBA pour cadres de Telfer, a aussi obtenu son baccalauréat en sciences appliquées (génie électrique) à l’Université d’Ottawa. Conseiller aux entreprises et administrateur, l’homme d’affaires a aussi été pendant 13 ans le PDG de Protus IP Solutions. Il est maintenant directeur d’un projet immobilier de condos haut de gamme, The Conroy. Adam avait la responsabilité d’inviter Joseph Nour à faire une présentation au dîner d’affaires et d’organiser une expérience fluide.  

Il a su monter un superbe événement qui s’est déroulé impeccablement. L’organisation d’un événement d’une telle envergure lui a donné envie de devenir président du Club l’année suivante. Des années plus tard, il est toujours reconnaissant d’avoir eu cette expérience. Il n’a pas non plus dû peser longtemps la décision de s’impliquer dans CASCO, étant donné que l’organisme étudiant organise des événements philanthropiques pour soutenir le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO). En 23 ans, plus de 930 000 $ ont été amassés.  

Redonner à la communauté étudiante : un exemple de culture philanthropique 

Adam Tomaszewski redonne à Telfer chaque année depuis 2017, quelques années seulement après l’obtention de son diplôme. Lorsqu’il était dans le Club des entrepreneurs de Telfer, il a reçu le Prix d’entrepreneuriat Kevin-Vollett pour le rôle exceptionnel qu’il a joué comme responsable du dîner d’affaires. « J’ai pu constater à quel point ce genre de prix peut nous influencer aux études, non seulement pour l’aspect financier, mais pour la motivation qu’il entraîne, confie-t-il. Ça m’a incité à redonner à Telfer quand j’en aurais la possibilité et à créer un fonds de dotation pour que le prix puisse perdurer. Je voulais redonner financièrement à l’École, au bénéfice de l’expérience étudiante. » Depuis, les dons qu’il a faits ont soutenu beaucoup de membres de la communauté étudiante de Telfer qui participent à des activités parascolaires. En reconnaissance de sa générosité, Telfer lui remet le prix Jeune donateur de l’année.  

Telfer : un tremplin professionnel 

Adam Tomaszewski tenant son diplôme avec François Julien et une autre personneLe programme d’études d’Adam Tomaszewski était axé sur le marketing, et surtout sur la vente – deux domaines intrinsèquement liés, selon le jeune philanthrope. C’est d’ailleurs lors de ses études qu’il a commencé à travailler dans l’alimentation. Il a entamé sa carrière au Kraft Foods Group, où il a passé trois ans, avant de travailler encore trois ans à la Kraft Heinz Company. Il se trouve maintenant chez Capital Meat depuis cinq ans.  

« C’est en partie grâce à Telfer que je suis arrivé chez Kraft, souligne-t-il. L’entreprise participait au salon de l’emploi de l’École, et j’ai donc pu me faire connaître auprès d’elle. » Le Centre des carrières de l’École de gestion Telfer l’a aidé à peaufiner ses compétences d’entrevue et à se préparer pour l’entretien qui lui a permis de décrocher un stage de vente quatre mois très convoité, pour lequel il était ambassadeur étudiant entre Kraft et Telfer. « C’est par le Centre des carrières que j’ai obtenu mon stage, qui m’a aidé à lancer ma carrière. »  

Après avoir brillé tout l’été dans ses fonctions, il s’est vu offrir un emploi à temps plein à la fin de ses études. Il a eu la responsabilité des ventes et de la distribution de toute la gamme de produits Kraft pour 32 commerces de détail d’alimentation à grande surface. Ses connaissances en marketing acquises à Telfer combinées à son expérience en vente lui ont permis d’obtenir de nombreux prix pendant sa carrière chez Kraft, notamment celui de Représentant de l’année, le prix de Maître marchandiseur de la FCEI et deux premiers prix lors de concours de marchandisage promotionnel à grande échelle. Maintenant, en tant que vice-président des ventes chez Capital Meat, où il est aussi associé, il se penche sur la stratégie marketing en plus de ses tâches en vente.  

Pourquoi la vente en gros en alimentation? 

Souvent, après des études commerciales, beaucoup se dirigent vers des postes en comptabilité ou en finances chez les Quatre Grands (KPMG, Deloitte, EY, PwC) ou dans un cabinet de services-conseils comme McKinsey. En marketing, il n’est pas rare de voir des gens attirés par le secteur alimentaire entreprise-consommateur après leurs études, mais les personnes qui se dirigent vers la vente en gros sont moins nombreuses, même si les visites à l’épicerie et la consommation de produits de compagnies comme Kraft Heinz font partie du quotidien. « Ce que j’aime du secteur alimentaire, c’est qu’il y a du nouveau tous les jours, explique Adam Tomaszewski. Les prix sont toujours en fluctuation, les occasions doivent être saisies rapidement, c’est un milieu concurrentiel et la demande est très stable. » Après avoir travaillé chez Kraft, géant de l’industrie avec des marques à l’influence bien établie, Adam apprécie le caractère concurrentiel de la vente en gros de viande, qui demande de mettre davantage de l’avant le service offert que la marque.  

Le commerce interentreprises en alimentation 

Capital Meat est un grossiste en viandes d’Ottawa, au service des régions de l’est de l’Ontario et de l’ouest du Québec depuis plus de 40 ans, qui fait dans la distribution de bœuf, de volaille, de porc, d’agneau et de veau d’élevages canadiens. Le père d’Adam Tomaszewski s’est joint à l’entreprise à la fin des années 1980, gravissant les échelons de vendeur à associé. Aujourd’hui, Adam travaille à ses côtés, en compagnie d’une équipe et d’une troisième personne associée, pour faire croître encore cette entreprise locale devenue une initiative familiale. « Depuis l’obtention de mon diplôme, ma carrière a surtout été axée sur les produits de consommation courante, vu que j’étais chez Kraft à mes débuts. Maintenant, je me concentre sur les marchandises, mais au bout du compte, on reste dans l’alimentaire et dans la collaboration avec les détaillants, toujours en contexte de commerce interentreprises. »  

Questionné sur ses perspectives d’avenir, il répond envisager de rester chez Capital Meat encore longtemps. Lorsqu’il a quitté Kraft, il s’est lancé à fond. Comme associé, il pense aux objectifs à long terme de l’entreprise qui en assureront la croissance et la réussite, par l’anticipation des tendances et des préférences de consommation pour avoir une longueur d’avance sur la concurrence, accroître le pouvoir d’achat et offrir le meilleur service à la clientèle possible.  

Des compétences d’entrepreneuriat mises à profit pour une entreprise locale établie 

Adam Tomaszewski affirme avoir toujours eu une fibre entrepreneuriale – ce n’est donc pas étonnant qu’il soit devenu président du Club des entrepreneurs. Alors qu’il était encore aux études, il a cofondé plusieurs initiatives. Toutefois, il a également réussi à trouver sa propre façon de canaliser son dynamisme et sa détermination après l’obtention de son diplôme, en travaillant pour une entreprise établie.  

« À l’université, beaucoup de personnes arrivent en ayant en tête toutes les grandes entreprises qui sont parties de zéro. Mais il existe une foule d’excellentes entreprises locales qui ont été établies depuis les dernières 30 à 50 années, qui disposent d’énormément de ressources et d’infrastructures, et dont les propriétaires maintenant d’un certain âge préparent leur retraite. »  

Adam encourage ceux et celles qui se passionnent pour l’entrepreneuriat à Telfer d’envisager l’occasion inappréciable de faire passer une petite entreprise locale à la prochaine étape de son parcours par la multiplication de ses réseaux de distribution et de commercialisation. C’est exactement ce qui l’a mené à la carrière qui le comble aujourd’hui, lui qui s’est joint à Capital Meat après avoir fait tous ses apprentissages sur le secteur chez Kraft.

Voilà d’ailleurs un autre conseil qu’il offre si vous étudiez en affaires : trouvez-vous un emploi dans un secteur qui vous intéresse, apprenez le plus possible, puis appuyez vos propres initiatives entrepreneuriales sur vos apprentissages au lieu de tenter de réinventer la roue et de partir de zéro à l’université. « En connaissant réellement le secteur et ses besoins avant de vous lancer, vous diminuerez vos chances d’échec. »  

Redonner à son université pour soutenir la nouvelle génération en affaires 

Adam Tomaszewski pose avec Stéphane BrutusAu baccalauréat, un dilemme se pose toujours : mettre tous ses efforts sur les études, ou s’impliquer davantage dans les activités parascolaires? Selon Adam Tomaszewski, les deux sont tout aussi importants. « Un bon réseau alors qu’on est encore aux études, c’est l’un des atouts les plus précieux qu’on peut avoir. On peut le bâtir en participant aux activités de clubs ou en s’impliquant dans les comités, dans un contexte où les erreurs sont permises, contrairement au travail. »  

Ce professionnel de la vente et du marketing encourage les membres de la communauté étudiante à faire preuve de créativité, à se dépasser et à essayer des choses en dehors du parcours professionnel anticipé : en variant les tâches et les rôles, on se découvre parfois de nouvelles passions. Alors qu’il s’impliquait dans le Club des entrepreneurs et CASCO et qu’il avait déjà accepté l’offre d’emploi de Kraft, Adam Tomaszewski trouvait de nouvelles ententes de commandites et continuait de recevoir de nouvelles offres professionnelles. « On ne s’implique pas pour essayer de dénicher un emploi par la bande, mais lorsque les gens voient nos forces à l’œuvre, ils sont impressionnés. Ça les attire et ça peut mener à des occasions qui nous permettent de nous réaliser pleinement. »  

Impliquez-vous cette année : renseignez-vous sur le Club des entrepreneurs et CASCO.

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Jeune diplômée du programme de baccalauréat en sciences commerciales spécialisé à l’École de gestion Telfer, Sonya Gankina a déjà amorcé sa carrière en tant que consultante et rédactrice en marketing numérique. Ses trois années d’expérience en agence cumulées pendant ses études l’ont aidée à fonder sa propre entreprise, où elle travaille avec de petites boîtes de la région comme de vastes sociétés au Canada et aux États-Unis. On peut la lire dans plusieurs publications de renom, et dans un blogue sur les arts et la culture à Ottawa. <br><br>Sonya Gankina is a recent graduate from the Honours Bachelor of Commerce program at the Telfer School of Management and has already begun her career as a consultant and writer in digital marketing. Armed with three years of agency experience earned while completing her studies, she has established her own business working with local businesses and large enterprises in Canada and the United States. She’s been featured in numerous respectable publications and also writes for an arts and culture blog in Ottawa.

Profile Photo of Sonya Gankina