3 conseils pour les étudiants au B.Com. à Telfer : d’une étudiante de 4e année à un étudiant de 1ère année
écrit par Yasmina Zeidan
Étudiante de 5e année au B.Com., gestion des ressources humaines
En tant qu’étudiante au B.Com. à Telfer, je me rappelle très bien chaque année passée à l’Université d’Ottawa, plus précisément à Telfer. La majorité des étudiants ne savent pas à quoi s’attendre lorsqu’ils arrivent en première année d’université, car, quel que soit l’endroit où ils ont fait leur secondaire, le milieu universitaire est très différent de la routine habituelle du secondaire.
Au fil des ans, je remarque que des connaissances essentielles, des conseils et de l’information m’auraient été bien utiles en première année, où tout change et devient déroutant. C’est pourquoi j’ai fait une liste de trois conseils qui pourraient aider les étudiants de première année avant qu’ils commencent leur carrière universitaire. J’espère que cette information te sera utile comme elle me l’aurait été lors de ma première année.
Conseil no 1 : Sois prêt à ajuster tes stratégies d’étude
La première année est la plus ambiguë, car elle est généralement différente pour la plupart des étudiants. Cependant, la majorité peut attester se sentir choquée, confuse, et comme si elle essayait de réapprendre à marcher. La plupart d’entre nous avons une bonne idée de comment étudier grâce à nos cours du secondaire, cependant, il y a beaucoup plus de matière à apprendre sur une courte durée à l’université.
Par ailleurs, tu remarqueras que selon les cours ou même selon les professeurs, ta méthode d’étude sera différente. Par exemple, un cours qui comprend beaucoup de lectures te demandera de lire tes manuels chaque semaine. Si tu écris tes notes de cours sur un ordinateur, tu voudras aussi le faire pour toutes tes notes de lecture; cela facilitera ta session d’étude en vue des examens. Dans tes cours plus pratiques, tels que comptabilité générale et comptabilité de gestion, il vaudra mieux que tu écrives tes notes à la main, car au lieu de faire des lectures hebdomadaires, tu feras des exercices sur du papier. Par conséquent, tu devras envisager d’adapter ta stratégie d’étude pour chacun de tes cours. D’ailleurs, il est possible que ta stratégie soit différente de tes amis, ce qui est très normal.
Si possible, trouve une méthode de prise de notes pour tous tes cours dès la première semaine. Plus tôt tu t’y prends, plus facile ce sera d’étudier pour tes examens de mi et de fin de session. Ça peut paraître tout simple, mais c’est essentiel pour ne pas être trop débordé pendant la période d’examen de mi-session et avoir à trop travailler pour organiser tes notes, alors que tu devrais étudier. Bref, ne manque pas l’explication du plan de cours!
Conseil no 2 : Sois à l’affût des opportunités à ta disposition
Outre les cours et les études, la première année est consacrée à l’exploration et à l’apprentissage de soi-même. Tu entres dans un tout nouveau monde, où des occasions s’offrent à toi en permanence : être membre ou même délégué de première année d’un club à Telfer, faire du bénévolat pour des clubs en dehors de Telfer, trouver un emploi sur le campus, ou participer à des événements et des ateliers organisés par le Centre des services aux étudiants de Telfer, comme le programme de mentorat ou le Centre des carrières de Telfer.
Ne te laisse pas abattre! Selon le type de personne que tu es, tu voudras peut-être attendre l’année suivante pour t’inscrire à des activités parascolaires, ou tu voudras en rejoindre autant que possible le jour de ton arrivée. Il n’existe pas de mauvaise stratégie, tant que tu ne te limites pas dans ton exploration de nouvelles opportunités pendant trop longtemps, qu’il s’agisse d’activités parascolaires ou simplement de participer aux événements sur le campus. Tu apprendras assez vite que Telfer regorge d’opportunités à t’offrir, et donc, pour tirer le meilleur parti de ton expérience universitaire avant que tu obtiennes ton diplôme, participer à des événements qui t’intéressent ou à des activités parascolaires contribuera grandement à ton épanouissement personnel et professionnel.
Conseil no 3 : Le mauvais stress n’est pas inévitable
C’est bien connu, l’université c’est stressant. La plupart d’entre nous suivront quatre ou cinq cours par trimestre, chacun demandant beaucoup de temps et d’énergie. Il peut être extrêmement difficile de maintenir un équilibre entre les cours, les activités parascolaires, la vie sociale, les tâches ménagères, cuisiner et préparer des repas, le sport, les déplacements et tout le reste. Il est important de réaliser qu’il est irréaliste de pouvoir atteindre l’équilibre parfait, que ce soit en tant qu’étudiant, adulte actif, parent, etc. Par conséquent, au lieu de stresser sur ton manque d’organisation, consacre plus ce temps à créer une routine qui correspond à ton mode de vie et à tes priorités. Plus tu seras conscient de ta situation, plus tu seras proche d’un parfait équilibre (mais souviens-toi que notre vie ne pourra jamais être parfaitement méthodique et que c’est normal!).
Un autre élément important à considérer est que l’université, bien que stressante, ne doit pas être un fardeau pour ta santé mentale et physique. La « culture du stress » est malheureusement souvent acceptée à l’université avec que la souffrance est dite normale. Il n’est pas nécessaire de souffrir pour être un bon étudiant.
Je classe souvent le stress en deux catégories : le stress négatif et le stress positif. Le stress positif est inévitable, car l’université est un environnement angoissant, trépidant et très chargé, et il est BON de vivre un stress qui te pousse à travailler efficacement, à être organisé et à prendre de bonnes décisions sur la façon dont tu passes ton temps. Le stress négatif, en revanche, est un stress éprouvant qui nuit à ta santé mentale et physique. Il survient lorsque nous ne prenons pas les mesures nécessaires, donc il n’est PAS inévitable. Tu peux réussir tes études universitaires sans avoir à nuire à ta santé physique et mentale. Tu n’as pas à passer des nuits blanches à étudier pour tes examens et à compromettre ta vie sociale pour réussir.
En première année, nous apprenons encore à gérer notre temps, à déterminer quelle routine nous convient le mieux et à prendre conscience de nos priorités et de nos limites. Par conséquent, attends-toi à vivre du stress, mais pas à en souffrir négativement. Sois patient avec toi-même, sois auto-veillant et tire le meilleur parti de ton stress positif.
Lorsque j’étais en première année, et même en deuxième année, j’étais constamment stressée, dépassée et anxieuse, car je ne savais pas quelle était ma méthode d’étude ou mes priorités, et comment gérer mon temps. Tous les étudiants passent par là quand ils commencent l’université. Cependant, j’aurais pu réduire ce mauvais stress en étant plus réaliste avec moi-même et en me disant que je suis encore en train d’apprendre qui je suis, quelles sont mes priorités et quel genre d’étudiante je suis.
Ce qui a aggravé mon niveau de stress, d’ailleurs, était le fait que je n’avais aucune idée des trois conseils mentionnés ci-dessus. J’ai compris trop tard que je devais créer une stratégie d’étude pour chaque cours dès la première semaine de cours, que je ne devais pas comparer mes méthodes et ma routine à celles de mes amis, et quelle était la différence entre le bon et le mauvais stress. Par conséquent, j’espère qu’en lisant ces conseils, tu seras mieux préparé mentalement et plus informé sur ce à quoi t’attendre et quoi faire lors de ta première année universitaire.
Bonne chance et n’hésite pas à me contacter ou à contacter le Centre des services aux étudiants de Telfer si tu as besoin de trucs, de conseils et d’aide!