Aujourd'hui, le public, les investisseurs et les divers gouvernements s'inquiètent de l'impact social et environnemental des entreprises et de la manière dont elles sont tenues responsables. C'est pourquoi les entreprises font de la responsabilité sociétale des entreprises une priorité stratégique. Elles peuvent choisir de soutenir des organismes de bienfaisance locaux, s'engager à utiliser des matériaux biodégradables ou s'occuper davantage du bien-être de leurs employés.
Des recherches ont démontré que les facteurs institutionnels incitent également les entreprises à relever les plus grands défis de la société et à avoir un impact positif sur leurs communautés. Ces facteurs institutionnels sont toutefois façonnés par des contextes socioculturels uniques, propres à chaque pays, qui, à leur tour, affectent les régulations gouvernementales, la gouvernance d'entreprise et les motivations des dirigeants à s'engager dans la responsabilité sociale des entreprises. Walid Ben Amar, professeur à l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa, et une équipe de chercheurs de l'Université Clermont Auvergne, de l'Université de Toronto et de HEC Montréal ont examiné l'effet en cascade de ces trois niveaux (institutions de l'État, entreprise et PDG) et la manière dont ils influencent directement et indirectement les entreprises pour qu'elles assument leur responsabilité sociale ou les en empêchent.
Leurs résultats montrent que même lorsque les réglementations gouvernementales n'encouragent pas les entreprises à s'engager dans la responsabilité sociale des entreprises, les gestionnaires et les PDG peuvent encore contrebalancer les obstacles institutionnels et viser un impact positif sur leurs sociétés.
Pour en savoir davantage sur la façon dont ces trois facteurs jouent un rôle dans la responsabilité sociale des entreprises, lisez l'article de La Conversation publié par les professeurs Sylvain Marsat, Aida Wahid, Claude Francoeur et Walid Ben Amar.