« Il y a manifestement un mouvement parmi les étudiants du MBA, qui veulent élever la barre en ce qui concerne la déontologie, de dire Harley Finkelstein, le principal maître d’œuvre du nouveau serment. Nous avons trouvé que le moment se prêtait à merveille à la création d’une version canadienne du serment », ajoute-t-il.
Au Canada, la notion de serment professionnel pour les nouveaux diplômés en gestion n’est pas nouvelle. Mais la crise financière qui fait rage depuis un an aux États-Unis a suscité un intérêt renouvelé pour ce projet.
Michael Miles, directeur du programme de MBA et professeur à l’École Telfer, qui a prêté main?forte à un grand nombre d’entreprises nord-américaines et étrangères en matière de formation supérieure en gestion, a agi comme conseiller auprès des étudiants pendant la rédaction du serment.
« Ces diplômés voient le monde d’un autre œil. Certes, ils veulent réussir en affaires, mais ils ne sont pas prêts à sacrifier ce qu’ils valorisent autant que le profit. Le serment montre qu’ils veulent agir différemment »,
déclare-t-il.
La collation des grades aura lieu le 25 octobre 2009 au CNA, à Ottawa. Par la suite, les étudiants du MBA se retrouveront au pavillon Desmarais de l’École de gestion Telfer pour prêter serment à l’occasion d’une réception.
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Christian Coulombe
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