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La reprise économique mondiale dépendra de manière disproportionnée de la capacité des entreprises familiales à gérer efficacement les transitions avec les nouvelles les générations. Celles-ci englobent 60 % de la main-d’œuvre mondiale, représentent les deux tiers des entreprises dans le monde et sont responsables de plus de 66 % du P.I.B. mondial. Les professeurs Peter Jaskiewicz et Sabine Rau de l’École de gestion Telfer abordent cette question de la transition entre les générations dans un nouvel ouvrage qui sera lancé dans le cadre du Forum mondial de l'investissement qui se tiendra cette semaine à Genève, en Suisse.
Intitulé Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask, le livre présente les détails de nombreuses années de recherche et d’expérience pratique menées à l’échelle internationale à propos des défis particuliers auxquels font face les entreprises familiales. Les solutions doivent non seulement tenir compte des enjeux transitionnels, mais aussi tirer parti des talents des nouvelles générations afin de remédier aux effets économiques dévastateurs de la pandémie.
« Sans un redressement vigoureux et durable des entreprises familiales, il n’y aura tout simplement pas de reprise économique mondiale, de dire le professeur Jaskiewicz. Nos travaux montrent la voie à suivre, en s’appuyant sur les pratiques exemplaires, pour guider les entreprises dans le processus de transformation intergénérationnel et donner les moyens aux nouvelles générations d’assumer les responsabilités de gestion avec succès, tout en stimulant l’emploi et la croissance mondiale. »
Le nouvel ouvrage explore les questions les plus importantes auxquelles les propriétaires d’entreprises familiales et les nouvelles générations doivent répondre afin de créer des sociétés durables et capables d’innover dans un monde postpandémie. Fort de l’apport de quelque cent collaborateurs provenant de 27 pays, le livre présente les pratiques exemplaires, des exemples concrets ainsi que des questions essentielles visant à susciter la réflexion. Ces commentaires d’experts proviennent de membres des entreprises familiales les plus importantes du monde, dont Auchan (France), Saputo (Canada) et Sabra (Israël) ainsi que de divers spécialistes universitaires travaillant dans des écoles de gestion renommées telles que Kellogg, IMD et INSEAD.
"La prochaine génération provenant d'entreprises familiales est désireuse et bien équipée pour faire passer les entreprises de leur famille au niveau supérieur", déclare la professeure Rau. "Notre livre les aide à poser des questions pertinentes, à discuter des réponses et à offrir davantage de matière à réflexion."
Les professeurs Jaskiewicz et Rau présenteront les conclusions de leurs travaux au cours du Forum mondial de l’investissement, tenu dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et développement (CNUCED), durant une allocution qui servira de toile de fond au lancement du livre. Selon les universitaires, les propriétaires d’entreprises et les membres du Family Business Network qui ont eu la chance de consulter l’ouvrage en avant-première, il s’agit d’un des livres les plus influents sur le sujet.
Les Nations Unies invitent le Forum mondial de l’investissement à présenter de solides recommandations axées sur le développement durables afin de permettre à l’économie mondiale de se remettre de la pandémie. Les conclusions du forum seront passées en revue au cours des débats de la 76e Assemblée générale des Nations Unies sur les stratégies mondiales. Aujourd’hui, le 7e Forum mondial de l’investissement de la CNUCED explorera la façon dont les gouvernements et les chefs d’entreprises peuvent investir dans une relance durable et s’attaquer aux principaux défis auxquels fait face actuellement le secteur du développement et de l’investissement à l’échelle mondiale.
Le livre peut être précommandé actuellement en Amérique du Nord (et pourra l’être bientôt en Europe, en Asie, en Océanie et en Afrique du Sud), et la version imprimée sera disponible au début du mois de décembre. Toutes les redevances seront versées au Fonds de la Telfer Nation en vue de soutenir la prochaine génération d’étudiantes et d’étudiants de l’École de gestion Telfer. Celui-ci soutient des activités et des occasions telles que des compétitions de cas d’affaires, des stages et des clubs étudiants qui enrichissent l’expérience étudiante en dehors de la classe.
Témoignages au sujet du livre Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask
« Quand Sabine et Peter m’ont approché au sujet de cet ouvrage, le moment n’aurait pas pu être mieux choisi. Le FBN s’apprêtait à célébrer le 20e anniversaire de sa communauté Nouvelles générations. Or, ce n’est pas qu’un simple livre. Il s’agit d’un guide utile et pratique qui pose des questions pertinentes et offre des conseils concrets sur la façon de relever les défis complexes auxquels font face les nouvelles générations au quotidien. »
— Alexis du Roy de Blicquy, P.-D. G. de Family Business Network (Suisse)
« Cet ouvrage très utile est un cadeau pour les nouvelles générations des familles entrepreneuriales. Chaque chapitre est un bijou et l’ensemble est une lecture incontournable. »
— John Davis, directeur de la faculté, programmes pour les entreprises familiales, Sloan School of Management du MIT (États-Unis)
Extrait du livre
« Pourquoi beaucoup de nouvelles générations ne parviennent-elles pas à assumer la succession de l’entreprise familiale? L’une des raisons est l’incapacité à se faire accepter par les employés et les dirigeants de longue date ou par les fournisseurs, les banques ou les clients [...] et sans cette acceptation par les principaux acteurs, les ressources ne seront pas accessibles, que ce soit sur le plan des finances, de l’information, des connaissances ou autres. Obtenir l’acceptation est crucial [...], car pour réussir il faut prendre le temps de discuter avec le plus grand nombre possible d’employés, de gestionnaires, de clients et de fournisseurs, de les écouter attentivement sans trop faire de promesses et, enfin, de créer des alliances. » [Traduction]
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Les diplômées de Telfer Kim Ades (MBA 1993) et Nichole Grenier (B.Com. 1990) expliquent comment surmonter l’anxiété à la veille d’une entrevue et utiliser des stratégies vraiment efficaces pour faire bonne impression.
Kim Ades : Trois étapes pour surmonter la peur de se faire évaluer en entrevue
Présidente-fondatrice de Frame of Mind Coaching, Kim Ades détient un baccalauréat avec majeure en psychologie et un MBA de l’Université d’Ottawa. Elle s’intéresse depuis toujours aux déclencheurs du stress et de l’anxiété. « L’anxiété peut survenir lorsqu’on anticipe un revers, qu’on se prépare à une entrevue, à une présentation au travail ou à un événement marquant dans notre vie », explique-t-elle.
La diplômée accompagne des cadres depuis une vingtaine d’années; elle les guide dans une démarche en trois étapes pour surmonter l’anxiété générée par la peur de l’échec, ou de la réussite! La première étape consiste à décrire ce que l’on vit lorsqu’on échoue. « Je leur demande de se représenter le pire scénario imaginable, une situation de flop monumental », explique-t-elle. Elle les invite ensuite à écrire ce qu’ils ressentent dans un journal et à le partager avec elle, tâche que beaucoup estiment particulièrement difficile.
Deuxième étape : ne pas faire abstraction des sentiments pénibles qui viennent souvent avec la préparation à une entrevue d’embauche. Elle appelle plutôt les candidates et candidats à s’attaquer de front à la possibilité de faire chou blanc. « Je leur demande de visualiser une entrevue ratée, puis de s’imaginer en train de se relever. » Cet exercice de visualisation les aide à acquérir la résilience et la force dont ils ont besoin pour faire face à une évaluation négative.
La dernière étape, elle, consiste à se représenter une réussite totale. Elle les encourage à se voir arriver en entrevue, répondre correctement à toutes les questions et sortir de l’expérience en sachant qu’ils viennent d’accorder leur meilleur entretien d’embauche à vie.
Nichole Grenier : La préparation, stratégie par excellence pour se montrer sous son meilleur jour
Nichole Grenier est fondatrice de Grenier Executive & Business Coaching et diplômée de l’École de gestion Telfer avec majeure en comptabilité. Après plusieurs années sur le terrain en tant que comptable agréée, elle s’est fait demander pourquoi elle se concentrait davantage sur les gens que sur les chiffres. Son amour des relations interpersonnelles l’a incitée à se réorienter en ressources humaines pour accompagner les gens sur le plan professionnel.
Selon elle, ceux et celles qui font de l’accompagnement et de la recherche sur les effets de l’anxiété en entrevue ne doivent pas simplement s’intéresser à la personnalité, mais aussi à la façon dont la culture, le genre et l’âge agissent sur la crainte de se savoir évalués. « L’entrevue est une grande source de stress qui peut provoquer toutes sortes de réactions. » Il y a de multiples façons de bien se positionner en entrevue, souligne-t-elle, mais la réussite est avant tout une question de préparation et de pratique. Les simulations d’entrevue avec ses proches ou une personne qui s’y connaît en la matière aident notamment à y arriver. « C’est en se préparant adéquatement qu’on met toutes les chances de son côté. »
Nichole recommande de faire ses recherches sur l’employeur et sa culture organisationnelle. « En quoi consiste la culture, et comment comptez-vous vous y intégrer? Par exemple, travailleriez-vous dans des bureaux au code vestimentaire strict ou décontracté? »
Elle leur conseille aussi d’analyser attentivement la description de poste pour en faire ressortir les principales compétences recherchées. En décodant ce que cherche l’employeur, on peut mieux démontrer que l’on détient les aptitudes, les compétences et l’expérience exigées pour l’emploi. « Même s’il vous manque un exemple pour un des éléments sur la liste, vous pouvez réfléchir à des compétences transférables acquises dans le cadre d’un autre poste. »
Les conseils de nos deux diplômées pour impressionner les employeurs tout en restant soi-même
Kim Ades et Nichole Grenier ont ajouté leur grain de sel à la nouvelle étude cosignée par Silvia Bonaccio, professeure titulaire à l’École de gestion Telfer. L’équipe de recherche y avance que certaines personnes anxieuses sont susceptibles de déformer la vérité pour impressionner un employeur potentiel. Les deux diplômées avaient de précieux conseils pour faire bonne impression tout en jouant franc-jeu en entrevue.
Prouvez ce que vous avancez
Les personnes extraverties qui souhaitent faire sensation en entrevue n’ont pas nécessairement à mettre la pédale douce pour décrire leurs bons coups, estime Kim. Par contre, elle leur conseille de fournir des données tangibles et vérifiables à l’appui. Par exemple : « L’an dernier, j’ai fait bondir les recettes de l’entreprise de 50 %. »
Renforcez votre crédibilité
Nichole recommande de se préparer à raconter certaines de ses expériences et, idéalement, à fournir le nom et les coordonnées d’une personne en mesure de confirmer ses dires pour accroître sa crédibilité tout en se montrant à la hauteur du poste. On peut aussi faire excellente impression en racontant ses tours de force au comité de sélection. « Vous avez récemment optimisé un processus qui touche un millier d’employés? Dites-le! », conseille-t-elle.
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la curiosité
Kim se veut rassurante envers les personnes introverties : il n’y a pas de mal à rester soi-même. « En tant qu’introvertie, je crois que la curiosité et l’intérêt qu’on manifeste en entrevue comptent parfois plus qu’un penchant pour l’extroversion. » Lorsque quelqu’un démontre un intérêt réel pour l’organisation et sa mission, l’employeur peut évaluer non pas son expansivité, mais plutôt son état de préparation et sa compétence au regard du poste, ajoute-t-elle.
Faites preuve d’assurance
Nichole soutient elle aussi que les personnes introverties ont de quoi se montrer confiantes en entrevue. Il est important de souligner sa capacité à travailler en équipe et de pouvoir parler des réalisations collectives sans faire abstraction de ses collègues, mais on doit aussi s’exprimer au « je » pour démontrer en quoi on y a contribué. « L’employeur veut savoir ce que vous avez fait pour cultiver l’esprit d’équipe. Vous pouvez donc parler d’une excursion en vélo de montagne que vous avez fait avec votre équipe, mais si vous en êtes à l’origine, assurez-vous de le mentionner. » Se montrer trop modeste peut s’avérer risqué, surtout si l’on aspire à un poste de leadership.
Agissez selon vos convictions
Kim demande souvent aux candidates et candidats ce qu’ils souhaitent projeter, et si leurs actions vont en ce sens. « Les gens ont souvent tendance à agir à l’encontre de ce qu’ils veulent réellement. Il est important d’aider les personnes candidates à comprendre que déformer la vérité ne mène pas nécessairement au résultat recherché. » Nicole abonde dans le même sens : si une personne estime qu’il lui faut déformer la vérité pour obtenir l’emploi de ses rêves, elle devrait chercher à se faire accompagner pour trouver une autre façon d’y arriver. « À moins de convoiter un poste de cambrioleur, mieux vaut laisser la manipulation et les ruses de côté en entrevue », ajoute-t-elle à la blague.
Évaluez vous aussi votre employeur potentiel
Kim suggère de s’inspirer de ce que l’on aura appris pendant le processus de recrutement pour évaluer mentalement l’organisation en question. Nichole, elle, estime que les personnes qui font leurs recherches seront prêtes à poser les bonnes questions pour déterminer si elles souhaitent bien travailler à cet endroit.
L’anxiété vous tenaille avant une entrevue? Préparez-vous, exercez-vous et dominez votre peur de vous faire évaluer.
Kim Ades (Frame of Mind Coaching) a développé une méthode d’encadrement pour aider les têtes dirigeantes et les propriétaires d’entreprise à devenir de meilleurs leaders. À propos de Kim Ades (en anglais)
Nichole Grenier (Grenier Executive & Business Coaching) propose des services d’encadrement sur mesure aux groupes, aux équipes et aux personnes qui souhaitent optimiser leur potentiel, surmonter des obstacles et optimiser leur rendement. À propos de Nichole Grenier (en anglais)
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Version originale anglaise publiée sur LinkedIn le 14 mai 2021
Nous sommes ravis d’annoncer la publication du rapport intitulé Entrepreneurship Policies through a Gender Lens par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce rapport, qui arrive à point nommé, regroupe 27 notes de réflexions sur des questions politiques de longue date concernant le soutien à l'entrepreneuriat féminin. Les données de l'OCDE et les commentaires de la rédaction renforcent les conclusions de ces notes. Ce rapport intéressera les femmes entrepreneures, les décideurs, les défenseurs de l’entrepreneuriat féminin et les universitaires, à un moment où il est nécessaire d'avoir des points de vue fondés sur des preuves pour conduire les mesures de redressement post-pandémie.
Contexte
Ce rapport est le fruit d’une collaboration entre l’OCDE et le Global Women’s Entrepreneurship Policy Research Project (Global WEP), un réseau de chercheuses chevronnées provenant de plus de 34 pays. Le projet a été dirigé par Jonathan Potter (chef de la Entrepreneurship Policy and Analysis Unit) de l’OCDE, la professeure Colette Henry, présidente de Global WEP - (Institut de Technologie de Dundalk, Irlande; présidente, Global WEP), la professeure Susan Coleman (Université de Hartford, États-Unis) et la professeure Barbara Orser (Université d’Ottawa, Canada). Des extraits du sommaire exécutif suivent.
Qu’apprendrez-vous de ce rapport?
Les enjeux relatifs à l’entrepreneuriat féminin sont devenus encore plus pertinents, alors que la pandémie de la COVID-19 menace de faire reculer de 20 ans l’entrepreneuriat féminin. Les notes contenues dans ce rapport couvrent un éventail de défis politiques, notamment en ce qui concerne les institutions formelles et informelles, l’accès au financement, l’accès aux compétences et à la conception de politiques, et les instruments politiques qui peuvent être utilisés pour les relever. Les notes soulignent les principes fondamentaux et les bonnes pratiques à suivre dans la conception et la mise en œuvre des politiques.
Ce rapport offre également un aperçu de l’état de l’entrepreneuriat féminin dans les pays de l’OCDE et ailleurs, en utilisant des indicateurs ventilés par genre sur la création d’entreprises, le travail autonome et les obstacles au démarrage, à la pérennité et à la croissance des entreprises. Ces indicateurs illustrent les écarts entre les genres dans l’entrepreneuriat, non seulement dans les taux d’activité, mais aussi dans la proportion d’entrepreneurs qui créent des emplois pour d’autres personnes. Les écarts persistants entre les genres appellent les politiques publiques à continuer de s’attaquer aux inégalités de genre dans l’entrepreneuriat.
Dans l’ensemble, ce rapport fournit une source importante de nouvelles réflexions pour aider les décideurs et militants politiques qui cherchent à renforcer les interventions holistiques à l’appui de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que pour encourager et faciliter l’apprentissage par les pairs à travers le monde.
Points saillants du rapport
Les conclusions de ce rapport font valoir que les politiques et les programmes entrepreneuriaux dominants ne sont pas neutres du point de vue du genre. Des approches explicites sont nécessaires pour éliminer les obstacles à l’entrepreneuriat qui sont vécus différemment par les hommes et les femmes, et pour veiller à ce que les femmes aient un même accès au soutien politique destiné aux entrepreneurs.
D’une certaine manière, cette réalité est reconnue par le large éventail d’interventions politiques dédiées aux femmes entrepreneures qui ont été mises en place à l’échelle internationale dans de nombreux contextes. Les interventions abordent les obstacles dans les domaines de la culture et des compétences entrepreneuriales, de l’accès au financement, des réseaux et écosystèmes entrepreneuriaux, des institutions réglementaires, ainsi que sur les approches de conception et de mise en œuvre de politiques visant à atteindre l’égalité des genres. Ces approches illustrent la nature dynamique de la politique de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que le progrès réalisé alors que les décideurs reconnaissent les besoins et les contributions des femmes entrepreneures.
Cependant, les initiatives de politique d’entreprise des femmes sont souvent fragiles - limitées dans le temps, à petite échelle, éparses, axées sur les symptômes - et ne sont pas suffisamment soutenues par une vision et un cadre véritables pour l’entrepreneuriat féminin. Pour combler ces lacunes, il faut accroître la sensibilisation et les connaissances au sujet des politiques qui mobilisent et soutiennent les femmes entrepreneures dans les écosystèmes entrepreneuriaux. L’adhésion à des politiques d’entrepreneuriat sans distinction de genre ne permettra pas d’obtenir les avantages qui découleront d’une véritable stimulation de l’égalité des chances dans l’entrepreneuriat.
Il y a trois grandes priorités pour l’élaboration de nouvelles politiques :
Des cadres stratégiques communs pour l’entrepreneuriat féminin doivent être adoptés
Dans certains pays, les cadres politiques pour l’entrepreneuriat féminin sont bien développés et les programmes pour les femmes entrepreneures contribuent efficacement à la réalisation des priorités et des objectifs globaux énoncés dans ces cadres. Cependant, dans d’autres pays, les politiques d’entrepreneuriat féminin sont incomplètes ou inefficaces, souvent parce que les programmes ne sont pas conformes aux objectifs de la politique mondiale; les gouvernements devraient en faire plus pour renforcer les cadres politiques. Ils doivent également consacrer davantage de ressources pour veiller à ce que les programmes s’appuient sur des cadres et soient durables à long terme.
Les interventions politiques en faveur de l’entrepreneuriat féminin doivent refléter le contexte
Les gouvernements doivent veiller à ce que les interventions politiques soient adaptées au contexte institutionnel, culturel et social. Les notes de réflexions politiques décrivent des contextes très différents, notamment des pays développés où les inégalités entre les genres persistent, mais sont relativement subtiles au sein de pays avec un régime fortement patriarcale. La politique d’entrepreneuriat féminin peut être efficace dans n’importe quel contexte, mais les objectifs, les instruments et les mécanismes d’exécution doivent être choisis en conséquence.
Plus de données d’évaluation sont nécessaires comme fondation pour l’expansion des initiatives stratégiques
De nombreux pays ont mis en place une grande variété d’instruments de politique et d’approches d’exécution. L’un des principaux défis consiste à évaluer l’efficacité de ces approches dans différentes situations et dans différentes combinaisons, et à évaluer et à transférer les approches les plus efficaces. Il faut davantage de preuves sur l’efficacité du soutien à l’entrepreneuriat féminin dans différents contextes. Cela comprend, par exemple, les répercussions des mesures de formation et de mentorat, le financement et le rôle des mesures qui influencent les conditions institutionnelles sous-jacentes. Il faut aussi savoir à quel point les mesures doivent être appliquées en bloc. L’absence de preuves d’évaluation est une occasion manquée d’apprendre des interventions politiques à fort impact et pourrait contribuer à la vulnérabilité du financement des programmes d’entrepreneuriat féminin.
Téléchargez le rapport Entrepreneurship Policies through a Gender Lens
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Rédigé par Mirou Jaana, professeure titulaire à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, et directrice du programme de maîtrise en gestion des soins de santé. Cet article a d'abord été publié sur Options Politiques le 5 mai 2021.
Il est impossible d’imaginer le monde d’aujourd’hui sans Internet, sans transactions numériques, sans vidéoconférences ou sans communications avec la famille et les collègues au moyen d’un ordinateur ou d’un cellulaire. Pourtant, nous vivons toujours avec l’idée que notre système de soins de santé n’a pas d’échange d’information électronique transparent entre les organismes de soins de santé, les fournisseurs et les patients. Bien que certains progrès aient été réalisés à cet égard, c’est une réalité qui, aujourd’hui, persiste à divers degrés.
Ce fut un long voyage. Les services de santé ont suivi de près le parcours de la connectivité numérique, mais n’ont pas su profiter pleinement de la vague. Les raisons peuvent varier selon les points de vue des différents acteurs, mais une chose est certaine : il est difficile d’évaluer et de comprendre pleinement l’état de la connectivité numérique dans notre système de santé aujourd’hui.
Si nous examinons le système de santé comme une toile d’araignée, nous remarquons que des parties de cette toile sont bien construites et connectées, alors que d’autres sections sont moins bien ficelées. Au Canada, il y a d’importants écarts entre les provinces et les territoires en matière de connectivité numérique en santé, et la nature complexe du système de santé complique davantage la situation. Cette complexité se manifeste par une double compétence provinciale/territoriale et fédérale avec des politiques, un financement et des structures de remboursement bien institutionnalisées; une disparité numérique entre plus d’une dimension — rural contre urbain, génération âgée vs jeune, conditions sociales diverses; et une fragmentation déconcertante des services de santé.
Après les premiers efforts nationaux en matière de TI au Canada à la fin des années 1990, Inforoute Santé du Canada (ISC), un organisme indépendant sans but lucratif financé par le gouvernement fédéral, a été créé en 2001 avec le mandat de diriger les efforts nationaux en matière de TI. Cela comprenait l’élaboration d’un dossier de santé électronique interfonctionnel pour tous les Canadiens. Depuis sa création, l’ISC a reçu 2,45 milliards de dollars de financement fédéral et a joué un rôle actif et important en tant qu’investisseur stratégique dans des projets de TI en santé dans les provinces et les territoires, ce qui a contribué à améliorer la connectivité numérique. Ces investissements ont évolué au fil du temps et ont pris de l’ampleur, passant de projets liés à l’infrastructure à des projets axés sur les outils numériques utilisés par les cliniciens, ainsi que sur des applications permettant aux patients eux-mêmes de recueillir, d’extraire et de gérer leurs données liées à la santé.
Notre société a fait beaucoup de progrès sur le plan de la connectivité numérique en général. Selon Statistique Canada, 88 % des Canadiens et 60 % des personnes de 65 ans et plus possèdent un téléphone intelligent. La plupart des Canadiens (91 %) utilisent Internet et 75 % utilisent également des sites Web et des applications de réseaux sociaux.
Une étude récente a révélé qu’environ 40 % des Canadiens font le suivi d’un ou de plusieurs aspects de leur santé à l’aide de technologies de soins connectées. Cela témoigne de la demande croissante de la connectivité numérique dans les soins de santé. En retour, les organisations de santé instaurent de plus en plus de nouveaux systèmes et de nouvelles technologies sur les lieux de soins qui appuient la connectivité numérique. Environ 85 % des cabinets médicaux utilisent des dossiers médicaux électroniques (DME), et les hôpitaux ont accéléré l’implémentation du DME intégral qui remplace les systèmes non intégrés existants. Ainsi, l’Hôpital d’Ottawa, en partenariat avec cinq autres organismes de la région d’Ottawa, a opté pour le même système de DME qui permettra l’échange d’information rapidement et une meilleure connectivité et intégration de soins.
Selon l’ISC, l’utilisation de la télésanté a également augmenté au fil du temps, atteignant 1,5 million de consultations par année, mais cela représente encore une portion relativement faible de l’ensemble des services de santé. Depuis 2019, deux initiatives ont vu le jour et visent à améliorer la connectivité en matière de prescriptions électroniques et à appuyer l’accès des patients à leurs renseignements médicaux au moyen de portails pour les patients. Toutefois, ces initiatives en sont encore aux premières étapes, et leur développement varie considérablement d’une province à l’autre.
Malgré les progrès réalisés, des défis et des écarts considérables persistent, et l’accès aux renseignements médicaux est limité pour les patients. À moins de recevoir des soins d’un même organisme, d’un système intégré ou d’un réseau de fournisseurs de soins de santé, un patient qui navigue le système de santé constate que c’est souvent à lui de communiquer tous les renseignements pertinents liés à ses antécédents médicaux et les médicaments qu’il prend à chaque point de service. C’est particulièrement difficile dans le cas des personnes âgées atteintes de maladies chroniques qui interagissent fréquemment avec le système de santé.
Une étude récente sur l’utilisation de technologies mobiles de santé chez les personnes de 65 ans et plus, comparée à celle de la population adulte générale, révèle que la majorité des Canadiens qui utilisent des applications et dispositifs mobiles, comme les montres et bracelets intelligents pour l’autosuivi de leur santé, ne partagent pas ces données avec leur professionnel de la santé. L’adhésion aux programmes de télésoins pour la gestion de maladies chroniques demeure également limitée malgré l’abondance de données scientifiques démontrant son efficacité à réduire l’hospitalisation et les taux de mortalité, et à améliorer l’état clinique des patients. Le succès de l’intégration des programmes pilotes de télésoins dans les soins standard, semblables à celui de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, est faible.
Selon l’Association médicale canadienne, l'interopérabilité des systèmes et l'intégration des informations dans l'ensemble des soins restent limitées. L’instauration de DME a progressé, mais seule une faible proportion des cabinets médicaux canadiens permet la communication électronique avec les patients. Par exemple, peu d'entre eux fournissent des demandes de rendez-vous et des renouvellements d’ordonnance électroniques. La transmission d’informations entre les omnipraticiens et les spécialistes, ou les hôpitaux et les maisons de retraite, et le partage des sommaires d’études cliniques ou des résultats des tests sont limités et incohérents.
De plus, les hôpitaux d'une même ville qui peuvent se transférer ou s'adresser mutuellement des patients ont parfois des systèmes de DME qui ne communiquent pas. Plus important encore, la connectivité numérique en contexte de soins de longue durée et aux aînés est minime. La récente pandémie de la COVID-19 a révélé les défis majeurs observés dans ces contextes par rapport à la correspondance entre les personnes âgées et leurs familles, les soignants et les fournisseurs de soins de santé. Elle a également mis en évidence les problèmes existants en matière de saisie et de partage en temps utile d'informations cliniques pertinentes avec d'autres organisations de soins de santé.
Une question évidente se pose : que faire maintenant? À ce stade, se regrouper et comprendre notre situation actuelle est essentiel pour façonner les décisions que nous prenons concernant l'état futur de la connectivité numérique dans le domaine des soins de santé.
Une vaste expérience et des données probantes issues de plus de 20 ans de projets de TI en santé dans toutes les provinces sont disponibles. Il nous revient d’exploiter ces connaissances pour éclairer les changements stratégiques et pratiques, et d’appliquer des principes de gestion fondés sur des données probantes alors que nous planifions les prochaines étapes. Le leadership fédéral est essentiel pour appuyer un exercice de planification stratégique à l’échelle nationale et permettre les changements de politiques et de règlements qui lui sont nécessaires. Le gouvernement canadien peut jouer un rôle important dans l’avancement du programme de santé numérique au moyen d’incitatifs et de politiques qui peuvent stimuler des changements nationaux pour combler le déséquilibre numérique et les écarts actuels.
En temps de crise, nous découvrons nos limites et nos capacités. La pandémie actuelle a démontré que le système de santé peut être agile et s’adapter rapidement en cas de besoin. En réponse à la COVID-19, la prestation des soins de santé a changé du jour au lendemain au Canada. Nous avons mis fin à l’inertie et avons fait ce qui était considéré comme impossible avant la pandémie en passant à la prestation de différents types de soins virtuels partout au pays. Les autorités sanitaires provinciales ont rapidement mis en place des codes de tarification pour couvrir les services de santé virtuels. C’était un appel à l’action, et le système de santé et les autorités sanitaires y ont répondu. Toutefois, cette crise a aussi révélé le « talon d’Achille » de notre système de santé, soit les soins de longue durée et aux personnes âgées, qui bénéficieraient grandement de la connectivité numérique.
Il est temps que les soins de santé s’aventurent dans la connectivité numérique. Une réforme pancanadienne qui intègre officiellement les soins virtuels et la connectivité dans la discussion sur l’avenir des soins de santé est méritée. C’est un très long voyage dans le domaine de la santé, mais nous l’avons déjà commencé.
Cet article fait partie du dossier spécial « La connectivité numérique à l’ère de la COVID et au-delà » publié par Options Politiques.
Cet article a d'abord été publié sur Options Politiques et est republié ici sous une licence Creative Commons.
- Catégorie : Analytique d’affaires et performance
Les investissements dans les analyses de mégadonnées ne donnent pas nécessairement de mégaretombées. Deux chercheurs de l’École de gestion Telfer explorent comment tirer une valeur accrue de ces initiatives.
Dans une nouvelle recherche financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), les professeurs Ajax Persaud et Sandra Schillo de l’École de gestion Telfer chercheront à savoir si les petites et moyennes entreprises (PME) sont prêtes à tirer profit de la manne de données qui sont à leur disposition.
La même rengaine bourdonne aux oreilles des dirigeants de petites entreprises depuis des années. Les PME qui maîtrisent les mégadonnées seront en mesure de jouer dans les ligues majeures. Les PME qui obtiennent les bonnes données pointues et les aptitudes analytiques qu’il faut seront mieux en mesure de prendre les bonnes décisions dans le nouvel univers des médias numériques. Pourtant, la moitié des projets de mégadonnées tombent à l’eau. Que peuvent faire les PME ?
« La plupart des PME abordent les projets d’analyse de mégadonnées avec beaucoup de prudence, et on ne peut pas vraiment les blâmer », confie la professeure Schillo. En effet, on ne sait pas encore bien comment tirer toute la valeur de ces initiatives. « C’est une grande source d’inquiétude actuellement, parce qu’il est essentiel pour le Canada que ces entreprises demeurent à l’affût de l’analyse des mégadonnées pour rester concurrentielles à l’échelle mondiale. »
Le professeur Persaud ajoute que « L’analyse des mégadonnées devient rapidement un axe majeur pour les dirigeants d’entreprises, la principale préoccupation étant d’extraire la valeur maximale des données importantes. Cela transformera la gouvernance d’entreprise et la prise de décision. » Cette transformation est tellement rapide que, selon les prédictions du Big Data Consortium du Canada, nous connaîtrons bientôt une grave pénurie d’employés possédant le bon ensemble de compétences dans ce domaine. « En quelques années à peine, la capacité à stocker, saisir, traiter et analyser cette information a pris une grande importance stratégique pour les entreprises, explique Persaud. Elles se demandent toutes comment utiliser ces aptitudes à leur avantage. »
Il ajoute cependant que l’analyse des mégadonnées pose toujours un bien grand risque pour la plupart des petites entreprises, même pour celles qui souhaitent plus que tout profiter de leurs retombées et qui ont les ressources pour le faire. « La capture et l'extraction des données n’ajoutent pas automatiquement à la valeur ou à de meilleures décisions: les bonnes personnes possédant les bonnes compétences sont nécessaires pour générer des connaissances précieuses et la gestion doit agir de manière stratégique pour exploiter la valeur des connaissances. »
Dans le cadre de leur étude, les chercheurs de Telfer utiliseront des méthodes qualitatives et quantitatives pour évaluer si les PME sont prêtes à tirer parti des mégadonnées. Si la plupart des recherches dans ce domaine s’intéressent surtout aux technologies qui les entourent, les professeurs Persaud et Schillo, eux, souhaitent explorer les processus, les stratégies et les ressources de gestion de l’analyse des mégadonnées. Parallèlement, ils contribueront à la création de cadres de travail, d’échelles et d’indicateurs qui, à leur tour, éclaireront leur côté « gestion ». Ils s’attendent à produire des idées concrètes sur la question, au profit des PME canadiennes, du domaine de la gestion universitaire et du milieu des décideurs publics en matière d’entrepreneuriat.
Selon les chercheurs, comme toutes les initiatives qui visent à préparer les PME à exploiter les mégadonnées pour accroître leur compétitivité, leur étude s’aventure sur un terrain miné. Mais une chose est sûre : en raison de l’importance des PME pour l’économie et compte tenu de la promesse des mégadonnées, il est maintenant temps d’aider les entreprises à ouvrir le coffre-fort qui leur permettra d’accéder à cette richesse. « D’un côté, il y a ceux qui sont très euphoriques à propos des avantages de l’analyse des mégadonnées pour les PME. De l’autre, il y a ceux qui prônent la prudence pour éviter aux entreprises de subir de lourdes pertes », indique la professeure Schillo. « Mais il est probable qu’aucun des deux groupes ne soit très près de la réalité, ajoute le professeur Persaud. Nous espérons que notre recherche permettra de dresser un portrait réaliste de la situation. »
- Catégorie : Actualités
Les femmes ont réalisé des gains durables dans le secteur des soins de santé, qui a longtemps été dominé par les hommes. Or, même si elles forment plus de 50 % de l’effectif étudiant des écoles de médecine au Canada et plus de 80 % de la main-d’œuvre en santé, elles ne dirigent que 20 % des hôpitaux et occupent peu de postes de direction dans l’ensemble du secteur de la santé. Bref, les disparités entre les sexes existent toujours.
Le 12 juin, un projet mené en partenariat pour briser le plafond de verre et donner plus de pouvoir aux femmes dans le secteur des soins de santé a reçu un coup de pouce considérable. Le Collège canadien des leaders en santé et le Canadian Health Leadership Network, travaillant de concert avec les professeures de l’École de gestion Telfer Ivy Lynn Bourgeault et Barbara Orser, la Fondation canadienne pour l’amélioration des soins de santé et le Centre for Research and Education on Women and Work ont reçu une somme de 400 000 $ pour faire progresser l’égalité entre les sexes en soins de santé, en sciences de la santé et en santé autochtone. Ce financement accordé par la ministre responsable du Statut de la femme, Maryam Monsef, compte parmi les bourses offertes à l’occasion du 150e du Canada.
Intitulé Empowering Women Leaders in Health (eWoLIH), le projet a pour objectif de transformer le système de soins de santé, de sciences de la santé et de santé autochtone en augmentant la participation, la visibilité et la progression des femmes dans les postes de haute direction. « Nous voulons bâtir une communauté solide de femmes leaders, chevronnées ou novices, et les aider à transformer le système de soins de santé à l’aide des compétences en leadership et de l’expérience unique des femmes, explique la chef du projet, Ivy Lynn Bourgeault. Ce réseau soutiendra des initiatives de sensibilisation communautaires, la mise en place de partenariats et l’élimination des barrières systémiques qui entretiennent l’inégalité des sexes dans les secteurs des soins de santé, des sciences de la santé et de la santé autochtone. »
Le projet, qui prendra son envol à Ottawa, à Toronto et à London, repérera en premier lieu les barrières systémiques qui entravent l’accès des femmes aux postes de dirigeantes. En travaillant en partenariat, l’équipe développera et mettra en pratique un ensemble d’outils et de ressources et fera la promotion de mesures pour faire tomber ces barrières.
L’équipe compte mettre en œuvre ces activités et évaluer leur efficacité d’ici la fin du projet. Le leadership des femmes en soins de santé est essentiel à l’avancement de la recherche menée dans des domaines spécifiques aux femmes, au soutien des femmes scientifiques et à la création de nouvelles connaissances pour améliorer la santé et les soins de santé. Ce projet aidera à former la prochaine génération de travailleuses en soins de santé et les futures chefs de file dans ce secteur », conclut Ivy Lynn Bourgeault.
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Inscrivez-vous dès aujourd'hui pour participer au concours de thèse de 10 minutes organisé par Sprott School of Business, l'École de gestion Telfer et le Département des sciences administratives de l'Université de Québec en Outaouais ! Le 29 septembre, vous aurez la possibilité de concurrencer avec vos pairs-es pour 6 000 $ en prix.
Pour participer, écrivez une soumission d'une page avec votre superviseur-e. Trois soumissions seront choisies par institution pour participer à la finale du Concours de thèse de 10 minutes à l'Université Carleton le 29 septembre.
Si votre proposition n’est pas retenue comme finaliste, vous êtes invités à l'utiliser pour contribuer à une exposition d'affiches qui se tiendra juste avant le Concours de thèse.
Pourquoi un Concours de thèse de 10 minutes ?
À ce stade de votre carrière universitaire, vous êtes probablement bien au fait de la structure de présentation académique traditionnelle : problème de recherche, cadre théorique, méthodologie, résultats et conclusions - dans cet ordre. Que vous souhaitiez adhérer à cette structure pour la plupart des présentations ne nous surprend pas. Nous comprenons l’importance de ceci dans votre formation académique.
Mais il existe une autre compétence importante pour les jeunes chercheurs : la capacité de communiquer l'impact et l'importance du travail de recherche, et ce en utilisant un langage clair, simple et accessible à monsieur et madame Tout le monde. Ainsi, avec le Concours de thèse de 10 minutes Telfer-Sprott-UQO, nous demandons aux présentateurs d'abandonner la structure de présentation académique traditionnelle. Au lieu de cela, trouvez un moyen alternatif de présenter votre projet de manière à ce qu'un praticien comprenne. Expliquez ce qui est novateur dans votre projet et l'impact potentiel de la recherche. Racontez une histoire. Recherchez des moyens créatifs pour expliquer comment et pourquoi votre recherche importe.
Règles
Étudiants-es/programmes éligibles
- Ph.D. in Management - Sprott School
- Doctorat en administration, D.B.A. - gestion de projet, UQO
- Informatique et génie informatique - Étudiants inscrits dans le programme de Doctorat en sciences et technologies de l'information, UQO
- Doctorat en gestion - École de gestion Telfer
- Doctorat en technologies des affaires électroniques - École de gestion Telfer
- M.Sc. en gestion , M.Sc. en systèmes de santé, M.Sc. en technologies des affaires électroniques - École de gestion Telfer
Les étudiants-es qui ont présenté lors du Forum Telfer-Sprott-UQO de mai 2016 sont également éligibles, à condition qu'ils présentent une nouvelle soumission / proposition.
Comment participer
Préparez une soumission d'une page avec votre superviseur-e. Inclure le contenu qui serait généralement inclus dans une présentation de type académique, mais dans un format différent - qui met en évidence ce qui est innovant dans votre projet et son impact potentiel. Nous recherchons des façons créatives d'expliquer comment et pourquoi la recherche compte.
Concours de thèse - sommaire
- Chaque établissement sélectionnera 3 étudiants-es comme finaliste pour présenter au concours.
- Chaque présentation ne doit pas dépasser 10 minutes.
- Les présentateurs seront évalués sur leur capacité à transmettre l'importance de leur recherche avec clarté et impact
- 6 000 $ en prix attribués. 1er prix - 3 000 $; 2e prix - 2 000 $; 3ème prix - 1 000 $
Dates importantes
31 juillet - l'étudiant-e soumet son avis d'intention de participer
18 Août - date d'échéance pour les propositions d'une page, préparées conjointement par l'étudiant-e et son/sa superviseur-e
Au début de septembre - l'École Telfer, l'École Sprott et l'UQO auront chacun choisi leurs trois présentateurs
29 septembre – Concours de thèse de 10 minutes et exposition d’affiches à Sprott School of Business
Des professeurs de l'École Telfer en nomination pour un prix prestigieux en informatique de la santé
- Catégorie : Distinctions
Félicitations aux professeurs Craig Kuziemsky, Morad Benyoucef et Pavel Andreev qui ont été mis en nomination pour le prix du meilleur article de l’American Medical Informatics Association lors de sa conférence annuelle, qui se déroule du 12 au 16 novembre, à Chicago. L’article illustre bien les défis de connectivité que pose la conception des systèmes d'information sociales dans les soins de santé. C'est la deuxième fois en trois ans qu’un article rédigé par un de nos chercheurs paraisse sur la liste des 10 meilleurs articles lors de cette importante conférence dans laquelle sont présentés 400 articles.
Selon l'article : « Les systèmes d'information sociales (SISS) joueront un rôle clé dans la transformation vers des systèmes collaboratifs axés sur le patient qui ciblent la gamme complète des soins. » Lire le résumé complet
La recherche est une collaboration entre le professeur Kuziemsky, Chaire de recherche de l’Université en innovations en soins de santé, Pavel Andreev, École de gestion Telfer, Morad Benyoucef, École de gestion Telfer, Tracey O'Sullivan, Université d'Ottawa, et Syam Jamaly, Université d'Ottawa.
- Catégorie : Annonces Telfer
L’école Telfer souhaite la bienvenue à Mohamed Chelli, nouveau professeur de comptabilité. Il enseigne, entre autres, la comptabilité financière et la comptabilité de gestion. Ses recherches portent, entre autre, sur les indicateurs de performance socio-environnementale. Il a obtenu son doctorat en comptabilité des universités Laval et Paris-Dauphine et était précédemment professeur de comptabilité à Toulouse Business School en France.
Le professeur Chelli affirme que les gouvernements, les politiciens, les parties prenantes et les entreprises surveillent de près l’élaboration des indicateurs de performance socio-environnementale. CDP, appelé Carbon Disclosure Project, est actif depuis 15 ans. Plus récemment, le Conseil de stabilité financière (FSB), présidé par le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a créé un groupe de travail sur l’information financière relative au changement climatique (Task Force on Climate-related Financial Disclosures, ou TCFD), a fait remarquer le professeur Chelli. Sous la direction de Michael Bloomberg, le groupe de travail cherche des façons plus efficaces pour les entreprises pour présenter les informations financières relatives au climat. On trouve parmi les membres de ce groupe, le responsable des investissements durables de l’Office d’investissement du Régime de pension du Canada. Indépendamment, la France a rendu obligatoire l’an dernier la déclaration par les investisseurs institutionnels de ce qui pourrait avoir une incidence sur le changement climatique. Selon la revue ESG Magazine c’était « l’un des changements les plus complets au monde en faveur de données financières durables sur les finances publiques ».
I ajoute: « Il y a maintenant plusieurs initiatives visant à améliorer et à normaliser les informations concernant le changement climatique et l’environnement, et je travaille plus particulièrement sur les pratiques de légitimation des organismes de mesure de la performance socio-environnementale qui surveillent les firmes. Mes études analysent également la façon dont les mesures produites exercent une certaine pression à la fois sur les sociétés surveillées et sur les autres partis concernés ».
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Les programmes d'enseignement coopératif et le Carrefour de l’entrepreneuriat de l'Université ont fait équipe avec RBC Banque Royale pour lancer un programme coop novateur visant à développer l'esprit d'entreprise des étudiants. Lisez l'article complet sur le site de la Gazette »
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La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez