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- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Lancer son entreprise tout en poursuivant ses études est un tour de force qui exige beaucoup de temps, mais qui procure en revanche une grande satisfaction. Karim Alibhai, diplômé de l’Université d’Ottawa, et Alina Jahani, diplômée de l’École de gestion Telfer, en savent long à ce sujet.
Les deux acolytes ont lancé leur entreprise en recrutement, HireFast, tout en poursuivant leurs études de premier cycle en sciences et au programme de système d’information de gestion, respectivement. Une grande société américaine a décidé de l’acquérir pour des centaines de milliers de dollars.
Les premiers pas
Karim, ingénieur de logiciels, raconte comment l’idée a germé dans son esprit : « J’étais dans un autobus à Ottawa avec un ami. Il m’expliquait qu’au cours de leurs entrevues, les employeurs demandaient aux personnes postulant aux postes d’ingénieure ou ingénieur en logiciels de résoudre divers problèmes. Ces problèmes portaient sur des algorithmes, ce qui est assez éloigné du travail d’une ingénieure ou d’un ingénieur en logiciels. »
C’est ainsi qu’est né HireFast, un outil d’évaluation qui mesure avec plus d’exactitude les aptitudes des personnes candidates aux postes d’ingénieure ou ingénieur en logiciels. Karim a ensuite rallié Alina pour la gestion du projet et le développement de l’entreprise. Aujourd’hui, HireFast s’appuie sur des connaissances et des données afin d’accélérer le processus d’embauche et de rehausser la qualité des candidatures et des emplois.
Concilier la vie étudiante et l'entrepreneuriat
Après avoir clairement défini leur idée d’entreprise, Karim et Alina ont demandé l’aide de Stephen Daze, professeur d’entrepreneuriat en troisième et quatrième années à Telfer, qui s’est avéré une ressource essentielle.
« Le professeur Daze a joué un rôle crucial pour notre entreprise, reconnaît Karim. Il a été extraordinaire! Il n’a jamais hésité à nous dire, avec une franchise parfois brutale, que [nous faisions fausse route]. »
Lorsque leur entreprise a commencé à prendre de l’expansion, Alina et Karim ont constaté à quel point il est éprouvant de concilier le travail à temps plein et les études. Le duo a dû s’attaquer à deux grands problèmes : la gestion du temps et le financement.
« La gestion du temps a été un véritable casse-tête, poursuit Karim. C’était très difficile de trouver un juste équilibre entre l’entreprise et les études. Nos résultats [scolaires] en ont souffert. De plus, les contraintes financières nous ont obligés à faire des économies de bouts de chandelle sur des choses que d’autres pouvaient aisément se permettre. »
Cela dit, étant à la fois aux études et en création d’entreprise, Karim et Alina ont pu bénéficier de possibilités et de concours offerts par l’Université d’Ottawa, comme le Garage Démarrage.
Les programmes d’entrepreneuriat et accélérateurs d’entreprises de l’Université d’Ottawa
HireFast a participé au programme Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa avec la cohorte de 2019. Karim et Alina ont choisi de s’inscrire à ce programme, car il leur permettait de mettre leurs études entre parenthèses pendant huit mois pour se consacrer à temps plein à l’entreprise.
« Le programme nous a donné bien plus que ça, affirme Karim. Nous avons travaillé au sein d’une communauté de personnes qui partagent nos points de vue, et ça a été très enrichissant. On peut se sentir dévasté après un échec, et dans ces moments, le soutien de personnes qui ont vécu la même situation est précieux. »
Karim voit un autre avantage au programme : la possibilité de consulter des spécialistes dans son domaine. « Nous avons pris contact avec Nolan Beanlands, un ancien responsable du Garage Démarrage. Il nous a beaucoup aidés. »
Les deux partenaires soulignent que leur entreprise a bénéficié du soutien financier de l’Université par l’intermédiaire de ses programmes et concours, outre le Garage Démarrage.
Quelques conseils sur la création d’entreprise
Karim a quelques conseils à donner à celles et ceux qui souhaitent donner vie à leur projet d’entreprise : « Prenez appui sur des spécialistes du domaine, des diplômées et des diplômés, et quiconque qui peut vous aider, dit-il. L’apport de gens formidables comme Stephen Daze et Nolan Beanlands a été crucial pour notre réussite. Nous entretenons toujours des liens avec eux. J’avais souvent une vision trop étroite des choses, et ils m’ont éclairé de leurs conseils. »
Pour Alina, ce qui compte le plus, c’est de ne jamais renoncer : « Quelle que soit l’ampleur du problème, la dernière chose à faire, c’est de s’enfermer dans une pièce pour trouver soi-même la solution, soutient-elle. Faites appel à vos ressources – utilisatrices et utilisateurs bêta, clientèle, spécialistes – pour vous aider à trouver la solution. Menez des expériences, petites mais efficaces, pour valider vos hypothèses et itérer ensuite. »
L’acquisition
Une société-conseil en recrutement de New York a fait l’acquisition de HireFast récemment.
Karim raconte les circonstances de la transaction : « Nous cherchions l’entreprise qui correspondait parfaitement à la nôtre, explique-t-il. Nous avons trouvé cette société-conseil en recrutement new-yorkaise, qui souhaitait justement étendre ses activités. HireFast est pour elle, en quelque sorte, un tremplin vers les logiciels de recrutement. »
Le nouvel acquéreur prévoit de lancer le logiciel en 2022.
Karim et Alina poursuivent maintenant leurs carrières respectives au sein de deux jeunes entreprises; Karim travaille à New York dans le secteur des services dentaires, tandis qu’Anita occupe le poste d’analyste de produits dans le domaine des régimes de retraite.
L’Université d’Ottawa et l’École de gestion Telfer savent à quel point il est difficile de concilier études et entrepreneuriat, et soutiennent les étudiantes et les étudiants qui se lancent à la poursuite de leur rêve.
Renseignez-vous sur le programme Garage Démarrage et les autres ressources d’aide à l’entrepreneuriat offertes par l’Université.
Crédit photos: Mélanie Provencher, photographer
- Catégorie : ImpactTelfer
L’événement annuel Place à la jeunesse, organisé par l’École de gestion Telfer, offre une occasion extraordinaire d’apprentissage par l’expérience à des élèves de la communauté franco-ontarienne.
Il s'agit d'un programme destiné aux jeunes élèves intéressés par le monde de l'entreprise, comprenant une composante en classe axée sur des sujets commerciaux clés suivi d’un concours de cas. Ce dernier, inspiré par les Jeux du commerce, amène des élèves du secondaire à s’épanouir depuis sa première édition en 2004. La compétition réunie plus de 90 adolescents âgés de 15 à 19 ans provenant d’écoles secondaires de langue française de partout en Ontario.
Le programme est également une excellente occasion de promouvoir la poursuite d'études postsecondaires en français et, en même temps, d'enrichir les connaissances des étudiants dans le domaine des affaires grâce à une expérience pratique immersive et extraordinaire.
Les élèves du secondaire apprennent beaucoup au cours de leur parcours scolaire. Cela dit, la possibilité de mettre la théorie en pratique dans un contexte qui encourage la créativité, l’innovation et la pensée critique est une plus-value importante dans leur perfectionnement scolaire.
Les élèves participants ont également la possibilité de concourir pour des bourses d'études qu'ils peuvent obtenir pour leurs futures études à l’Université d’Ottawa.
La compétition
Le compétition Place à la jeunesse (PALJ) crée un environnement qui encourage les participants à grandir et à partager leurs idées, à contextualiser des problèmes réels et à les résoudre.
Traditionnellement, le concours est divisé en plusieurs sections académiques :
• le marketing;
• la comptabilité;
• l’entrepreneuriat;
• le débat oratoire.
Les élèves ont trois heures pour analyser une étude de cas, cibler des problèmes primaires et secondaires, établir des solutions, puis préparer leurs réponses et en faire la présentation devant des juges.
Leur présentation est évaluée par un jury composé de membres de la communauté, de l’École de gestion Telfer ou d’autres professionnels de la région. Les juges fournissent une rétroaction essentielle à chaque équipe, applicable au perfectionnement de sa compétence au-delà de la compétition.
« Quel bonheur de voir nos élèves participer à une activité aussi stimulante qui leur permet de vivre de telles expériences », explique Shelley Ryan, enseignante à l’école secondaire E.J. La jeunesse, qui a eu la chance de voir ses élèves participer à l’édition 2021.
En lien avec les objectifs d'apprentissage par l'expérience de Telfer
L’École de gestion Telfer prône l’apprentissage par l’expérience pour l’ensemble de ses étudiants. L’apprentissage par l’expérience est intégré au cœur de nos programmes via nos cours d'apprentissage actif, nos laboratoires de recherche et d’apprentissage et notre programme d'enseignement coopératif, entre autres occasions. Les étudiants de Telfer profitent grandement de telles expériences d’apprentissage et ils peuvent aussi mettre à profit l’activité pour s’épanouir et explorer de nouveaux sujets.
Pour des élèves franco-ontariens, Place à la jeunesse est une excellente occasion d’initiation à l'apprentissage par l’expérience à laquelle participer et qui donne un avant-goût de ce qui les attend pendant leurs études universitaires. L’activité pédagogique se déroule dans le cadre idéal de la capitale nationale, cœur du bilinguisme ontarien. Elle figure parmi les rares occasions d’apprentissage expérientiel du genre.
De plus, un document du curriculum du gouvernement de l'Ontario sur l'apprentissage par l'expérience soutien que cette approche permet aux élèves d’acquérir des compétences transversales touchant notamment la présentation orale, la pensée critique et la rédaction synthétisée.
Toute au long de la compétition Place à la jeunesse, les élèves ont l’occasion de faire valoir leurs connaissances théoriques et de les appliquer à des situations réelles pour mériter la reconnaissance de leurs paires et pairs, ainsi que de potentiellement décrocher des bourses d’études.
Comment vous impliquer
Si vous, ou une personne de votre entourage, fréquentez une école secondaire de langue française en Ontario, vous fera vivre une expérience inoubliable et vous préparera à la vie universitaire, en plus de vous faire rencontrer des élèves et membres de toute la communauté franco-ontarienne.
Par ailleurs, les élèves participants courent la chance de décrocher des bourses universitaires. À l’automne 2021, on a remis aux lauréates et lauréats de chaque volet du concours des bourses d’études à l’Université d’Ottawa totalisant 58 500 $.
Si vous souhaitez vous impliquer dans le comité d'organisation, il vous est également possible de participer de cette façon. « Nous sommes toujours à la recherche de personnes passionnées qui ont à cœur l’éducation, l’entrepreneuriat et le français pour nous aider à organiser l’événement », précise Catherine Gingras, présidente du comité organisateur de l’édition 2021 et étudiante au B.Com. à Telfer.
Apprenez-en davantage sur Place à la jeunesse et inscrivez-vous à la prochaine édition.
- Catégorie : ImpactTelfer
Déménager dans une grande ville peut souvent sembler logique au moment de choisir de poursuivre des études postsecondaires, mais cela demeure une décision importante, surtout pour les personnes qui ont grandi dans une petite ville. Étudier à Ottawa est souvent assorti de nombreuses possibilités, en raison de la réalité politique et économique de la ville et de sa vie culturelle bouillonnante, alimentée par la diversité de sa population, qui vient de partout dans le monde. Cependant, la vie à Ottawa serait très différente sans sa grande communauté francophone.
Dans le cadre de cette journée de célébration des Franco-Ontariens, nous avons rencontré deux étudiants, Émilie Lebel et Alex Dalcourt, qui sont nés et ont grandi dans des communautés francophones du nord de l’Ontario. Leurs expériences à l’École de gestion Telfer permettent de comprendre pourquoi ils ont choisi Telfer pour leurs études postsecondaires et pourquoi ils ne l’ont jamais regretté par la suite.
Le français au cœur du processus décisionnel
Alex, qui a grandi dans un foyer bilingue de la communauté majoritairement francophone de Hearst, en Ontario, a fréquenté l’école en français toute sa vie et a eu accès à des services et à des activités en français sans même avoir à y penser. « La présence d’une communauté francophone à l’Université d’Ottawa a été déterminante dans ma décision de poursuivre mes études postsecondaires ici, à Ottawa », raconte Alex. Après avoir vécu sur l’île de Vancouver pendant un an, l’étudiant au baccalauréat en sciences commerciales / Juris Doctor, qui en est à la dernière année de son programme, s’est rendu compte à quel point il avait eu de la chance de pouvoir parler et vivre en français.
Émilie a eu un parcours scolaire similaire, au primaire et au secondaire, dans lequel le français prédominait. « Kapuskasing, en Ontario, est une petite ville où la majorité de la population est bilingue, mais dans la communauté, le français a toujours été la principale langue parlée », selon l’étudiante de quatrième année en marketing, qui est également inscrite au programme coopératif en français.
C’était donc une décision facile à prendre pour elle de poursuivre ses études postsecondaires en français, mais elle voulait aussi rester en Ontario pour être le plus près possible de sa famille. « La possibilité de terminer mon programme en français et de participer à des activités dans ma langue maternelle à l’école Telfer a facilité mon choix d’université. Telfer est non seulement une excellente école qui m’offre des possibilités professionnelles au-delà de la salle de classe, mais c’est aussi un endroit où je peux m’exprimer librement dans la langue dans laquelle je me sens le plus à l’aise. »
Vivre dans un environnement francophone
En plus de permettre d’étudier, les universités sont un lieu d’épanouissement, tant sur le plan personnel qu’interpersonnel.
Par conséquent, il était important pour Émilie de pouvoir s’exprimer en français, tant en classe qu’en participant à des activités parascolaires. La communauté Telfer lui a toujours offert cette chance. « Je n’ai pratiquement jamais participé à une activité où il n’y avait pas d’autres étudiants francophones, explique-t-elle. Tout au long de mes études, je n’ai jamais été dans une situation où je ne pouvais pas m’exprimer dans ma langue. J’ai participé à de nombreuses compétitions de cas d’affaires, y compris les Compétitions de cas internes de Telfer, Pitch Your Brand avec l’Association marketing de Telfer, le Happening Marketing et les Jeux du Commerce, et j’ai toujours été en mesure de présenter mes exposés oraux et mes arguments de vente en français. » Émilie a également eu la chance d’accroître la présence française au sein de l’équipe de CASCO avec d’autres étudiants francophones, ce qui a amélioré la communication avec la communauté.
Alex apprécie également la possibilité qu’il a eue de tirer parti de son patrimoine et de sa culture francophones tout au long de son expérience étudiante à Telfer. Il a rencontré des pairs aux vues similaires dans le processus. « J’ai trouvé une communauté avec laquelle je peux communiquer librement en français », explique-t-il. Par exemple, Alex a été bénévole, membre, puis coprésident, du comité exécutif de Place à la jeunesse pendant trois ans. « Cette compétition de cas en français est un exemple parfait de la façon dont je peux travailler avec des collègues, le corps professoral, des personnes et des organismes à l’extérieur de l’Université, toujours en français, vers un objectif commun », ajoute-t-il.
S’épanouir en français
Quitter sa ville natale pour la grande ville est toujours le fruit d’une réflexion difficile et suscite des défis, mais Émilie et Alex s’entendent sur un point : on n’est jamais seul dans cette aventure.
« N’ayez pas peur de parler votre langue! ajoute Émilie. Vous serez surpris de l’ampleur de la communauté francophone et de l’ouverture et du soutien des élèves non francophones. Vous ne serez jamais empêché de vous exprimer en français, dans les clubs et les activités de Telfer », a‑t‑elle conclu.
Alex voulait donner un conseil aux élèves des communautés francophones éloignées, « Chérissez votre langue pour l’utiliser à votre avantage, que ce soit pour profiter de différentes occasions ou pour rencontrer de nouvelles personnes. Vous savez déjà à quel point votre langue et votre culture sont précieuses. Vous pouvez maintenant vous épanouir dans votre vie personnelle et professionnelle à Ottawa et partout dans le monde. »
- Catégorie : Engagement communautaire
L’Association des étudiants du MBA (AEMBA) à l’École de gestion Telfer a mis sur pied un évènement unique en son genre : un Consult-a-thon pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui vise à fournir en peu de temps des solutions stratégiques aux entreprises locales.
Au cours de la fin de semaine du 17 au 18 juillet, 46 participants, y compris des étudiants, des représentants d’entreprises, des professeurs et des experts de Telfer, ont consacré au total plus de 170 heures à la résolution de cas pour aider ces entreprises à prospérer et ainsi redonner à la communauté. « Cela représente vraiment l’essence même de l’École de gestion Telfer : rassembler l’énergie créative et l’expertise des étudiants, des dirigeants d’entreprises locales et des experts de l’industrie pour se concentrer sur un défi commercial auquel font face les organisations locales », exprime Catherine Elliott, professeure et directrice du programme MBA de Telfer.
Repenser la structure des compétitions de cas
Les organisateurs ont complètement repensé la structure des compétitions de cas, en mettant l’accent sur la collaboration, la valeur communautaire et le bien collectif plutôt que sur la compétitivité. « Lorsqu’on a mis au point ce cadre, nous voulions mettre l’accent sur des solutions rapides et sur la valeur communautaire plutôt que sur la compétitivité », a révélé Karthik Chivakula Venkata, un des 6 organisateurs de l’évènement et étudiant au MBA de Telfer. « Nous pensions également que cela donnerait aux participants un aperçu des défis commerciaux du monde réel et l’occasion de mettre à l’épreuve ce qu’ils ont appris et leurs talents », a-t-il ajouté.
Trouver le défi idéal
En raison de l’omniprésence de la pandémie, les PME sont aujourd’hui confrontées à de véritables et graves problèmes qui nécessitent des solutions novatrices. Pour avoir du succès, les entreprises et les étudiants ont besoin de l’aide et des conseils des partisans de la communauté des affaires locale.
De nombreuses entreprises locales ayant manifesté leur intérêt à participer à l’évènement, l’équipe organisatrice a dû rencontrer chaque propriétaire d’entreprise pour mieux comprendre les cas. Après avoir été pleinement informée, l’équipe a travaillé en étroite collaboration avec les propriétaires d’entreprise et les membres de l’équipe de direction de la AEMBA pour créer conjointement des documents de cas qui contenaient des renseignements détaillés, exacts et à jour sur le marché.
Résolution de cas intensif
Lors du Consult-a-thon on comptait quatre équipes composées de quatre étudiants, qui viendraient à connaître les entreprises et les cas seulement pendant l’évènement. Les équipes ont ensuite dû travailler sur les cas fournis par chaque entreprise participante à différents moments pendant l’évènement.
Le moment le plus attendu lors d’une compétitions de cas est la résolution du cas en tant que tel. Chaque équipe a eu quatre heures pour examiner le dossier d'affaires. Pendant la première heure, les équipes ont posé leurs questions et exprimé leurs idées aux propriétaires d’entreprises et aux experts consultants afin de bien comprendre la situation et la problématique. À la fin du temps alloué, les équipes ont présenté leurs idées et solutions finales aux propriétaires d’entreprises et aux experts du panel.
À la fin des présentations, les experts ont fait part de leurs commentaires et donné des conseils aux étudiants pour mieux appliquer leurs idées.
Pour la première édition de l’évènement, les étudiants du MBA de Telfer ont eu l’occasion de travailler avec des entreprises en démarrage dynamiques telles que :
- Shyne Eyewear, une petite entreprise sociale d’Ottawa dirigée par Enactus uOttawa qui fabrique et vend des lunettes de soleils et anti-lumière bleue créées à partir de matériaux entièrement recyclés ;
- Ekidna Sensing, une entreprise en démarrage de biotechnologie située à Ottawa qui met au point des solutions technologiques pour l’industrie légale du cannabis ;
- Empower'em est une entreprise sociale locale qui vise à offrir une communauté et du soutien aux femmes de couleur afin de les aider à développer leurs compétences en leadership, à acquérir de la confiance en soi et à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.
Tous ensemble pour les entreprises locales
Étant donné qu’il ne s’agissait pas d’une compétition de cas traditionnelle, les panélistes ont évalué les idées de façon qualitative au lieu de façon quantitative. L’évaluation était axée sur la clarté de l’identification et de l’articulation des défis, le niveau de l’analyse approfondie, la créativité et la facilité de fournir des commentaires et des recommandations aux entreprises participantes.
En bout de ligne, les vrais gagnants du Consult-a-thon ont été... les entreprises locales, bien sûr! Les étudiants ont acquis une expérience précieuse et ont reçu des commentaires sur leurs idées et leurs techniques de présentation, mais ce sont les entreprises qui ont le plus gagné de cet évènement, partant avec de nouvelles idées et des solutions concrètes pour leurs problèmes commerciaux. La professeure Elliot a ajouté que « c’était un partenariat gagnant-gagnant pour tout le monde le fait d’apporter des solutions innovantes et pratiques à ces entreprises locales. Félicitations aux membres de l’AEMBA et aux étudiants qui ont participé! J’ai été très impressionné par l’initiative des étudiants dans le lancement de ce tout premier Consult-a-thon des PME de Telfer. »
Un évènement réussi
Les principaux bénéficiaires les ont également félicités. « Nous avions besoin d’une orientation stratégique et ces présentations nous ont donné de nouvelles idées créatives sur la manière d’aborder ce problème. Les recommandations fournies par les étudiants étaient réalisables et nous sommes heureux et emballés par l’ensemble de l’évènement », a déclaré Alexander Parsan, gestionnaire de projet chez Shyne Eyewear et étudiant en comptabilité au B.Com. de Telfer.
Nicolas Boileau, PDG chez Ekidna Sensing, était aussi heureux d’obtenir le point de vue externe provenant des étudiants du MBA de Telfer. Il a hâte de voir comment l’entreprise progressera dans les 6 prochains mois à un an grâce aux nouvelles idées et stratégies qu’il a reçues en fin de semaine.
Le comité est déjà en train de planifier la prochaine édition de l’évènement, qui aura lieu en 2022 et promet d’être de plus grande envergure en comptant sur la participation d’un plus grand nombre d’entreprises locales. Toutes les entreprises locales et tous les étudiants de tous les horizons qui souhaitent participer à cette initiative incroyable sont invités à contacter, par
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant qu’étudiante internationale, j’ai dû relever de nombreux défis à l’Université d’Ottawa au cours de ma première année. Lorsque je suis arrivée au Canada, j’étais aux anges et mon rêve s’était finalement réalisé. Cependant, la vie au Canada est tout à fait différente de ce que j’imaginais. Il faisait beaucoup plus froid et c’était beaucoup plus difficile que je ne le pensais. Je vivais dans un nouveau pays, je rencontrais de nouvelles personnes de plusieurs origines et j’avais une charge de travail scolaire élevée. Toutefois, être ouverte d’esprit, développer des habitudes d’apprentissage stratégiques et chercher des conseils de façon proactive vous aideront à surmonter ces défis au cours de votre première année.
Défi no 1 : Faire face au choc culturel
Le choc culturel est une émotion que la plupart des gens ressentent au cours de leur première année dans un nouveau pays. Il s’agit d’une expérience commune qui change la façon dont vous vous comportez dans un nouvel environnement. Voici quelques trucs pour surmonter le choc culturel :
- Faites des recherches sur la culture canadienne avant d’arriver au Canada : J’ai fait des recherches sur la culture populaire et j’ai appris à m’adapter à la culture canadienne. Les Canadiens sont très polis, et il est important de ne pas oublier vos manières si vous voulez faire bonne impression. Assurez-vous de dire « merci » et « s’il vous plaît » de façon appropriée et significative, mais ne l’utilisez pas à outrance.
- Fixez des attentes réalistes : Accepter le choc culturel fait partie de l’adaptation à un nouveau pays. Donnez-vous le temps nécessaire pour découvrir et vous adapter à votre nouvel environnement. Ne vous poussez pas trop fort. Laissez le temps faire son œuvre, surtout pour une nouvelle transition comme celle-ci. Le fait de puiser de l'énergie positive dans les loisirs vous aide également à surmonter vos difficultés au lieu de vous concentrer principalement sur elles.
- Participez à des activités de groupe, à des événements universitaires et à des festivals sociaux : Les festivals communautaires prennent de l’ampleur au fil du temps pour refléter les valeurs, les intérêts et les aspirations des résidents. Ces activités vous aideront à développer votre capacité à apprendre les langues, à vous familiariser avec les cultures et à faire de nouvelles connexions. Vous trouverez les festivals à venir sur le site web de Festivals d’Ottawa.
- Rencontrez votre mentor international : Telfer nous aide aussi à nous adapter à un nouvel environnement. Les étudiants internationaux se voient attribuer un mentor international lors de leur première année. Avoir une conversation avec eux et leur poser des questions vous aidera à améliorer votre expérience. Ils sont également des étudiants internationaux et comprennent donc vos problèmes et ont des conseils utiles pour les régler. De plus, ils sont très sympathiques et prêts à aider, alors ne soyez pas timides.
Défi no 2 : Faire de nouvelles rencontres
J’ai beaucoup d’amis du secondaire et de l’université dans mon pays d’origine, mais j’en avais moins lorsque j’étudiais au Canada. Le français et l’anglais sont les langues officielles au Canada, donc si la langue est un obstacle au moment de vous faire des amis, acceptez-le et soyez fiers de votre accent propre à votre langue maternelle. L’Université d’Ottawa offre de nombreux programmes linguistiques qui peuvent vous aider à améliorer vos compétences en communication. Le Programme intensif d’anglais est offert pour vous aider à développer votre confiance et à acquérir de nouvelles compétences linguistiques.
De plus, des ateliers de conversations sont également offerts pour vous aider à vous faire de nouveaux amis qui ont des niveaux linguistiques semblables et qui vous permettent d’être plus à l’aise à parler anglais. J’ai rencontré tellement d’amis dans le cadre de cet atelier et j’ai finalement amélioré mes compétences en expression orale. En plus, le fait de vous faire des amis et de tisser des liens avec vos collègues de classe vous aidera à surmonter votre peur de parler l’anglais. Votre première année est le meilleur moment pour vous faire des amis, alors que la plupart des gens ne se connaissent pas encore. Ne soyez pas timide au début! Si vous ne tentez pas votre chance, il vous sera plus difficile de trouver de nouveaux amis lors de votre deuxième ou troisième année d’études.
Défi no 3 : Gérer une charge de travail élevée
Le troisième défi est la charge de travail scolaire élevée que vous devez assumer lorsque vous êtes à l’université. Je crois que bon nombre d’entre vous ont eu beaucoup de devoirs et de remises à respecter lorsque vous étiez à l’école secondaire. Cependant, c’est tout à fait différent à l’université. La vie universitaire est beaucoup plus stressante que l’école secondaire. Parfois, vous pouvez être fatigué et vouloir abandonner. Voici quelques raisons pour lesquelles vous êtes si anxieux et comment les surmonter :
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Ne pas bien connaître votre horaire : La plupart des étudiants sont plus stressés lorsqu’ils ont énormément de devoirs et un horaire chargé. Vous créer un plan détaillé est la meilleure façon de gérer votre temps et de prioriser les choses les plus importantes. Vous ne pouvez pas modifier vos heures de cours ou votre horaire de travail, mais vous pouvez essayer de tirer le meilleur parti de votre temps. Accorder un certain temps pour les devoirs et la relaxation vous aidera à créer une routine qui vous rendra moins stressé.
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Avoir peur de poser des questions : C’est probablement la situation la plus courante à laquelle les étudiants internationaux sont confrontés à l’uOttawa. Ils ont peur de communiquer leurs problèmes et de dire leurs opinions. Selon moi, la langue est un obstacle pour de nombreuses personnes ne parlant pas l’anglais, et elle les empêche de dire ce qu’ils pensent. Les personnes qui maîtrisent moins bien l’anglais peuvent éprouver des difficultés en classe, ce qui les conduit naturellement à rester silencieux. Il existe de nombreuses façons de poser des questions : rencontrer votre professeur après le cours, leur envoyer un courriel ou même poser des questions à vos collègues de classe. Vous ne maîtrisez peut-être pas encore la langue, mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
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Avoir un mode de vie malsain : souvent les étudiants ne boivent pas assez d’eau, ne font pas assez d’exercice, ne dorment pas selon un bon horaire et mangent de la malbouffe. C’est plus difficile pour les étudiants internationaux de prendre soin d’eux-mêmes pendant leur première année parce qu’ils étaient habitués de compter sur leurs parents à la maison, ce qui peut mener à de mauvaises habitudes. Par conséquent, il est essentiel et utile d’établir une routine saine, de prendre des pauses, d’instaurer des habitudes et de travailler avec des amis pour surmonter le stress et obtenir suffisamment d’énergie positive pour mieux affronter les obstacles. L’Université d’Ottawa offre également des services en santé mentale et mieux-être qui vous aideront à vous sentir mieux dans votre peau.
J’espère que vous trouverez ces conseils utiles et qu’ils vous aideront à gérer les défis que vous aurez à relever lors de votre première année à l’uOttawa. Une fois que vous aurez surmonté ces défis, vous serez plus à l’aise lors de votre prochain trimestre. Si vous avez des questions ou des problèmes, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Je serai ravie de vous aider pour tout ce qui a trait à votre première année!
- Catégorie : La voix des étudiants
Si j’avais une machine à remonter le temps, voici tout ce que je ferais différemment et tout ce que je ferais de la même façon pour réussir mes études sans regret. Si vous lisez cet article avant de commencer votre première année, c’est le moment parfait pour vous faire un plan. Si vous êtes à la moitié de votre baccalauréat et que vous ne vous sentez pas entièrement comblé, je vous encourage à lire et à explorer certaines des opportunités mentionnées; il n’est jamais trop tard!
Quel que soit votre programme d’études, tirer le meilleur parti de votre éducation va au-delà de la salle de classe. Il s’agit des rencontres que vous faites, des amitiés que vous créez et des défis que vous vous lancez. Il n’est pas nécessaire de se mettre trop de pression, d’ailleurs j’ai quelques stratégies pour vous aider à garder le juste milieu tout en vous amusant pendant vos études en gestion.
Mes bons coups :
Il n’y a pas de formule magique, mais c’est en suivant de bons conseils et en créant mes propres occasions que les choses se sont bien déroulées pour moi.
1. Utiliser un agenda ou un planificateur
C’est simple et essentiel! Si vous le faites déjà, continuez comme ça.
J’ai eu la chance d’en recevoir un dans ma trousse de semaine 101 Telfer, mais si vous n’en avez pas reçu, la SÉUO en donne parfois au début du trimestre.
La gestion du temps est la clé de la réussite. Notez toutes vos dates limites et planifiez votre journée en conséquence afin d’avoir du temps pour étudier et du temps pour relaxer.
Les téléphones intelligents et les calendriers en ligne fonctionnent très bien pour beaucoup de gens, mais si vous avez tendance à vous sentir étouffé par les notifications, il est préférable d’envisager une autre option pour minimiser les distractions et aider à la visualisation.
Je vous recommande fortement ce Textagenda QUO VADIS (voir la photo ci-jointe). Il a des caractéristiques géniales et il est à un prix raisonnable, soit moins de 20 $, dans un format parfait. Le papier est recyclable et la couverture peut être réutilisée. J’ai acheté le mien à la Boutique Campus.
2. S’inscrire à des clubs
On vous le suggérera au moins 416 fois au cours de votre baccalauréat, alors autant l’accepter : rejoindre des clubs étudiants est une expérience très enrichissante. En vous joignant à l’équipe de direction, vous organiserez des événements pour vos membres, ce qui paraît bien sur votre CV, mais qui est également beaucoup de plaisir!
Si vous n'avez pas le temps de vous engager, joignez-vous aux clubs en tant que membre pour avoir accès à des événements gratuits ou à un tarif réduit pour les événements payants.
J’ai fait partie du Club des entrepreneurs (TECDE) avant de rejoindre l’équipe des ambassadeurs du Centre des carrières de l’École de gestion Telfer.
Jetez un coup d’œil à la liste complète des clubs et associations de Telfer et découvrez ce qui vous intéresse!
3. Parler aux professeurs en dehors de la classe
Les heures de bureau sont idéales pour poser des questions précises à vos professeurs et obtenir des renseignements de façon individuelle, mais au-delà de ça, apprenez à les connaître!
Apprenez-en davantage sur leurs passions et leurs expériences. Certaines des conversations les plus percutantes et significatives que j’ai eu ont eu lieu ainsi. Le fait d’être à distance et de façon virtuelle ne devrait pas vous en empêcher. Je peux dire avec certitude que j’ai établi d’excellentes relations sur Zoom au cours de la dernière année. Les professeurs peuvent vous offrir d’excellents conseils professionnels et vous mettre en contact avec des personnes de leur réseau qui peuvent vous guider si ils ne le peuvent pas.
4. Participer à des compétitions de cas
Prendre part à des activités parascolaires comme des compétitions de cas qui sont offertes à l’interne par Telfer et à l’externe par l’entremise de CABS est l’une des meilleures choses que vous pouvez faire en tant qu’étudiant en gestion.
J’ai participé aux Jeux du Commerce Central (JDCC) lors de ma troisième année et je peux dire qu’avec le bon encadrement, votre capacité de travailler sous pression et de présenter des exposés efficaces s’améliorera de façon exponentielle.
Mis à part le fait que vous pouvez vous épanouir, vous avez souvent la possibilité de gagner des prix en argent ou autre, et si vous n’êtes toujours pas convaincu (vous devriez l’être), les employeurs adorent voir ce genre d’accomplissement sur un CV. Cela témoigne de votre capacité à gérer votre temps, à collaborer et à surmonter des défis. Pour en savoir plus, consultez l’article « Trois raisons pour lesquelles tu devrais participer à une compétition de cas à Telfer ».
Employeur : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû gérer un conflit. »
Vous : Aux JDCC!
Employeur : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû faire preuve de leadership. »
Vous : Aux JDCC!
Employeur : « Wow! D’accord, mais à part les JDCC, parlez-moi de… »
Vous : (Parlez de la façon dont vous avez saisi toutes les opportunités que j’ai décrites ici et comment elles vous ont aidé à développer des compétences et à grandir.)
5. Participer à des événements de réseautage
Le Centre des carrières de Telfer offre d’excellentes occasions de parler à des recruteurs provenant d’une multitude d’entreprises.
- Connectez-vous à Destination Carrière pour jeter un coup d’œil au calendrier des événements, puis prenez le temps d’y assister. Faites des recherches sur les entreprises qui vous intéressent à l’avance.
- Programme de mentorat par les cadres de Telfer
Recevez de l’encadrement par un professionnel de l’industrie, profitez de conseils professionnels, posez des questions, révisez votre curriculum vitæ, visitez son bureau, et essayez de participer à certaines réunions. - Séminaires innovants
Surveillez ces sections spéciales : ADM4797 - séminaires innovants, ADM3396 - fusion entrepreneuriale, ou ADM3713 - Esprit entrepreneurial : création d’une nouvelle entreprise! Ce sont des occasions uniques qui vous aident à tirer le meilleur parti des cours complémentaires que vous devez suivre en administration. Je recommande fortement les cours Préparation et participation à la compétition de cas d’affaires I (ADM3994) et II (ADM4994).
6. Postuler comme assistant à l’enseignement
Postulez, postulez, postulez! L’université vous enverra un courriel avant la période de soumission. Notez-la dans votre agenda! Si vous avez étudié fort et obtenu des notes exceptionnelles, postulez à tous les postes qui vous intéressent. Si vous aimez travailler directement avec les étudiants, envisagez de postuler pour ADM1700 - Introduction à la gestion des affaires, ou ADM2781 - Habiletés de communication d'affaires.
7. Étudier à l’extérieur de votre chambre
La bibliothèque a des étages désignées au silence. Mettez votre téléphone sur silencieux et hors de vue pour vraiment vous y mettre et être productif. Il y a plein d’endroits propices où étudier sur le campus; prenez le temps de les découvrir!.
8. Découvrir les sports intra-muros
L’activité physique est tellement bénéfique. C’est une excellente occasion de socialiser, de se faire des amis et de s’amuser. Structurez votre semaine et assurez-vous de prendre du temps pour vous-même. Découvrez les options de ligues intra-muros de l’uOttawa.
9. Naviguer le travail et les études
Si vous êtes admissible à un soutien financier et souhaitez travailler à temps partiel pendant le trimestre, explorez le Régime travail-études pour les emplois sur le campus. Les heures sont habituellement très raisonnables, ce qui vous permet de gagner de l’argent tout en gérant votre charge de travail.
Ce que je referais différemment :
1. M’inscrire à des programmes pratiques spécialisés de Telfer
Si vous aimez le défi de résoudre des problèmes et de présenter des solutions dans le cadre de compétition de cas, une carrière en consultation pourrait être pour vous. Si je pouvais revenir en arrière, je ne passerais pas à côté de ce programme. Le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP) est un programme de développement de deux ans destiné aux étudiants de l’École de gestion Telfer qui s’intéressent à la consultation. Ceux-ci participent à des ateliers et à des simulations animés par des professionnels de l’industrie.
Si les finances vous intéressent, le Programme sur les marchés financiers (CMP) est pour vous. Consultez les autres programmes offerts ici.
2. Rester dans le programme coop
J’ai quitté le programme coop en deuxième année pour des raisons personnelles, avec l’intention de trouver un stage par moi-même. On m’en a offert un, mais les choses n’ont pas marché. Ça arrive!
Les stages coop sont plus sûrs (les employeurs reçoivent des incitatifs concurrentiels au moyen de crédits d’impôt pour études, de sorte qu’ils profitent grandement de l’embauche d’étudiants), et vous aurez la garantie d’obtenir votre diplôme avec une certaine expérience de travail officielle liée à votre domaine. Ne vous méfiez pas des frais ou de la charge de travail : ça en vaut la peine.
Quelques conseils importants :
- Réseautez avec des personnes travaillant dans ces entreprises dès le début; souvent, les candidats sont pris en considération avant même de faire une entrevue, alors passez du temps avec les recruteurs. Démontrez de l’intérêt, posez des questions et trouvez à qui vous devriez parler.
- Si vous le pouvez, envisagez d'expérimenter à la fois le secteur public et le secteur privé pour déterminer le rythme et l'environnement qui vous conviennent.
3. Rencontrer des gens de différentes facultés et de différents programmes
Si les compétitions de cas vous intéressent, surveillez les facultés d’ingénierie et de sciences. Explorez la possibilité de joindre leurs clubs, d’assister à des activités sociales, même si ce sont des soirées de jeux en ligne, des tournois et plus encore. Vous pouvez collaborer avec d’autres étudiants de ces facultés et offrir vos connaissances entrepreneuriales pour créer une équipe hautement fonctionnelle.
Vous aimiez les arts au secondaire? Il y a un certain nombre de clubs de danse à l’UCU en tout temps. Joignez-vous à un club d’improvisation ou de théâtre! Créez votre propre club, ici!
4. Explorer Ottawa
Trouvez un ami et allez vous promener; prenez du temps pour vous aventurer et découvrir. Si vous n’avez pas choisi le forfait alimentaire, songez à soutenir certains restaurants ou cafés locaux.
Profitez de l’expérience complète. Les études sont importantes, mais je vous encourage à prioriser votre temps de façon à pouvoir faire des excursions personnelles périodiquement. Profitez de l’automne et du printemps, car les randonnées d’hiver peuvent être difficiles. Ne manquez pas de patiner sur le canal, c’est un rite de passage.
Je n’ai jamais vécu tout un été à Ottawa et je le regrette énormément. J’avais prévu de passer l’été 2020 à explorer, mais ça ne s’est pas tout à fait déroulé comme prévu! Apprenez de mes erreurs!
5. Faire des demandes de bourses d’études
La grande majorité des bourses d’études offertes par l’entremise du portail des bourses en ligne de l’Université d’Ottawa ont des dates limites au début et au milieu de l’automne. Faites autant de demandes que possible, et gardez un bon dossier sur les exigences de chacune. Conservez des copies des demandes que vous soumettez, et améliorez-les.
De nombreuses bourses d’études exigent que vous rédigiez une dissertation, mais elles portent souvent sur un sujet qui vous intéresse! Écrivez sur quelque chose de spécial qui vous tient à cœur. Vous pouvez réutiliser la même dissertation pour de multiples occasions différentes, alors soumettez-les continuellement! Si vous vous y consacrez dès le début et faites preuve de diligence, ce sera bénéfique pour vous.
Si vous êtes prêts à faire du bénévolat, je vous le recommande fortement. Non, en fait, je vous SUPPLIE d’en faire. Utilisez le navigateur de l’engagement communautaire pour trouver les meilleures occasions afin de vous impliquer et d’obtenir votre attestation de bénévolat. Cela fera de vous un candidat extraordinairement intéressant pour les bourses, en plus des nombreux avantages permanents qui y sont associés.
6. Devenir un conseiller communautaire ou un mentor
Si vous êtes un bon candidat bilingue et qui a aimé la commodité et l’ambiance de la vie en résidence, envisagez de devenir conseiller communautaire ou mentor. Un avantage de l’emploi est de vivre en résidence gratuitement!
Résumé des principaux points à retenir :
Si vous vous êtes rendu aussi loin dans l’article, vous avez ce qu’il faut pour réaliser de grandes choses.
N’oubliez pas :
- Les relations sont importantes! La situation mondiale actuelle rend le réseautage difficile, mais vos efforts en valent la peine;
- Mettez-vous au défi! Le stress peut être nuisible, mais c’est la source du progrès;
- Trouver un équilibre entre vos cours et vos passions personnelles. Respectez vos engagements et les obligations de votre groupe, mais prenez du temps pour vous;
- Soyez ouvert d’esprit! N’ayez pas peur de nouvelles idées et activités. Vous apprendrez tellement de choses et vous vous ferez de nouveaux amis.
- Catégorie : Annonces Telfer
En ce Mois de la francophonie, Telfer souligne l’inclusion de la langue française et de la culture francophone dans notre communauté.
À l’École de gestion Telfer, le Centre des services aux étudiants de Telfer (CSE) est au cœur de l’expérience étudiante. Son rôle est de guider les étudiants tout au long de leurs études à Telfer, de l’admission jusqu’à l’obtention du diplôme. Comme la communauté francophone représente près de 30 % de notre population étudiante et après avoir reçu 2 500 candidatures pour le programme en français du B.Com. cette année seulement, les services en français sont une composante importante de l’offre du Centre.
Depuis ses débuts en 1969, notre École offre des services dans les deux langues officielles à nos étudiants. En plus de cette accessibilité au bilinguisme, le Centre offre des services et programmes qui sont adaptés aux membres locaux et internationaux de notre communauté francophone par le biais du Bureau des études du premier cycle, des Programmes d’échanges internationaux et des bourses, puis du Centre des carrières de Telfer.
Un des principaux objectifs du Centre est de s’assurer que les étudiants se sentent à l’aise dès le début de leur parcours à Telfer; et c’est exactement ce que fait le programme de mentorat par les pairs.
Programmes de mentorat pour les étudiants
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Programme de mentorat par les pairs
Le but principal du programme de mentorat par les pairs à Telfer est de faciliter l’intégration d’étudiants de première année au B.Com. en s’assurant que ceux-ci soient accompagnés par un mentor, pour les étudiants canadiens ou par un guide international, pour les étudiants internationaux. « Chaque étudiant est jumelé à un étudiant mentor ou un guide, selon une série de critères de priorité, le premier étant la langue de correspondance », explique Marilou Charbonneau, adjointe à l’expérience étudiante et aux événements du Centre des carrières de Telfer. « De cette façon, nous nous assurons que chaque étudiant francophone en première année soit jumelé avec un mentor ou un guide francophone, pour poser leurs questions et obtenir une variété de ressources en français », ajoute-t-elle.
De ce fait, être francophone ou bilingue est un critère des plus importants dans le processus de sélection annuel des guides et des mentors. Il est primordial que la majorité des membres de l’équipe soit en mesure d’appuyer les étudiants francophones.
Priyesh Sarju, étudiant de quatrième année en comptabilité, est un des guides internationaux du programme. Originaire de l’Île Maurice, Priyesh représente bien la diversité francophone présente à Telfer : « Le français est certes l’un de mes principaux atouts, en tant que guide international à l’École de gestion Telfer », dit-il. « Cela dit, un grand nombre d’étudiants internationaux qui rentrent à l’université proviennent de pays francophones du monde entier, et pouvoir interagir efficacement en français avec eux est essentiel pour leur bonne expérience étudiante », ajoute-t-il.
De plus, en tant que guide, Priyesh peut non seulement aider les étudiants internationaux avec leurs études en offrant de nombreuses séances de révision, mais il peut aussi animer divers évènements de Telfer en français.
Camély Gendron est une autre mentore étudiante de quatrième année à Telfer et elle termine bientôt son baccalauréat en sciences commerciales et Juris Doctor. Elle a fait part de son expérience en tant que guide pour les membres de la communauté francophone de Telfer : « Lorsque je pense à mon expérience en tant que mentore francophone, je pense immédiatement au mot communauté », dit-elle fièrement. « Les étudiants que je côtoie sont heureux de pouvoir parler en français à quelqu’un qui a eu un parcours similaire. Il est aussi agréable de voir à quel point les mentors francophones sont unis et s’entraident au quotidien! »
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Programme de mentorat par les cadres
Une autre possibilité de mentorat offerte par le CSE est le programme de mentorat par les cadres. Ce dernier met en contact des étudiants de troisième et quatrième année avec des cadres et des entrepreneurs de l’industrie afin qu’ils puissent partager leurs idées, fournir une orientation informelle et accroître leur réseau. C'est une façon pour un étudiant d'apprendre dans un cadre individuel avec un professionnel du monde des affaires.
Isabelle Décarie, gestionnaire de l’expérience étudiante au Centre des services aux étudiants explique à quel point cette expérience peut être unique pour un étudiant francophone à Telfer : « Les étudiants peuvent être jumelés à différents leaders francophones de la communauté. Par exemple, un de nos étudiants au B.Com./J.D. est jumelé avec le président du Regroupement des gens d’affaires (RGA). » C’est également une expérience unique pour les mentors, car ils ont l’occasion de rencontrer des étudiants qui s’intéressent à leur domaine, d’avoir des conversations agréables et d’en découvrir plus sur ce qui se passe à Telfer.
Aller au-delà avec la communauté francophone
Cette année, Telfer a reçu 2 500 demandes d’inscriptions à son programme en français du B.Com. L'une des principales raisons de ce succès est la liberté de choix offerte par le programme. « Nous voulons que les étudiants sachent qu’ils peuvent faire leurs études dans la langue de leur choix, que ce soit en français, en anglais ou dans les deux langues », explique Émilie Desrosiers, coordonnatrice de marketing et liaison des programmes de premier cycle de Telfer. « Nous sommes vraiment fiers du fait que l’Université d’Ottawa soit une institution bilingue », ajoute-t-elle.
La communauté francophone de Telfer compte également parmi ses rangs les étudiants anglophones qui parlent aussi le français comme langue seconde ou qui s’efforcent de pratiquer leur français grâce aux diverses possibilités offertes à Telfer. Cela comprend le Régime d’immersion en français, qui est admissible à la Bourse d’accès aux études en français.
Les étudiants étrangers provenant de pays francophones peuvent aussi profiter de l’environnement bilingue offert à l’Université et dans la ville d’Ottawa. « Notre population étudiante internationale apprécie le fait qu’elle puisse étudier en français, vivre dans une ville canadienne et que nous lui offrons une bourse généreuse », explique Émilie. Un autre facteur clé qui intéresse nos étudiants internationaux et les autres aussi est le programme coop. « Les étudiants peuvent acquérir une véritable expérience de travail et recevoir un salaire pendant leur stage coop », conclut-elle.
Plusieurs bourses d’études sont offertes aux étudiants francophones, à ceux qui font leurs études dans le cadre du Régime d’immersion en français et aux étudiants internationaux :
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La bourse d’études Bernard et Valérie Marcil est offerte aux étudiants du B.Com. option comptabilité qui démontrent un besoin d’aide financière. Cette bourse porte le nom de Bernard Marcil, diplômé de Telfer et cofondateur de Marcil Lavallée.
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La Bourse Legico-CHP Fleur de Lys est offerte à un étudiant francophone de Telfer, originaire du Québec, qui a un excellent dossier scolaire, mais qui ne peut pas assumer les frais de scolarité. La bourse porte le nom de Legico-CHP, une organisation issue de la fusion de deux entreprises qui étaient des acteurs majeurs dans les projets de construction internationaux et locaux.
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La Bourse d’admission Fleur de lys de l’École de gestion Telfer a été créée afin de fournir une assistance financière aux étudiants francophones qui veulent s’inscrire au B.Com. à Telfer, mais qui ne peuvent pas assumer les frais de scolarité. La bourse a été créée grâce à un don généreux de monsieur Ian Telfer, à qui l’École doit son nom, et elle est conçue afin d’aider les étudiants venant étudier en Ontario et faisant face à des frais de scolarité beaucoup plus élevés.
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La Bourse Marcil Lavallée en comptabilité est décernée à un étudiant inscrit au programme de comptabilité et qui fait preuve d’engagement envers sa communauté. Cette bourse a été généreusement créée par le cabinet comptable d’Ottawa Marcil Lavallée.
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La Bourse d’accès aux études en français est une bourse d’admission de 1 000 $ décernée aux étudiants inscrits à temps plein au Régime d’immersion en français qui suivent, chaque trimestre, au moins 2 cours (6 unités) donnés en français (y compris les cours de français langue seconde). Cette bourse peut être renouvelée pour les trois prochaines années et atteindre jusqu’à 4 000 $ au total.
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La bourse d’exonération partielle des droits de scolarité est offerte à un étudiant international francophone et francophile admis au baccalauréat ou à la maîtrise à compter de septembre 2021. Cette contribution importante au financement de leur projet d’études permet de réduire les droits de scolarité à un niveau avoisinant ceux payés par les citoyennes et citoyens canadiens.
- Catégorie : ImpactTelfer
Le programme de doctorat en gestion de l’École de gestion Telfer a ouvert ses portes pour accueillir la première cohorte de doctorants à l’automne 2016. Parmi les 28 candidatures, huit audacieux candidats ont été admis dans le tout nouveau programme. Ils se sont engagés à entreprendre le parcours du doctorat, sans vraiment être conscients des défis et des victoires qui les attendaient. Quatre ans et un trimestre plus tard, Vusal Babashov est le premier étudiant à avoir soutenu sa thèse avec succès le 18 janvier 2021, devenant ainsi le premier diplômé du programme de doctorat en gestion de Telfer. Étant donné les obstacles survenus à cause de la pandémie de la COVID-19, il s’agit d’une réalisation remarquable.
Choisir le bon programme de doctorat
Tout étudiant qui envisage un doctorat doit d’abord décider de consacrer les 4 à 6 prochaines années de sa vie à la formation doctorale. Le choix du domaine d'études est également une décision importante, car il sera lié au sujet de la thèse, à l'identité du directeur de thèse et pourrait avoir un impact sur l'orientation de leur future carrière.
Il s’agit d’une décision importante pour tous les doctorants, mais comment un étudiant décide-t-il de franchir le pas et de poser sa candidature dans le domaine de son choix?
Marwa Soliman a rejoint le programme en 2016. Sa décision de poursuivre un doctorat à Telfer était évidente étant donné l’expertise variée de l’école : « J’ai travaillé dans le milieu universitaire toute ma vie et faire un doctorat en comptabilité était l’un de mes rêves. Avant de rejoindre Telfer, j’ai vécu dans le nord de l’État de New York pendant deux ans et, pendant cette période, j’ai souvent visité Ottawa. J’ai commencé à lire davantage au sujet de Telfer et de leur nouveau programme de doctorat, et j’ai vraiment aimé ce que l’École avait à offrir. J’ai communiqué avec le professeur Walid Ben Amar et il a eu la gentillesse de me fournir tous les renseignements nécessaires au sujet du programme. J’ai tellement apprécié notre conversation que j’ai décidé de rejoindre Telfer. Compte tenu de l’expertise diversifiée dans les disciplines de la comptabilité et de la finance et des résultats de recherche exceptionnels des dernières années, j’ai senti que je pouvais m’épanouir dans cet environnement de recherche dynamique et encourageant. »
Vusal Babashov n’a pas hésité à choisir son programme : « J’ai choisi le programme de doctorat de Telfer principalement en fonction des superviseurs avec lesquels j’allais travailler pendant les 4 à 5 prochaines années. J’ai fait beaucoup de recherches sur mon superviseur. Tout d’abord, le professeur Jonathan Patrick était très présent et avait une bonne réputation au sein de la communauté de la recherche opérationnelle en santé. De plus, il était actif en recherche et dans l’édition. Finalement, après une rencontre préliminaire avec lui, il m’est apparu évident que nous pourrions bien travailler ensemble. Le professeur Antoine Sauré s’est joint au programme peu après que j’ai commencé mon doctorat. Il était le choix idéal comme co-superviseur, car nous avions des intérêts communs en matière de recherche. De plus, il commençait tout juste son parcours menant à la permanence, et son engagement et sa motivation ont créé plus de synergie et ont stimulé mon engagement en recherche au doctorat. »
Trois grandes étapes de la formation doctorale
Après avoir officiellement commencé le programme et avoir terminé quatre trimestres de cours obligatoires, les étudiants au doctorat doivent passer l’examen de synthèse. Il s’agit d’un examen en deux parties (écrit et oral) supervisé par le comité examinateur. La réussite de cet examen prouve que l’étudiant a acquis les connaissances nécessaires et qu’il est prêt à entreprendre un projet de thèse.
Avant la fin de leur troisième année du programme, les étudiants doivent choisir leur sujet de thèse, préparer une proposition de thèse et la défendre oralement. Bien que la plupart des étudiants à ce stade soient très enthousiastes à l’idée de commencer leur collecte de données, il s’agit d’un obstacle important et d’un rite de passage clé. Ne pas réussir à défendre leur proposition entraîne leur retrait du programme – ce qui est très stressant! Nous avons demandé à Andrea Ghazzawi ce qu’elle pensait de ce défi. « Je savais à quoi m’attendre, car j’avais aussi défendu ma proposition lors de ma maîtrise. J’adore mon sujet de recherche, la pédiatrie sociale, et j’ai investi beaucoup de temps dans l’élaboration de mon étude de recherche avec l’appui de mon superviseur, le professeur Craig Kuziemsky, et la directrice clinique du Centre de pédiatrie sociale, la Dre Anne Marie Bureau. Pour cette raison, je me suis sentie très bien préparée pour ma défense. »
Nous avons demandé à Marwa comment elle se sentait face à ce défi. Elle ajoute que le soutien et les conseils de ses professeurs l’ont aidée à franchir ces étapes : « J’ai été l’une des premières étudiantes de la première cohorte de doctorants de Telfer à rejoindre le programme. C’était à la fois un défi et une opportunité. Même si nous n’avions pas les antécédents des étudiants précédents pour nous guider et nous donner quelques trucs et astuces pour gérer notre parcours de doctorat, j’ai eu la chance de toujours trouver le soutien et les conseils de mes professeurs pendant toutes les étapes de mon doctorat, y compris lors de mon examen de synthèse, du choix de mon sujet de thèse et même pendant ma défense de proposition. »
Après ces étapes, les doctorants sont en bonne voie pour devenir des chercheurs indépendants et ce, après avoir passé d’innombrables heures à lire, à planifier et à concevoir la bonne approche de recherche, à s’assurer de poser les bonnes questions de recherche et à définir une méthodologie, un processus de collecte de données et une analyse. Leur grand triomphe est d’avoir réussi à publier leurs travaux de recherche, dans l’espoir d’avoir un impact et de contribuer à façonner l’avenir de leur domaine. À ce stade, les doctorants sont prêts à rédiger et à défendre leur thèse, puis à célébrer cette extraordinaire réalisation.
Le soutien de Telfer
La formation doctorale est un parcours intense de développement scolaire et professionnel. Les superviseurs de thèse jouent un rôle important dans ce processus, mais de nombreux autres membres du corps professoral, du personnel de soutien et des pairs ont une influence majeure sur cette formation. Pour Marwa, la professeure agrégée Qiu Chen a vraiment laissé une forte impression pendant son doctorat. « J’ai aimé travailler avec la docteure Qiu Chen. Elle apporte toujours son soutien à l’intérieur et à l’extérieur de nos cours. Je me souviens de la première journée de classe lorsqu’elle a dit que l’une des bonnes choses sur le fait d’enseigner à des étudiants au doctorat, c’est que vous travaillez avec vos collègues, et non avec vos étudiants. Je lui ai récemment demandé une lettre de recommandation alors que j’étais à deux jours de la date limite, et elle a été très gentille de m’offrir son aide. Elle est revenue me demander plus d’information pour écrire une lettre de recommandation de qualité même dans ce peu de temps. »
Rejoindre la communauté étudiante
La Telfer Graduate Research Programs Student Association (TGRPSA) joue un rôle important dans l’amélioration de l’expérience des étudiants au doctorat à Telfer, en partageant les opinions ou les réflexions des étudiants et en veillant à ce que leurs besoins soient satisfaits. Parmi la première cohorte de doctorants, Alexander Chung a été le premier représentant des étudiants au doctorat au sein de l’association et a été président jusqu’en 2019. Ce dernier offre un point de vue unique sur l’expérience étudiante au doctorat : « Depuis la création du programme de doctorat, l’association a joué un rôle déterminant dans l’organisation d’activités visant à unir les étudiants et à promouvoir notre recherche. Deux exemples comprennent des activités de “partage des compétences” et des ateliers intensifs de rédaction. Les activités de partage des compétences ont permis aux étudiants de partager leurs connaissances et leurs passe-temps avec d’autres, tout en offrant un environnement social pour aider à alléger le stress des études supérieures. Les ateliers d’écriture étaient quant à eux des séances hebdomadaires qui offraient un environnement motivant où les étudiants se réunissaient et écrivaient de façon productive. De plus, nous avons aidé à organiser et à présenter la compétition de thèse pour les étudiants aux études supérieures. »
Le programme de doctorat de Telfer accueille maintenant cinq cohortes de candidats ambitieux, tous animés par une quête de connaissances et un désir de développer l'expertise et les compétences de recherche nécessaires pour conquérir le monde. Je les félicite tous de s’être engagés à relever le défi. Nous souhaitons à tous nos étudiants beaucoup de succès dans leurs parcours respectifs et nous avons hâte de célébrer avec chacun d’entre eux l’obtention de leur doctorat.
- Catégorie : Annonces Telfer
En tant que partie intégrante de l’Université d’Ottawa, l’École de gestion Telfer est fière d’offrir de multiples opportunités de bilinguisme au sein de la plus grande université francophone et anglophone au monde. Neuf des onze programmes de baccalauréat en commerce sont offerts en français, ce qui signifie qu’un étudiant qui maîtrise l’anglais et le français peut choisir d’étudier en anglais et en français, ou dans l’une de ces deux langues.
D’autres possibilités et incitatifs sont offerts aux étudiants pour qu’ils perfectionnent leurs compétences en langue seconde. Les anglophones qui souhaitent améliorer leurs compétences en français, mais qui suivent quand même la plupart de leurs cours en anglais, peuvent profiter du Régime d'immersion en français. Ce régime permet aux étudiants de suivre certains de leurs cours réguliers en français, tout en ayant la chance de bénéficier d’une bourse de 1 000 $ pour chaque année qu’ils y participent, s’ils répondent aux critères d’admissibilité. Au cours de leurs deux premières années, les étudiants ont la possibilité de suivre des cours d’encadrement linguistique afin d'acquérir une base solide en français. En troisième et quatrième années, les étudiants passent à des cours plus avancés liés à la communication orale et écrite.
En ce Mois de la francophonie, Telfer met en valeur quatre clubs et comités qui valorisent l’inclusion de la langue française et de la culture francophone dans la communauté Telfer.
Le Comité des compétitions Telfer
Chaque année, des étudiants de premier cycle de Telfer participent à plusieurs compétitions de cas où les francophones peuvent s’exprimer dans leur langue maternelle, dont les Jeux du commerce (JDC), le Happening Marketing (HM), le Symposium GRH et l’Omnium Financier (OF). Le Comité des compétitions Telfer (CCT) recrute et organise les équipes de Telfer qui représenteront l’École à ces compétitions. « Le Comité des compétitions Telfer permet aux étudiants d’utiliser ce qu’ils ont appris en classe dans une situation de consultation réelle », mentionne le président du CCT, Elias Azzi. Les participants du CCT peuvent développer leurs compétences en matière d’analyse, de résolution de problèmes et de communication en français et en anglais en apportant des solutions à des problèmes d’affaires réels lors d’une étude de cas.
Les JDC sont une grande compétition pour les étudiants offerte aux Canadiens dans le cadre de leurs études de premier cycle dans l’Est du Canada, qui attire habituellement 1 300 participants de 13 écoles différentes chaque année. La compétition se déroule principalement en français, bien que les études de cas puissent être présentées dans la langue de choix de chacun des groupes. Par ailleurs, Happening Marketing est la plus importante compétition de marketing interuniversitaire dans l’Est du Canada, avec 10 universités concurrentes. Le HM comprend 6 cas universitaires, 1 quiz et 3 volets : sociale, participation et sports. Enfin, Omnium Financier est la plus grande compétition universitaire en finance et en comptabilité dans l’Est du Canada. L’événement vise à promouvoir les carrières dans ces deux domaines, à regrouper les étudiants de différentes universités et à leur permettre de réseauter avec des experts de l’industrie.
Ces compétitions, supervisées par le Regroupement étudiant des facultés d’administration de l’Est du Canada (RÉFAEC), sont entièrement bilingues, mais se déroulent majoritairement en français en raison de la démographie des universités concurrentes. « Une bonne maîtrise du français permet aux étudiants de mieux interagir avec les commanditaires et les délégués des autres universités », déclare Elias. Ce dernier aime aussi ces compétitions parce qu’elles lui permettent d’élargir son réseau : « En tant qu’étudiant bilingue, c’est agréable de participer à un événement où le français prévaut. C’est agréable également de rencontrer de nouvelles personnes et de réseauter dans la langue de son choix. »
Les membres francophones du club contribuent largement à l’avancement du Comité des compétitions Telfer. « Les dirigeants francophones apportent énormément. », exprime Elias. Certaines compétitions sont organisées en français dans différentes régions du Canada et du Québec. Par conséquent, l’équipe doit avoir des représentants qui peuvent communiquer en français avec d’autres comités. « Nous avons vraiment besoin d’une équipe de direction bilingue pour bien juger et servir chaque étudiant sur un pied d’égalité », dit Elias. La langue française occupe également une place importante dans le processus de recrutement pour les compétitions.
En tant qu’ancien élève du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), Elias a choisi d’étudier principalement en français à Telfer. « C’était près de chez moi, mais plus important encore, c’était complètement bilingue », raconte Elias. En 2020, il est devenu président du Comité des compétitions Telfer et il est fier d’en faire partie, « Je crois que CCT est le club/comité le plus bilingue que Telfer ait à offrir, car la plupart de nos compétitions ont lieu au Québec. Le CCT est entièrement inclusif et attire des étudiants unilingues et bilingues qui participent à ses compétitions et à son comité exécutif. »
Place à la jeunesse
Les Jeux du commerce ont également fondé l’initiative Place à la jeunesse (PALJ) en 2004. Cet événement francophone consiste en une compétition de cas de niveau universitaire offert uniquement aux élèves franco-ontariens du secondaire. En plus de promouvoir la langue française, PALJ permet aux élèves de se familiariser avec le monde des affaires et d’obtenir des bourses d’études à l’Université d’Ottawa. « Nous croyons aussi qu’il est important d’avoir la possibilité d’étudier dans sa langue maternelle dans le cadre d’études postsecondaires », mentionne Émilie Desrosiers, coordonnatrice pour Place à la jeunesse. La compétition est l’occasion idéale de rencontrer de nouvelles personnes : « Tu peux aussi tisser des liens et améliorer tes compétences en réseautage avec des membres d’autres écoles, des étudiants de l’Université d’Ottawa et nos juges invités. »
La compétition commence par une ronde préliminaire au cours de laquelle plus de 90 élèves franco-ontariens du secondaire résoudent des cas dans trois matières universitaires, soit le marketing, l’entrepreneuriat et la comptabilité. Le comité principal choisit ensuite 24 équipes, huit par sujet, pour le dernier tour. De même, pour les JDC, les équipes de chacune des trois catégories universitaires reçoivent le même cas à étudier. Même si l’événement se déroule entièrement en français, les équipes peuvent présenter dans la langue de leur choix. Un groupe d’universitaires et d’experts en affaires évalue le travail de chaque équipe pour déterminer le gagnant.
Place à la jeunesse est l’un des rares clubs sur le campus où le français est prédominant au sein du comité organisateur. Catherine Gringas, présidente de Place à la Jeunesse, a partagé son expérience et ses motivations à participer à ce club : « Je suis vraiment fière de dire que chaque année, notre comité organisateur est composé d’étudiants qui étudient en français, apprécient la langue et croient en l’importance de l’éducation postsecondaire en français. » Catherine travaille à PALJ depuis 2019 et est devenue présidente en 2021. « J'ai commencé à m'impliquer dans Place à la jeunesse en tant que bénévole en 2019 et j'ai adoré le concept de la compétition, le mandat du club et les personnes qui en font partie. »
Malgré le défi inévitable d'un environnement virtuel cette année, il était important pour le groupe de s'assurer que PALJ ait quand même lieu pour que les élèves aient l'occasion de se dépasser. « Nous sommes tous très fiers d’accueillir cette compétition tous les ans, même si nous devons l’adapter », mentionne Émilie. Place à la jeunesse organisera deux compétions cette année, en avril et en novembre, et commencera le recrutement pour son comité au cours de l’été. « Nous sommes toujours à la recherche de personnes passionnées qui ont à cœur l’éducation, l’entrepreneuriat et le français pour nous aider à organiser l’événement. », a déclaré Catherine.
L'organisation caritative CASCO
Tous les ans, l’organisation caritative étudiante de Telfer CASCO recueille des fonds pour le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) et met en valeur les étudiants et leurs talents lors du gala annuel. L’événement comprend différentes formes d’art, comme la danse, la musique et la mode. CASCO réunit des étudiants, des membres de la communauté d’affaires et des résidents d’Ottawa autour de la cause commune de la collecte de fonds pour le CHEO. L’an dernier, l’organisme a réussi à recueillir plus de 53 000 $ pour le programme de thérapie récréative du CHEO.
L’équipe de CASCO recrute des membres sur les plateformes de médias sociaux comme Instagram et Facebook. Au sein de son équipe, l’organisation encourage les membres à parler la langue de leur choix : « Ce qui, espérons-le, permettra à nos membres francophones de se sentir plus à l’aise tout en posant des questions et en sachant qu’ils peuvent s’exprimer dans la langue avec laquelle ils sont le plus confortables. », mentionne Danika Dumoulin, v.-p. du développement de CASCO. L’équipe communique également avec son public francophone au moyen de questions et réponses sur Instagram, où les réponses sont données en anglais et en français afin que tous les étudiants se sentent à l’aise de participer.
Les étudiants impliqués dans l'organisation caritative CASCO peuvent s’attendre à « développer des compétences interpersonnelles en travaillant en équipe et en collaborant avec les autres. » En effet, le club travaille ensemble dans le but commun d’aider ceux qui sont dans le besoin. « CASCO enseigne aussi aux étudiants l’importance d’aider les autres et de démontrer que n’importe qui peut faire une différence s’il le veut », explique Danika. En tant que vice-présidente et étudiante francophone, Danika a rejoint CASCO avec l’objectif d’en faire un club bilingue : « En rejoignant CASCO et en rencontrant tous ces autres étudiants en gestion, j'avais l'impression que le programme en français était un peu une bulle fermée. »
Les étudiants qui se joignent à CASCO ont l’occasion de rencontrer des gens en dehors de leur programme et d’établir des liens qui peuvent durer toute une vie. Danika a fait part de son conseil aux futurs étudiants qui souhaitent se joindre au club, « J’encourage certainement les étudiants francophones à se joindre à CASCO, c’est une excellente façon de rencontrer de nouvelles personnes qui étudient dans le même domaine que vous. Le programme en français n’inclut pas tous les étudiants de Telfer, et je pense qu’il est très important de s’en rappeler! Je ne pourrais imaginer une meilleure façon de me souvenir de mon expérience universitaire. Non seulement j’y ai rencontré certains de mes meilleurs amis, mais ils m’ont donné une deuxième famille sur laquelle je pouvais compter. »
Conseil étudiant Telfer
Le Conseil étudiant Telfer (CéTSC) représente plus de 4 000 étudiants de premier cycle inscrits au baccalauréat en sciences commerciales de Telfer. L’équipe, composée d’environ 25 représentants de milieux différents, organise des événements annuels dédiés à la communauté Telfer et aide d’autres clubs de Telfer à financer et à gérer leurs différents événements. Ils accueillent à l’école chaque nouvelle cohorte d’étudiants de première année du B.Com., organisent une célébration pour chaque classe de finissants et organisent un événement reconnaissant les innombrables réalisations de la communauté des clubs de Telfer.
Le CéTSC accorde de l’importance aux communautés francophones et anglophones, mais s'efforce de mettre en place des initiatives davantage axées sur le français au sein du club : « Nous avons la responsabilité de veiller à ce que notre matériel et nos services de communication soient offerts dans les deux langues officielles. », explique Nick Gratton, v.-p. marketing au CéTSC. Il ajoute également qu’il espère voir plus de francophones s’impliquer au sein du conseil étudiant à l’avenir : « Les étudiants qui cherchent à pousser de l'avant la culture francophone et la fierté francophone à Telfer devraient sans aucun doute s’impliquer auprès du CéTSC. Si quelque chose vous passionne, qu’il s’agisse d’un changement général, d’un sujet ou d’une cause en particulier, joignez-vous au CéTSC et participez aux clubs de Telfer. C’est vraiment la meilleure façon de contribuer à la culture étudiante et à l’expérience étudiante à Telfer. »
Chaque année, les étudiants peuvent poser leur candidature pour participer à l'élection annuelle, puis, une fois la campagne terminée, les étudiants de Telfer votent pour les personnes qu’ils souhaitent voir assumer chaque rôle au sein du CéTSC. Certains rôles exigent le bilinguisme comme les postes de v.-p. marketing et v.-p. académique, qui exigent la réussite d’une évaluation des compétences linguistiques pour assurer la maîtrise du français et de l’anglais, afin qu’ils puissent s’assurer de communiquer avec le corps étudiant dans les deux langues officielles.
De nombreux clubs de Telfer s'assurent de donner aux étudiants francophones l'opportunité de s'impliquer dans des activités académiques, professionnelles et sociales. La diversité apportée par les étudiants qui maîtrisent le français permet aux clubs de participer à des compétitions à plus grande échelle, d’organiser des événements en français, de réseauter en anglais et en français, et de recruter des étudiants dont la langue maternelle est le français. Nous nous réjouissons de continuer à voir des initiatives centrées sur le français et des opportunités pour les étudiants francophones de s'impliquer dans l'expérience étudiante à Telfer.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Nos étudiants à la maîtrise en gestion des services de santé (MGSS) orientent un débat plus sain avec leur travail final dans le cadre du cours Health Care in Canada (MHA6360). Ce cours, dirigé par la professeure adjointe Agnes Grudniewicz, consiste en un projet intéressant à titre de travail final qui implique la possibilité d’être publié en ligne. Les étudiants devaient préparer un article d’opinion sur un sujet d’intérêt choisi dans le but ultime d’être publié dans Healthy Debate, une revue canadienne en ligne qui vise à fournir de l’information facile à comprendre sur le système de santé.
L’occasion d’avoir un impact au-delà de la salle de classe
La professeure Grudniewicz a dit : « C’était la première fois que je donnais le cours, alors j’ai dû créer un programme à partir de rien. Je voulais faire un travail final où les étudiants pouvaient appliquer les connaissances et les compétences acquises en classe à un sujet qui les intéressait. Je voulais aussi quelque chose qui pourrait aller au-delà de la salle de classe, qui pourrait être utilisé pour améliorer leur CV et les aider dans leur carrière. »
La professeure Grudniewicz a découvert la plateforme en ligne Healthy Debate pour la première fois lors de ses études de doctorat, car leur bureau de rédaction était situé à l’hôpital St. Michael’s de Toronto, où elle effectuait ses recherches.
« L’idée d’inclure Healthy Debate comme plateforme d’apprentissage appliqué m’est venue cet été, tout en planifiant la première prestation en ligne du cours en raison de la pandémie. J’ai simplement décidé de communiquer avec eux. », a-t-elle ajouté. « Ils étaient très enthousiasmés par l’idée, car ça s’alignait avec leur nouvel objectif d’utiliser leur plateforme comme une opportunité d'apprentissage. »
L’expérience d’écrire pour Healthy Debate
Pour ce travail, les étudiants devaient suivre toutes les consignes pour rédiger un article d’opinion tel que décrit sur le site web de Healthy Debate. Les étudiants avaient l’occasion de lire des articles d’opinion déjà publiés sur la plateforme pour comprendre le ton et le style de ce genre d’articles courts.
Allant de 650 à 900 mots, les articles d’opinion sont beaucoup plus difficiles à rédiger que les plus longs documents de recherche habituels, car les idées, le contenu factuel et l’information argumentative doivent être concis. « C’était un exercice difficile puiqu’ils devaient s’adapter au style de Healthy Debate, qui est très différent de la rédaction académique à laquelle ils sont habitués. C’est percutant et court. Les étudiants ont dû réfléchir à des façons d’écrire sur un sujet spécialisé pour un public plus vaste, en utilisant des termes courants et en expliquant des concepts. », a expliqué la professeure Grudniewicz.
Les étudiants ont eu l’occasion de consulter les rédacteurs du Healthy Debate concernant leur sujet et de travailler avec eux afin de soumettre l’article pour publication. Cette consultation et la soumission au Health Debate étaient des éléments facultatifs du projet, mais les étudiant étaient fortement encouragés à profiter de cette fantastique opportunité pour étoffer leurs travaux, car ceux-ci devaient être de qualité suffisante pour être publiés dans Healthy Debate après avoir été notés.
« Le travail pour Healthy Debate a été une excellente expérience d’apprentissage, car nous avons pu choisir un sujet de notre choix sur la santé. Nous étions fiers de partager notre opinion avec un vaste public et de sensibiliser les gens à la santé mentale en cette période de COVID-19 », ont exprimé Mohcene Abdessemed et Sandra Blais-Amyot, étudiants de la maîtrise en système de santé et coauteurs de l’article d’opinion maintenant publié, Pandemic, winter taking toll on Canadians’ mental health. « Nous avons eu l’occasion d’interviewer un professionnel en santé mentale afin de recueillir son point de vue sur la situation actuelle. Nous avons trouvé que la professeure du cours et les rédacteurs du Healthy Debate nous ont énormément aidé avec leurs commentaires constructifs qui ont guidé et renforcé notre article. »
Pour le travail, il était également demandé de créer un balado de 10 minutes où un étudiant discute avec un autre sur le sujet de son article dans Healthy Debate. « Les étudiants ont obtenu d’excellents résultats dans ce volet. Ils m’ont surpris par leur créativité et leur enthousiasme », s’est exclamée la professeure Grudniewicz.
Leçons tirées
« Publier dans Healthy Debate a été une excellente occasion de collaborer avec un collègue et d’ajouter notre expertise à un sujet qui nous passionne tous les deux. Cela nous a permis non seulement d’appliquer ce qu’on avait appris en cours à une question de politique concrète, mais aussi d’utiliser nos antécédents professionnels respectifs pour apporter nos points de vue différents sur la question. », explique Joey Taylor, étudiant à la MGSS et coauteur de It’s time to get moving, Canada.
« Je pense que cela a été une expérience formidable pour ces étudiants car ils ont pu choisir un sujet qui était important pour eux, soit en raison de leur expérience personnelle ou parce qu’un sujet que nous avons couvert en classe a suscité un nouvel intérêt », exprime la professeure Grudniewicz. Elle a conclu : « La MGSS forme nos futurs chefs de file dans le domaine des soins de santé. Dans le cadre de ce projet, je voulais donner à nos étudiants l’occasion de participer à la conversation et de se faire entendre sur des sujets qui leur tiennent beaucoup à cœur. J’espère que la publication de leurs travaux les incitera à continuer de participer activement aux discussions sur les politiques de santé afin d’améliorer nos systèmes de soins de santé. »
Lisez les articles de nos étudiants au MGSS publiés par Healthy Debate :
‘Cure sometimes, treat often, comfort always’: The importance of support networks, par Brent Leonard
Addressing racism in Indigenous health – Moving beyond systemic reassurance, par Amanda Larocque et Maddie Venables
Fighting fire with fire: Managed Alcohol Programs need to be widely implemented, par Steven Parker et Erin Tighe
It’s time to get moving, Canada, par Joey Taylor et Talia Ignacy
CANZUK: A cure for our healthcare challenges?, par Anna Wu et Priyank Tyagi
Pandemic, winter taking toll on Canadians’ mental health, par Mohcene Abdessemed et Sandra Blais-Amyot
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La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez