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- Catégorie : ImpactTelfer
L’événement annuel Place à la jeunesse, organisé par l’École de gestion Telfer, offre une occasion extraordinaire d’apprentissage par l’expérience à des élèves de la communauté franco-ontarienne.
Il s'agit d'un programme destiné aux jeunes élèves intéressés par le monde de l'entreprise, comprenant une composante en classe axée sur des sujets commerciaux clés suivi d’un concours de cas. Ce dernier, inspiré par les Jeux du commerce, amène des élèves du secondaire à s’épanouir depuis sa première édition en 2004. La compétition réunie plus de 90 adolescents âgés de 15 à 19 ans provenant d’écoles secondaires de langue française de partout en Ontario.
Le programme est également une excellente occasion de promouvoir la poursuite d'études postsecondaires en français et, en même temps, d'enrichir les connaissances des étudiants dans le domaine des affaires grâce à une expérience pratique immersive et extraordinaire.
Les élèves du secondaire apprennent beaucoup au cours de leur parcours scolaire. Cela dit, la possibilité de mettre la théorie en pratique dans un contexte qui encourage la créativité, l’innovation et la pensée critique est une plus-value importante dans leur perfectionnement scolaire.
Les élèves participants ont également la possibilité de concourir pour des bourses d'études qu'ils peuvent obtenir pour leurs futures études à l’Université d’Ottawa.
La compétition
Le compétition Place à la jeunesse (PALJ) crée un environnement qui encourage les participants à grandir et à partager leurs idées, à contextualiser des problèmes réels et à les résoudre.
Traditionnellement, le concours est divisé en plusieurs sections académiques :
• le marketing;
• la comptabilité;
• l’entrepreneuriat;
• le débat oratoire.
Les élèves ont trois heures pour analyser une étude de cas, cibler des problèmes primaires et secondaires, établir des solutions, puis préparer leurs réponses et en faire la présentation devant des juges.
Leur présentation est évaluée par un jury composé de membres de la communauté, de l’École de gestion Telfer ou d’autres professionnels de la région. Les juges fournissent une rétroaction essentielle à chaque équipe, applicable au perfectionnement de sa compétence au-delà de la compétition.
« Quel bonheur de voir nos élèves participer à une activité aussi stimulante qui leur permet de vivre de telles expériences », explique Shelley Ryan, enseignante à l’école secondaire E.J. La jeunesse, qui a eu la chance de voir ses élèves participer à l’édition 2021.
En lien avec les objectifs d'apprentissage par l'expérience de Telfer
L’École de gestion Telfer prône l’apprentissage par l’expérience pour l’ensemble de ses étudiants. L’apprentissage par l’expérience est intégré au cœur de nos programmes via nos cours d'apprentissage actif, nos laboratoires de recherche et d’apprentissage et notre programme d'enseignement coopératif, entre autres occasions. Les étudiants de Telfer profitent grandement de telles expériences d’apprentissage et ils peuvent aussi mettre à profit l’activité pour s’épanouir et explorer de nouveaux sujets.
Pour des élèves franco-ontariens, Place à la jeunesse est une excellente occasion d’initiation à l'apprentissage par l’expérience à laquelle participer et qui donne un avant-goût de ce qui les attend pendant leurs études universitaires. L’activité pédagogique se déroule dans le cadre idéal de la capitale nationale, cœur du bilinguisme ontarien. Elle figure parmi les rares occasions d’apprentissage expérientiel du genre.
De plus, un document du curriculum du gouvernement de l'Ontario sur l'apprentissage par l'expérience soutien que cette approche permet aux élèves d’acquérir des compétences transversales touchant notamment la présentation orale, la pensée critique et la rédaction synthétisée.
Toute au long de la compétition Place à la jeunesse, les élèves ont l’occasion de faire valoir leurs connaissances théoriques et de les appliquer à des situations réelles pour mériter la reconnaissance de leurs paires et pairs, ainsi que de potentiellement décrocher des bourses d’études.
Comment vous impliquer
Si vous, ou une personne de votre entourage, fréquentez une école secondaire de langue française en Ontario, vous fera vivre une expérience inoubliable et vous préparera à la vie universitaire, en plus de vous faire rencontrer des élèves et membres de toute la communauté franco-ontarienne.
Par ailleurs, les élèves participants courent la chance de décrocher des bourses universitaires. À l’automne 2021, on a remis aux lauréates et lauréats de chaque volet du concours des bourses d’études à l’Université d’Ottawa totalisant 58 500 $.
Si vous souhaitez vous impliquer dans le comité d'organisation, il vous est également possible de participer de cette façon. « Nous sommes toujours à la recherche de personnes passionnées qui ont à cœur l’éducation, l’entrepreneuriat et le français pour nous aider à organiser l’événement », précise Catherine Gingras, présidente du comité organisateur de l’édition 2021 et étudiante au B.Com. à Telfer.
Apprenez-en davantage sur Place à la jeunesse et inscrivez-vous à la prochaine édition.
- Catégorie : Engagement communautaire
L’Association des étudiants du MBA (AEMBA) à l’École de gestion Telfer a mis sur pied un évènement unique en son genre : un Consult-a-thon pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui vise à fournir en peu de temps des solutions stratégiques aux entreprises locales.
Au cours de la fin de semaine du 17 au 18 juillet, 46 participants, y compris des étudiants, des représentants d’entreprises, des professeurs et des experts de Telfer, ont consacré au total plus de 170 heures à la résolution de cas pour aider ces entreprises à prospérer et ainsi redonner à la communauté. « Cela représente vraiment l’essence même de l’École de gestion Telfer : rassembler l’énergie créative et l’expertise des étudiants, des dirigeants d’entreprises locales et des experts de l’industrie pour se concentrer sur un défi commercial auquel font face les organisations locales », exprime Catherine Elliott, professeure et directrice du programme MBA de Telfer.
Repenser la structure des compétitions de cas
Les organisateurs ont complètement repensé la structure des compétitions de cas, en mettant l’accent sur la collaboration, la valeur communautaire et le bien collectif plutôt que sur la compétitivité. « Lorsqu’on a mis au point ce cadre, nous voulions mettre l’accent sur des solutions rapides et sur la valeur communautaire plutôt que sur la compétitivité », a révélé Karthik Chivakula Venkata, un des 6 organisateurs de l’évènement et étudiant au MBA de Telfer. « Nous pensions également que cela donnerait aux participants un aperçu des défis commerciaux du monde réel et l’occasion de mettre à l’épreuve ce qu’ils ont appris et leurs talents », a-t-il ajouté.
Trouver le défi idéal
En raison de l’omniprésence de la pandémie, les PME sont aujourd’hui confrontées à de véritables et graves problèmes qui nécessitent des solutions novatrices. Pour avoir du succès, les entreprises et les étudiants ont besoin de l’aide et des conseils des partisans de la communauté des affaires locale.
De nombreuses entreprises locales ayant manifesté leur intérêt à participer à l’évènement, l’équipe organisatrice a dû rencontrer chaque propriétaire d’entreprise pour mieux comprendre les cas. Après avoir été pleinement informée, l’équipe a travaillé en étroite collaboration avec les propriétaires d’entreprise et les membres de l’équipe de direction de la AEMBA pour créer conjointement des documents de cas qui contenaient des renseignements détaillés, exacts et à jour sur le marché.
Résolution de cas intensif
Lors du Consult-a-thon on comptait quatre équipes composées de quatre étudiants, qui viendraient à connaître les entreprises et les cas seulement pendant l’évènement. Les équipes ont ensuite dû travailler sur les cas fournis par chaque entreprise participante à différents moments pendant l’évènement.
Le moment le plus attendu lors d’une compétitions de cas est la résolution du cas en tant que tel. Chaque équipe a eu quatre heures pour examiner le dossier d'affaires. Pendant la première heure, les équipes ont posé leurs questions et exprimé leurs idées aux propriétaires d’entreprises et aux experts consultants afin de bien comprendre la situation et la problématique. À la fin du temps alloué, les équipes ont présenté leurs idées et solutions finales aux propriétaires d’entreprises et aux experts du panel.
À la fin des présentations, les experts ont fait part de leurs commentaires et donné des conseils aux étudiants pour mieux appliquer leurs idées.
Pour la première édition de l’évènement, les étudiants du MBA de Telfer ont eu l’occasion de travailler avec des entreprises en démarrage dynamiques telles que :
- Shyne Eyewear, une petite entreprise sociale d’Ottawa dirigée par Enactus uOttawa qui fabrique et vend des lunettes de soleils et anti-lumière bleue créées à partir de matériaux entièrement recyclés ;
- Ekidna Sensing, une entreprise en démarrage de biotechnologie située à Ottawa qui met au point des solutions technologiques pour l’industrie légale du cannabis ;
- Empower'em est une entreprise sociale locale qui vise à offrir une communauté et du soutien aux femmes de couleur afin de les aider à développer leurs compétences en leadership, à acquérir de la confiance en soi et à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.
Tous ensemble pour les entreprises locales
Étant donné qu’il ne s’agissait pas d’une compétition de cas traditionnelle, les panélistes ont évalué les idées de façon qualitative au lieu de façon quantitative. L’évaluation était axée sur la clarté de l’identification et de l’articulation des défis, le niveau de l’analyse approfondie, la créativité et la facilité de fournir des commentaires et des recommandations aux entreprises participantes.
En bout de ligne, les vrais gagnants du Consult-a-thon ont été... les entreprises locales, bien sûr! Les étudiants ont acquis une expérience précieuse et ont reçu des commentaires sur leurs idées et leurs techniques de présentation, mais ce sont les entreprises qui ont le plus gagné de cet évènement, partant avec de nouvelles idées et des solutions concrètes pour leurs problèmes commerciaux. La professeure Elliot a ajouté que « c’était un partenariat gagnant-gagnant pour tout le monde le fait d’apporter des solutions innovantes et pratiques à ces entreprises locales. Félicitations aux membres de l’AEMBA et aux étudiants qui ont participé! J’ai été très impressionné par l’initiative des étudiants dans le lancement de ce tout premier Consult-a-thon des PME de Telfer. »
Un évènement réussi
Les principaux bénéficiaires les ont également félicités. « Nous avions besoin d’une orientation stratégique et ces présentations nous ont donné de nouvelles idées créatives sur la manière d’aborder ce problème. Les recommandations fournies par les étudiants étaient réalisables et nous sommes heureux et emballés par l’ensemble de l’évènement », a déclaré Alexander Parsan, gestionnaire de projet chez Shyne Eyewear et étudiant en comptabilité au B.Com. de Telfer.
Nicolas Boileau, PDG chez Ekidna Sensing, était aussi heureux d’obtenir le point de vue externe provenant des étudiants du MBA de Telfer. Il a hâte de voir comment l’entreprise progressera dans les 6 prochains mois à un an grâce aux nouvelles idées et stratégies qu’il a reçues en fin de semaine.
Le comité est déjà en train de planifier la prochaine édition de l’évènement, qui aura lieu en 2022 et promet d’être de plus grande envergure en comptant sur la participation d’un plus grand nombre d’entreprises locales. Toutes les entreprises locales et tous les étudiants de tous les horizons qui souhaitent participer à cette initiative incroyable sont invités à contacter, par
- Catégorie : La voix des étudiants
Ce qu’il faut savoir à mon sujet, c’est que je suis un grand amateur de compétition de cas. J’ai participé à plus de sept d’entre elles au cours de mes quatre années à Telfer, et je pense quand même que ce n’est pas assez.
J’apprécie particulièrement les Jeux du Commerce (JDC), car c’est la première compétition à laquelle j’ai participé, et c’est celle que je préfère le plus. J’ai tellement aimé mon expérience que j’ai décidé d’être l’un des deux coordonnateurs pour l’édition 2021, avec mon bon ami Scott Dowell. Ensemble, nous avons pour objectif de faire de 2021 l’année de Telfer!
Pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont jamais participé à une compétition de cas, en voici la présentation. Vous arrivez à l’hôtel avec 50 à 100 autres étudiants de Telfer, portant tous les mêmes vêtements exclusifs pour représenter fièrement l’école. Il y a une cérémonie d’ouverture, une célébration, puis tu te reposes avant le début de la compétition le lendemain. Il y a trois grands volets auxquels tu peux participer :
- Social : une occasion de mettre en valeur ta créativité et ton esprit d’équipe dans le cadre de divers défis;
- Sport : où tu peux participer à une compétition sportive choisie par le comité organisateur;
- Académique : ton équipe doit résoudre une étude de cas réelle présentée par un commanditaire.
Tout au long de la fin de semaine, lorsque tu ne participes pas à une compétition, tu encourages les autres équipes, fais du réseautage avec les commanditaires et te lies d’amitié avec les étudiants des autres universités participantes. Enfin, l’événement se termine par un gala où les commanditaires et les organisateurs annoncent les gagnants de chaque catégorie.
Regarde la vidéo récapitulative pour découvrir ce qu’il en est!
Participe à une compétition de cas
Maintenant que tu as une idée générale de ce qu’est une compétition de cas, pourquoi y participer à Telfer? Bien qu’il y ait plusieurs raisons, je les ai résumées en trois catégories :
1. Pour réseauter
Participer à une compétition de cas est une occasion unique de réseauter, et en tant qu’étudiant en gestion, tu devrais déjà savoir que le réseautage est l’une des choses les plus importantes que tu peux faire à l’université. Je crois sincèrement que je n’aurais pas eu autant de chance de trouver un emploi si ça n’avait pas été des contacts que j’ai établis dès le début à Telfer. Bon nombre de ces relations sont nées lors des compétitions de cas.
Premièrement, une délégation c’est comme une famille, et grâce aux pratiques, aux événements sociaux, aux réunions et à la compétition elle-même, tu peux créer des liens avec les autres étudiants. Ceux-ci peuvent facilement devenir tes meilleurs amis et même agir à titre de références pour un futur emploi.
Deuxièmement, beaucoup d’entreprises parrainent des compétitions de cas pour réseauter avec les étudiants et les embaucher. Que tu fasses partie de l’équipe du volet social, sport ou académique, cet événement te donne la chance de tisser des liens avec ces recruteurs et de donner ton CV. Si les commanditaires te voient à l’œuvre en train de résoudre un cas, ils pourraient t’inviter à un événement cocktail V.I.P. pour apprendre à mieux te connaître. Plusieurs fois, des étudiants ont trouvé un emploi lors de ces compétitions. Tu pourrais être le prochain!
2. Pour développer des compétences
En participant à une compétition de cas, tu as un entraîneur et tu pratiques fréquemment avec ton équipe. Ce sont d’excellentes occasions pour améliorer tes compétences en matière de résolutions de cas, qui sont extrêmement importantes lorsque tu tentes d’obtenir un emploi dans des domaines concurrentiels comme la consultation. De nombreux cabinets comme Deloitte et Accenture ont une étude de cas dans le cadre de leur processus d’entrevue; le fait d’avoir fait des semaines de pratique et reçu des commentaires d’un coach expérimenté te donnera un avantage concurrentiel.
Les autres compétences que tu développeras et qui sont encore plus importantes, à mon avis, sont les techniques de présentation, la gestion du temps et le travail d’équipe. Ces trois compétences sont essentielles pour postuler à un emploi. Ainsi, participer à cette compétition peut t’aider à trouver le travail de tes rêves.
3. Pour s’amuser
Bien que les deux raisons mentionnées ci-dessus soient bonnes et essentielles à la réussite de tes études en gestion, je n’aurais pas participé à sept compétitions si elles n’avaient pas été amusantes. Certains des meilleurs souvenirs de ma carrière universitaire proviennent de ces diverses compétitions de cas. Que ce soit en regardant l’équipe de l’ultimate frisbee de Telfer remporter la finale de bronze aux JDC 2019, quitter la salle de présentation avec mes coéquipiers Josh et Nafim après avoir présenté notre solution aux JDC 2020, ou voir mon ami Bobby gagner le prix MVP au Happening Marketing 2019, ce sont tous des moments que je chérirai pendant très longtemps.
Cela dit, mes expériences n’ont pas toutes été agréables. Malheureusement, aux JDC 2019, j’ai disloqué mon genou et déchiré mon ligament latéral interne (LLI) dans les 30 minutes suivant le début du premier match de soccer que nous avons joué. Cela signifiait que mon tournoi était terminé et que je devais passer le reste de la journée à l’hôpital. Je pense que le fait que j’adore encore les compétitions de cas après avoir vécu cela prouve à quel point elles sont amusantes!
Dans l’ensemble, je t’ai donné trois bonnes raisons pour lesquelles tu devrais t’inscrire à une compétition de cas à Telfer. D’après moi, le simple fait de recevoir des trucs sympas devrait suffire à te convaincre, mais sinon, cet article devrait le faire.
Je suis actuellement le V.-p. des technologies de l’information et du marketing au comité organisateur des JDC 2022 et je peux te dire que nous planifions quelque chose d’énorme pour tout le monde. Après une année très difficile, nous allons allumer la flamme chez tous les délégués, et tu ne voudras pas le manquer!
Suis le Comité compétitions Telfer et les Jeux du Commerce sur les réseaux sociaux pour plus d’information et d’autres nouvelles.
*Avertissement : toutes les compétitions sont différentes, mais je partage mon expérience d'un format traditionnel, en personne, pour garder les choses simples.
- Catégorie : Actualités
La 6e compétition de cas annuelle sur la diversité et l'inclusion, qui s'est tenue à l’École de gestion Telfer, s’est terminée le 5 mars dernier. Organisée en étroite collaboration avec Exportation et développement Canada (EDC), Deloitte et la Banque Royale du Canada (RBC), la compétition s’est déroulée sur une période de 2 semaines au cours de laquelle les participants de 10 équipes se sont affrontés. Ces derniers ont dû examiner de nouveaux enjeux et proposer des solutions relatives à un cas assigné sur le thème de cette année : le racisme systémique envers les Noirs dans le milieu de travail canadien.
Au cours de ces 2 semaines, les participants ont été invités périodiquement à assister à des séances interactives avec les partenaires fondateurs. L’équipe du Programme Greenhouse de Deloitte a commencé la journée d’ouverture de la compétition par une séance interactive en direct, adaptée au sujet du cas, afin d'engager les participants intellectuellement, émotionnellement et physiquement et de les préparer à réussir à résoudre le cas de cette année.
Une semaine plus tard, et ce après avoir soumis chacun leur plan exécutif du cas, les équipes ont été invitées à une séance d’experts en diversité organisée par EDC, une organisation qui donne l’exemple lorsqu’il s’agit de promouvoir une culture inclusive.
C’est lors de la deuxième phase de la compétition que les participants ont dû préparer une présentation vidéo. Chaque équipe devait présenter leurs idées novatrices pour relever cet important défi de l’inclusion en milieu de travail, dans l’espoir de convaincre le jury d’experts sur la créativité, de la faisabilité et de la pertinence de leurs solutions sur le thème suivant :
Comment les entreprises canadiennes peuvent créer un environnement dans lequel les employés peuvent s’épanouir et atteindre les objectifs suivants :
• avoir 3,5 % des postes de direction et de conseil d’administration occupés par des dirigeants noirs d’ici 2025, et
• avoir au moins 5 % des nouveaux employés provenir de la communauté noire d’ici 2025.
Un message pour promouvoir le changement
Alors que la compétition de cas tirait à sa fin pour une autre année, le mot de la fin a résonné dans l’esprit des participants lors des discours émouvants prononcés par les invités spéciaux de The BlackNorth Initiative : la directrice exécutive, Dahabo Ahmed-Omer et le président exécutif et fondateur, Dr Wesley J. Hall.
« Amenez-nous à un endroit où les Canadiens noirs peuvent prospérer et bénéficier d'une égalité des chances », a déclaré Ahmed-Omer, espérant que la compétition de cas sur la diversité et l’inclusion du MBA peut aider à façonner les rôles de nos futurs dirigeants.
Ahmed-Omer s’est exprimé sur le racisme anti-Noir systémique en milieu de travail au Canada : « Pour que nous puissions voir le problème, nous devons le reconnaître, pour que nous puissions tous agir. »
Du virtuel à l’international
En plein milieu de la pandémie actuelle, la sixième édition de la compétition a été faite en ligne, ouvrant les portes à une autre première pour la compétition, le monde entier. La compétition de cas de cette année a accueilli 10 équipes du MBA, dont 8 équipes de partout au Canada et 2 équipes internationales, soit la FIA Business School du Brésil et la Barna Management School de la République dominicaine. Même si le cas dépeint une réalité canadienne, on peut tous convenir que les enjeux concernant le racisme contre les Noirs en milieu de travail sont mondiaux et tous les juges se sont entendus sur la qualité globale des stratégies et des présentations offertes par toutes les écoles participantes. Nos représentants de la Telfer Nation, Sinatrio Raharjo, Krishna Venkatasubramanian, Roxy Lu et Sushant Garg, mieux connus sous leur pseudonyme collectif Awesome Possum pendant la compétition, étaient dirigés par la coach Sylvie Albert, responsable de l’internationalisation et des nouvelles initiatives à l’Université d’Ottawa.
Au final, la Beedie School of Business de l’Université Simon Fraser (équipe InCahoots) a remporté la première place avec une solution que les juges ont décrite comme un argument convaincant pour une question importante : « Ils se sont montrés prêts à faire un pas en avant dans l’élaboration d’une solution pour réduire les écarts actuels en milieu de travail, tout en présentant une stratégie non seulement fondée sur des solutions subventionnées, mais remplie d’idées audacieuses également. », a déclaré Justine Hendricks, première vice-présidente, Commerce durable et facilitation des affaires chez EDC. Mme Hendricks a remis un prix partagé de 5 000 $ à l’équipe InCahoots composée de Bessie Chow, Kelly Woo, Viksit Jain, Raymond So et la coach Shelley Graham.
1re Place - 5 000$ | Beedie School of Business - Université Simon Fraser |
2e Place - 2 500$ | John Molson School of Business - Université Concordia |
3e Place - 1 250$ | DeGroote School of Business - Université McMaster |
Le comité de direction planifie déjà la 7e édition de l’événement, qui aura lieu au début de 2022. Toute organisation qui s’intéresse aux questions et aux sujets liés à la diversité et à l’inclusion est invitée à communiquer avec le Bureau des études supérieures de Telfer pour discuter d’une éventuelle participation à la compétition de l’an prochain au courriel suivant :
- Catégorie : Annonces Telfer
Les diplômés du MBA de l’École de gestion Telfer, Soumi Sarkar, Anjaney Agashe et Arun Subramanian se sont distingués lors de la 8e édition de la compétition de cas Schlesinger Global Family Enterprise (SG-FECC), en remportant la deuxième place du podium dans la catégorie des études supérieures. SG-FECC est une compétition de cas organisée par l’Université du Vermont qui a pour but de mettre les participants face à des questions uniques et des problématiques liées à l’entreprise familiale. Les participants doivent résoudre des cas complexes et présenter leurs solutions dans le cadre de quatre rondes pendant la compétition. Cette année, exceptionnellement, l’ensemble des épreuves ont eu lieu en ligne.
Selon Peter Jaskiewicz, mentor de l’équipe et professeur titulaire à Telfer en entrepreneuriat et entreprise familiale, bien que ce fut la première fois que Telfer participait à la SG-FECC, les organisateurs de l’événement leur ont accordé une grande reconnaissance. M. Jaskiewicz déclare que « notre équipe a assuré, même si nous n’avions pas d’expérience préalable aux compétitions SG-FECC et des antécédents d’un programme de formation en entreprise familiale de longue date à Telfer. »
De plus, les chefs d’entreprise et les consultants qui ont travaillé en tant que juges à la SG-FECC ont souligné à maintes reprises la prouesse des étudiants de Telfer, ce qui, selon le professeur Jaskiewicz, est une bonne indication du bon fonctionnement du programme MBA.
« J’ai trouvé cela très gratifiant d’épauler ces trois individus, car ils sont brillants, travaillants et sympathiques », a exprimé M. Jaskiewicz. « J’ai aimé les voir réussir haut la main leur analyse de problèmes complexes en entreprise familiale tout en offrant des solutions surprenantes pour régler ces problèmes. »
« De plus, ils ont fait preuve d’un grand esprit d’équipe depuis leurs débuts dans mon cours Advising Family Business jusqu’à leur présentation finale à la compétition de cas ; ils ont toujours travaillé en équipe, se sont comportés de façon très professionnelle, se sont appuyés mutuellement et ont eu beaucoup de plaisir tout le long. Bravo! », a ajouté le professeur Jaskiewicz.
Visionnez l’enregistrement intégral de la remise des prix, ici. (lien en anglais seulement)
Cliquez ici pour obtenir plus d’information sur la compétition de cas Schlesinger Global Family Enterprise. (lien en anglais seulement)
- Catégorie : La voix des étudiants
Si tu es un étudiant en gestion ou un étudiant à l’Université d’Ottawa, tu as sûrement entendu parler des JDCC (Jeux du Commerce Central).
Certains de tes amis t’ont probablement raconté le plaisir des jeux sportifs, des compétitions ou de la cérémonie dansante de leur séjour aux JDCC.
Alors, que sont les JDCC?
Les Jeux du Commerce Central (JDCC) sont une compétition de cas régional où des écoles de gestion canadiennes se disputent la victoire. Elle est organisée par l’Association des écoles de gestion du Canada (AEGC), l’organisation mère qui travaille avec les associations étudiantes de chaque école de gestion au Canada.
Pour ce genre de compétition, chaque école membre de l’AEGC réunit des candidats pour coordonner une délégation. Lors des JDCC, l’École de gestion Telfer se mesure à plus de 11 écoles en Ontario, notamment la Lazaridis School of Business and Economics de l’Université Wilfrid Laurier, la Lang School of Business and Economics de l’Université de Guelph, la Sprott School of Business de l’Université Carleton, et bien d’autres encore. Tous les ans, la compétition a lieu dans une des écoles membres, ce qui permet aux participants de visiter des campus universitaires à travers le Canada. Les étudiants peuvent participer à plusieurs disciplines soit dans le volet académique, sportif ou social.
Le déroulement de la compétition
Pour les épreuves du volet académique, les écoles participantes envoient une équipe de trois étudiants se mesurer à d’autres équipes dans des catégories spécifiques en gestion telles que le marketing, la comptabilité, la stratégie, la gestion des ressources humaines, l’innovation entrepreneuriale, etc. Les équipes disposent de trois heures pour procéder à une résolution de cas, qu’elles présentent ensuite à un groupe de juges. La présentation dure 20 minutes et la période de questions dure 15 autres minutes.
Lorsque toutes les présentations sont finies, les juges (généralement un commanditaire) déclarent qui a remporté la première, la seconde et la troisième place pour chaque catégorie. Pendant la cérémonie de remise des prix, l’AEGC nomme les gagnants de chaque catégorie et distribue des prix individuels et d’équipes.
Pour les épreuves du volet sportif, des équipes de huit personnes s’affrontent à plusieurs sports comme le basketball et le spikeball. On donne des points aux délégués pour leur performance, et aux délégations sur les bancs qui les encouragent.
Pour les épreuves du volet social, des équipes de quatre participent à des défis aléatoires au courant de la journée. Par exemple, de l’improvisation, de la danse, des débats oratoires, des résolutions de cas surprises, etc. Pour ces défis, on accorde des points pour l'enthousiasme, l’esprit d’équipe et la qualité artistique des costumes.
La compétition a lieu à chaque année en janvier et dure quatre jours. Les dernières compétitions ont eu lieu à l’Université de Guelph (Guelph, Ontario) et à l’Université de Brock (Saint Catherines, Ontario). Lors des derniers jeux, l’équipe de Telfer comptait 46 étudiants et a remporté trois prix : un en gestion des ressources humaines, un en débat oratoire et le dernier pour le cas wildcard.
Les cartes VIP sont des prix de reconnaissance individuelle qui sont attribués aux meilleurs présentateurs. Les bénéficiaires de ces cartes sont souvent choisis par les juges; et ceux qui en possèdent une participent à un événement de réseautage exclusif.
En dehors des épreuves, les écoles participent également à d'autres activités récréatives telles que des événements sociaux et des danses.
À l’École de gestion Telfer, la délégation des JDCC est gérée par le Comité compétitions Telfer (CCT). Le CCT recrute les étudiants, rend possibles les entraînements, le coaching et commande des produits pour l’équipe. Le CCT organise également la compétition de cas interne de Telfer, qui est une bonne occasion pour recruter de nouveaux membres pour le volet académique des JDCC.
Si développer tes techniques de présentation, te faire de nouveaux amis et participer à des épreuves t’intéresse, tu ne voudras pas manquer la chance de participer aux JDCC!
Tu peux consulter les résultats de Telfer aux derniers JDCC, ici.
N’hésite pas à me contacter si tu as des questions sur mon expérience aux JDCC.
- Catégorie : La voix des étudiants
Que vous vous prépariez pour Intopia ou que vous cherchiez de l’information sur comment mieux travailler en équipe en ligne, ce blogue devrait beaucoup vous aider. Au départ, j’allais écrire un article sur comment survivre à Intopia en ligne. Mon équipe a fait un excellent travail, et nous avons gagné la première place en tant qu’équipe de grossistes. En mars 2020, Sam Sutherland a écrit un article proposant 7 conseils et astuces pour réussir la simulation de stratégie Intopia. Puisque son article est récent et que j’aurais abordé des points semblables, j’ai décidé d’écrire sur l’expérience virtuelle de la simulation Intopia et comment vous pouvez utiliser cette situation à votre avantage.
Avant de passer à la question sur comment réussir la simulation Intopia, je voudrais ajouter quatre autres conseils à prendre en compte que ne mentionne pas Sam dans sa liste :
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S’il vous reste un surplus d’argent, investissez-le dans les titres financiers du bureau chef.
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Restez au courant de ce qu’il y a dans votre stock et de la quantité que vous pouvez vendre. Notez que certains chiffres varient et semblent provenir d’un placement, donc appliquer ce que vous avez appris dans votre cours de statistiques et prenez un échantillon de plus de 5 personnes (notre équipe prélevait 30 échantillons par intervalles).
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Ne prenez pas une marge de crédit, cela peut virer en fiasco au sein de l’équipe.
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La production écologique permet vraiment de vous démarquer des autres équipes.
1. Comment préparer votre équipe
Tout comme une machine bien huilée, votre équipe devrait pouvoir travailler sans problème. Faire les premiers pas et se sentir à l’aise avec les autres peut être difficile, mais essayez de briser la glace pour rendre les réunions plus naturelles, plus agréables et plus amusantes. Les réunions se tenaient au moins une fois par semaine grâce aux discussions d’équipe faites en classe.
Essayer de se parler et de se poser des questions sur comment s’est passée la semaine de chacun ou sur quelque chose d’intéressant qui s’est produit depuis la dernière fois que vous vous êtes vus, permet de briser la barrière professionnelle et de se sentir plus à l’aise. Vous avez plus de six semaines pour apprendre à connaître l'équipe avec laquelle vous vivrez d’énormes moments de stress, à peine reposés, mais tout en vous amusant.
En apprenant à connaître vos coéquipiers, vous apprendrez quels sont leurs forces, leurs intérêts et leurs faiblesses. Grâce à ces connaissances, vous devriez être capable de les répartir en groupes. Dans mon cas, nous avions une personne pour la gestion (stock y compris), une personne pour le marketing et trois personnes pour la finance et la comptabilité. Pour être honnête, notre équipe a été construite autour de cette répartition du travail. Nous avons ensuite nommé de manière informelle des sous-chefs responsables du marketing et de la gestion. « Informelle » dans le sens qu’ils doivent savoir comment les choses fonctionnent et être capables de répondre aux questions lorsque le spécialiste est occupé ou absent. Cela permet de répartir la quantité de travail lorsqu’une section a une plus forte demande et, plus important encore, permet à tout le monde de savoir ce que les autres sections font et sont capables de faire. C’est de la communication forcée, mais qui est naturelle, organisée et moins stressante.
2. Comment travailler en équipe en ligne
Pour les épreuves, nous avons pratiqué autant d’éléments clés Intopia que possible. Les épreuves de la simulation en ligne Intopia sont l’occasion pour votre équipe d’apprendre à travailler ensemble comme les rouages d’une machine. Bientôt, les membres de votre équipe seront capables de régler un problème sans difficulté. Au fur et à mesure qu’ils répondent aux questions, les membres de votre équipe deviennent plus à l’aise et en harmonie comme une machine bien huilée recouverte de sable dont l’huile finira par se débarrasser.
Pour ce qui est des autres points sur lesquels nous avons travaillé, nous avons constamment modifié et mis à jour les feuilles Excel pour travailler plus efficacement afin que chaque membre de l’équipe puisse lire ce qui est requis, mettre en évidence la demande attendue, trouver facilement les informations nécessaires, etc.
Nous nous sommes assurés que chacun d’entre nous avait des connaissance sur plus d’un « poste », ou d’un rôle nécessaire dans la simulation. Nous avons essayé différentes théories, dont certaines ont mieux fonctionné que d’autres. Lorsque nous travaillions ensemble, c’était toujours en petites équipes afin de trouver ce qui était nécessaire et afin de communiquer librement comme si nous étions présents physiquement. Bref, nous avons fait autant d’appels vidéo que possible, accumulant jusqu’à plus de 28 heures comprises dans les 9 périodes de la simulation Intopia en ligne.
Chaque fois que vous faites quelque chose sur une période de temps aussi longue, il est possible que l’équipe fasse des erreurs. Si vous le pouvez, corrigez-les dès que possible, et ensuite, parlez-en à votre équipe par appels vidéo. Si vous ne pouvez pas les corriger, vos coéquipiers pourraient rectifier l’erreur ou trouver des moyens d’atténuer les effets négatifs que cela aurait sur l’ensemble de l’équipe.
On peut commettre des erreurs et engendrer des malentendus. Par exemple, vous pensiez que vous aviez construit deux bureaux de vente supplémentaires pour la dernière période à la fin du jeu et en commandant pour ce montant vous avez découvert que ce n’était pas le cas. Maintenant, votre équipe a un surplus de 300 000 $ pour chaque produit. Dans ce genre de cas, l’équipe peut trouver une façon de vendre le produit supplémentaire au-delà du montant prévu dans les dernières minutes qui suivent la date limite, en s’assurant bien sûr de gagner la première place.
De plus, il est possible que vous soyez fatigués après un appel et ayez besoin de vous réveiller 6 à 8 heures plus tard pour continuer à travailler. Cependant, votre état d’esprit est important. Faites de votre mieux pour vous entendre avec votre équipe, car si votre équipe est découragée ou se sent déprimée, il est probable qu’elle soit également stressée. Nous avons essayé de toujours prendre une pause, de rire et de faire des blagues. Cela peut également détendre et alléger les tensions.
Quand les choses se compliquent, appelez votre professeur. Le nôtre a été merveilleux : il nous a encouragés pour notre plan et a su détendre l’atmosphère. Enfin, planifiez tous vos repas afin de pouvoir manger rapidement, si nécessaire.
3. Comment nouer des liens et conclure de meilleurs marchés avec les autres équipes
L’une des plus grandes qualités dont notre équipe a été très fière fut d’avoir été éthique et juste envers les autres équipes. Cela représente beaucoup pour une simulation aussi courte. Les appels téléphoniques et les appels vidéo sont parfaits pour ce genre de chose, car vous pouvez conclure un accord avec une autre équipe beaucoup plus rapidement et, du moins pour nous, faire de meilleures offres que celles que nous envoyons par texto ou courriel aux autres équipes. Les appels peuvent également ajouter un certain élément d’urgence à l’accord, car ils sont soumis à une plus grande pression de répondre. Ne pas répondre est parfois un bon atout pour stresser l’autre équipe, donc vous pouvez aussi l’utiliser à votre avantage. Si vous le pouvez, utilisez-le. Par ailleurs, les équipes qui ont un plus grand réseau sont plus susceptibles de mieux briller.
J’espère que j’ai pu aider votre équipe à mieux travailler ensemble pour la simulation Intopia en ligne. Même si vous ne participez pas encore à la simulation, peut-être que cela vous aidera à savoir comment maintenir de bonnes relations avec vos coéquipiers. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me contacter sur LinkedIn.
Voici quelques ressources supplémentaires pour travailler à distance :
3 conseils pour réussir vos projets d’équipes dans un cours à distance (en anglais)
Concevoir de bons projets d’équipe dans les cours à distance (en anglais)
- Catégorie : Futurs diplômés
Alors que la pandémie de la COVID-19 s’est propagée dans le monde au cours des derniers mois, le marché boursier a chuté encore plus bas, causant des ravages pour les investisseurs et les planificateurs financiers. Pendant cette situation inédite, une équipe d’étudiants de l’École de Telfer a affronté 37 équipes provenant de 20 universités et collèges différents sur la scène internationale dans le cadre d’un concours sur l’investissement.
Commandité par le Vanguard Group, une société de gestion de placements située dans l’état de la Pennsylvanie, et organisé par l’école de commerce Fox School of Business de l’université Temple, le concours annuel des fonds négociés en bourse (FNB) implique que des équipes de quatre étudiants gère un portefeuille de 1 million $ pendant trois mois. Ils ont fait l’analyse des FNB d’un point de vue fondamental et technique, évalué les risques, effectué une analyse à l’aide des tendances micro et macroéconomiques et ont développé une stratégie sur de nouveaux FNB chez Vanguard. Les 15 finalistes ont été choisis selon le rendement global de leur portefeuille. Étant donné les circonstances exceptionnelles de cette année, chaque équipe a dû présenter leur stratégie de placement en ligne devant un jury composé des représentants de Vanguard et Temple, qui a choisi les deux meilleures équipes, une pour chaque division représentée (premier cycle et cycle supérieur).
Quatre étudiants ont représenté l’université d’Ottawa lors du concours, dont trois étudiants de Telfer: Anh Nguyen Nguyen (Finance), Abdul Shunbuli (Finance), Daniel Tian (B.Com./J.D.) et Jad Izgua (Mathématiques financières et économie). L’équipe remporta la compétition dans la division du premier cycle.
«Nous avons eu plusieurs jours d’incertitude, car nous avions peur que le marché parte en vrille. Alors, il fallait surveiller le marché et regarder les nouvelles régulièrement », nous a partagé Anh. «C’était une source d’émotions. On panique lorsque le marché baisse, on se précipite à vendre et on finit par acheter trop cher et vendre à bas prix, mais on a eu de bons moments à mesure que notre portefeuille s'épaississait plus que nous avions prévu .
Le marché étant très instable, l’équipe d’uOttawa a parfois priorisé la patience, mais cela impliquait de devoir subir de grosses pertes. « Une fois, avant la fin de semaine, nous avons oublié de liquider et lundi on avait subi une perte de 8 % », se rappelait Anh. Synchroniser le marché était incroyablement difficile. Même si nos anticipations pour l’évolution/mouvement du marché étaient bonnes, il a parfois pris du temps pour que le marché se rétablisse.»
Dans l'ensemble, Anh et son équipe ont aimé le concours de trois mois et y ont personnellement développé de nouvelles connaissances . « Non seulement avons nous beaucoup appris sur la gestion et la stratégie de négociation/commerciale des FNB, nous avons aussi appris que s’engager émotionnellement peut détruire un portefeuille et que les nouvelles ont un grand impact sur le mouvement des actions. Les bons résultats qui en découlent peuvent ne pas faire monter les actions si les gens ont déjà commencé à anticiper», a ajouté Anh.
Félicitations aux grands gagnants du concours des FNB de Vanguard 2020 et d’avoir représenté la communauté de Telfer au niveau international !
- Catégorie : La voix des étudiants
Chaque trimestre, la simulation de stratégie Intopia donne la possibilité aux étudiants de Management stratégique (ADM4711) de s’affronter sur un marché virtuel où ils doivent vendre deux produits qui leur sont désignés. Les équipes doivent prendre des centaines de décisions qui font appel à des compétences en comptabilité, en finances, en marketing et en gestion. Je me propose donc de te donner des trucs et des conseils utiles pour t’aider à te préparer à la simulation et à élaborer ta stratégie de jeu.
PRÉPARATION
1. Lire le manuel et regarder TOUTES les vidéos de préparation
Même si ça semble aller de soi, les meilleures équipes sont celles qui ont acquis une excellente compréhension du fonctionnement de la simulation, ainsi que de la façon dont leurs décisions influeront sur leurs résultats à chaque période. Le manuel explique comment sont calculés les chiffres du bilan et des états financiers, ce qui est extrêmement important pour calculer ses flux de trésorerie à chaque période.
2. Considérer que chaque ronde d’entraînement est le vrai jeu
Il existe deux façons possibles d’appréhender ce que la simulation appelle les « essais de marché » (terme sophistiqué pour parler des rondes de pratique). La première consiste à essayer autant de stratégies différentes que possible pour, finalement, déterminer les aspects dans lesquels l’équipe pourra exceller, et aussi pour en apprendre davantage sur les différentes facettes du jeu. La deuxième façon de faire consiste à décider d’abord de la stratégie à employer en équipe et à se servir des essais de marché pour la mettre en œuvre et se préparer à la simulation réelle. Les deux approches sont aussi valables l’une que l’autre, l’important étant de prendre les essais au sérieux. À ce stade, il faut veiller à rencontrer les autres membres de l’équipe avant de prendre une quelconque décision, tout comme pendant la simulation elle-même, cela pour essayer de terminer en haut du tableau des meneurs. Une équipe qui se bâtit une bonne réputation au début du jeu ne peut qu’être en meilleure posture pour décrocher des prêts et des contrats à long terme, car les autres équipes ont alors plus confiance dans sa capacité à être rentable.
LE JEU LUI-MÊME
3. Établir des relations le plus tôt possible
S’il est un conseil à retenir entre tous pour espérer remporter la compétition Intopia, c’est qu’il faut établir de bonnes relations avec les autres équipes. Quelle que soit la stratégie choisie, il faut travailler avec différents types d’entreprises (équipes). La signature de contrats couvrant de multiples périodes non seulement te permettra d’atténuer le stress de l’équipe, mais te placera aussi dans une bien meilleure posture pour les périodes suivantes, quand viendra le temps d’acheter ou de vendre plus de stocks en raison de l’augmentation de ta capacité de production et de la demande.
4. Tirer parti de sa position dès le début de la simulation
Cette stratégie ne s’applique pas nécessairement à tous les types d’entreprises, mais si tu es un producteur cherchant à étendre ses activités le plus rapidement possible, il pourrait t’être utile de négocier un prêt auprès d’une autre équipe dès l’amorce de la simulation. Mon équipe, par exemple, un fabriquant du produit X, avait le capital nécessaire pour construire quatre usines au cours de la première période. Or, nous avons décidé de tirer parti de cette capacité pour construire une cinquième usine qui nous a finalement permis de disposer de plus de stocks que tous les autres fabricants du même produit X, et cela pendant une grande partie de la simulation. Dans la simulation de stratégie Intopia, les récompenses vont aux équipes qui savent se montrer entreprenantes, parce que toutes les équipes, ou du moins la plupart d’entre elles, sont rentables. Par conséquent, les équipes qui prennent de l’expansion plus vite que les autres obtiennent un avantage sur la concurrence uniquement en raison de l’importance de leurs stocks.
5. Verser des dividendes le plus tôt possible
L’essentiel de la note accordée au titre de la composante Intopia de l’ADM4711 provient de la « valeur ajoutée » comparative qui est attribuable à la stratégie de l’équipe. Le fait de verser des dividendes d’entrée de jeu permet justement d’accroître cette valeur ajoutée et, éventuellement, de favoriser le réinvestissement dans l’entreprise. Il faut chercher à devenir rentable à partir de la quatrième période pour commencer à mobiliser les gains provenant des différents secteurs d’activité et pouvoir verser des dividendes. Voici d’ailleurs un autre bon conseil à suivre pour gagner Intopia : les dividendes versés doivent augmenter de période en période jusqu’à atteindre le montant maximal (99 999 999 $). Inversement, on doit veiller à ne jamais réduire les dividendes d’une période à l’autre, au risque de voir les actionnaires perdre confiance.
6. Maîtriser sa trésorerie
On en revient à la préparation, car il est extrêmement important de bien comprendre ses flux de trésorerie. Une fois qu’on a une bonne idée des liquidités disponibles pour chaque période, on peut commencer à envisager la construction d’usines ou de bureaux de vente. Ton équipe devrait tenir des tableurs détaillés indiquant, entre autres, le seuil de rentabilité et les prévisions en termes de flux de trésorerie et de chiffre d’affaires (CA). Quand, à chaque période, on constate que les extrants correspondent aux projections, non seulement on se sent moins stressés, mais en plus on se place dans une excellente position pour les rondes suivantes.
7. Ne pas perdre de vue la dimension fiscale
Comme les taux d’imposition ne sont pas les mêmes partout, le déplacement de sommes d’un endroit à l’autre peut permettre d’amenuiser l’imputation des gains par l’impôt. De plus, il peut être avantageux de moduler sa stratégie de vente en fonction des taux d’imposition en vigueur localement (on vendra les produits les plus chers là où les taux d’imposition sont les plus bas), afin, à chaque période, d’attribuer une plus grande partie des bénéfices bruts aux bénéfices non répartis.
J'espère que ces conseils t’aident durant la simulation de la stratégie Intopia et qu’ils te permettent de gagner cette compétition. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à communiquer avec moi sur LinkedIn.
- Catégorie : Annonces aux étudiants
Les représentantes du programme de premier cycle de l’École de gestion Telfer Joy Xu, Leah Salzman, Lina Salama et Madison Woo, mieux connues lors de la compétition sous leur pseudonyme d’équipe Employees of the month, ont fait honneur à celui-ci en remportant les grands honneurs lors du 5e concours annuel d’études de cas sur la diversité et l’inclusion. Elles ont offert un 5e triomphe à Telfer, en autant d’années d'existence de cette compétition. Celle-ci a eu lieu samedi dernier à Exportation et Développement Canada (EDC), l’un des deux partenaires fondateurs de l’événement.
Les gagnantes se partageront une bourse de 5000 $ grâce à leurs idées rafraîchissantes qui s’ancrent dans la réalité d’aujourd’hui, selon les commentaires des juges émis lors du gala de remise des prix en soirée. C’était d’ailleurs la première édition ouverte autant aux étudiants du MBA qu’à ceux de 3e et 4e année du baccalauréat. Ces derniers n’auront pas déçu alors que deux des quatre équipes finalistes provenaient du programme de premier cycle de leurs universités respectives.
C’était sous une ère de renouveau que cette 5e édition avait été lancée en grande pompe la veille, aux Cours Bayview lors d’une soirée de réseautage. Une activité interactive animée par Deloitte, le deuxième partenaire-fondateur, fut sans équivoque le clou de la soirée, selon les différents participants interrogés à ce sujet. L’équipe de Deloitte Greenhouse a su rassembler les étudiants présents avec 4 ateliers permettant aux étudiants d’échanger sur les véritables enjeux concernant la diversité et l’inclusion en milieu de travail et dans la vie de tous les jours.
La compétition, qui a compté sur l’appui de la Banque Royale du Canada (RBC) pour la première fois cette année, a fait peau neuve en proposant une étude de cas à analyser lors des deux semaines précédant la compétition. Les équipes de 10 différentes universités devaient développer une stratégie pour recruter, retenir et développer les employés. Elles devaient identifier les obstacles à l'égalité d'accès ainsi que les groupes des minorités visibles pour le compte de la Banque du Canada, l’auteur officiel de l’étude de cas.
Ce nouveau format a permis aux équipes de se présenter avec des analyses et des dossiers plus étoffés lors des présentations en première ronde, selon Catherine Elliott, directrice du MBA à l’École de gestion Telfer.« La barre est de plus en plus haute! », a déclaré Catherine, « la diversité et l'inclusion font désormais partie du vocabulaire des PDG, ce qui donne plus de visibilité à ce sujet. Par conséquent, nous pouvons nous attendre à accueillir davantage d'équipes et compter sur l’implication de plus d’entreprises, pour les années à venir. »
La compétition
La première partie du cas a servi à départager 4 équipes pour la finale, présentée devant public pour la première fois cette année. Alors que les équipes n’avaient que 75 minutes de préparation pour s’attaquer à une proposition de la Banque du Canada concernant des données recueillies sur l’équité en matière d’emploi, l’équipe de Joy Xu a su démontrer son savoir-faire.
« Notre expertise en résolution de cas fut vraiment bénéfique alors que nous avons su mettre nos ressources en commun afin de déterminer exactement ce dont les employé(e)s avaient besoin en matière de tactiques en ressources humaines offertes par l’employeur », nous a révélé Joy quelques instants suivants la victoire des Employees of the month. Par ailleurs, deux membres de l’équipe ont dû se greffer à l’équipe à peine quelques semaines avant le début de la compétition. Le quatuor était donc très fier de ce dénouement heureux.
Une autre équipe représentant Telfer, composée de Aditya Bhatkal, Allison Caverly, Camille Sigouin ainsi que Lisa Filter, 4 étudiant(e)s au MBA cette fois-ci, a aussi fait bonne impression en première ronde, mais n’a pu se qualifier pour la ronde finale. Ils étaient tout de même contents de leur expérience et de la présentation offerte aux juges.
Sur le podium :
École de gestion Telfer, uOttawa, B.Com. - 1re position
Schulich School of Business, York University, MBA - 2e position
Memorial University of Newfoundland, baccalauréat - 3e position, ex-aequo
DeGroote School of Business, McMaster University, MBA - 3e position, ex-aequo
Le comité organisateur regarde déjà de l’avant pour la 6e édition de l’événement qui aura lieu en 2021. Toutes organisations qui auraient un intérêt en matière de diversité et d’inclusion sont invitées à entrer en communication avec le bureau des études supérieures de Telfer pour discuter d’une implication possible à cette prochaine édition :
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L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez