COOP : surmonter la peur de l’inconnu
écrit par Jackson Hines
Étudiant de 3e année en marketing
Avant d’entreprendre mon premier stage coop, je ne savais pas à quoi m’attendre. (J’ai tendance à paniquer face à l’inconnu.) Je m’imaginais enseveli sous toutes les tâches et tous les projets qu’on me confierait. Cette peur était en partie attribuable au fait que je n’avais jamais travaillé dans un bureau auparavant. Comme je n’avais travaillé que dans des restaurants et des commerces de détail, je ne me sentais pas préparé, et ce, en dépit du fait que j’avais assisté à tous les ateliers requis et même rencontré individuellement des employés des Programmes d’enseignement coopératif.
Réaliser son rêve… et le craindre
J’étais très nerveux, notamment parce que ce premier stage avait lieu au sein d’un organisme très connu que je connaissais depuis la tendre enfance : la Chambre des communes du Canada, sur la Colline du Parlement. Toute ma vie, j’ai admiré cet immeuble. Étant d’Ottawa, j’y étais allé à l’occasion de sorties scolaires, de promenades à vélo et même pour la veille jour de l’An. Le fait de pouvoir travailler sur la Colline était presque un rêve devenu réalité. Cela m’a toutefois rendu encore plus anxieux, car je savais que les normes seraient élevées. Je ne savais pas si je serais en mesure de satisfaire aux exigences de mon employeur ou si j’arriverais même à trouver ma place dans ce milieu.
Chercher du soutien… Et prendre conscience de ses capacités
Lorsque je suis entrée dans ce nouveau milieu le premier jour et que j’ai revu ma patronne pour la première fois depuis mon entrevue, j’étais fébrile. Elle s’est montrée très généreuse, et elle m’a fait faire une visite des différents immeubles. J’ai eu beaucoup de plaisir, et nombre de mes peurs ont commencé à se dissiper. Cependant, lorsque j’ai commencé à recevoir du travail, je me suis senti complètement perdu : je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. Heureusement, mes collègues étaient là pour m’aider : petit à petit, j’ai commencé à en apprendre de plus en plus, et au bout de quelques semaines, je pouvais tout faire par moi‑même. Je me suis trouvé un peu ridicule d’avoir été si craintif, car je me suis rendu compte qu’il n’y avait ABSOLUMENT AUCUNE raison d’avoir peur. En fait, j’étais très bien préparé pour mon stage, et mes collègues étaient prêts à m’épauler en chemin.
Tirer pleinement parti de l’expérience… et tisser des liens
Comme la plupart du temps, je me suis fait du souci inutilement. J’ai eu énormément de plaisir tout au long de mon stage coop. Il y avait un bon équilibre entre mes capacités, d’une part, et les exigences de mon employeur, d’autre part. Les gens avec qui j’ai travaillé étaient exceptionnels et m’ont initié à de nombreuses nouvelles notions et façons de penser. J’ai rencontré un grand nombre de personnes hypergentilles avec qui je suis demeuré en contact longtemps après la fin de mon stage. Ce stage est fort probablement le meilleur moment que j’aie vécu jusqu’ici dans mon cheminement universitaire, et je suis très enthousiaste à la perspective de mes prochains stages coop.