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Devenir un leader stratégique  : le parcours de Kesi Olafimihan (MBA 2013)

Kesi Olafimihan avec Stéphane Brutus

Le prix Jeune Phénix est décerné à un diplômé ou à une diplômée de l’École de gestion Telfer qui a moins de 40 ans et qui a atteint des sommets extraordinaires en un très court laps de temps. Kesi Olafimihan (MBA pour cadres 2013) est l’exemple parfait d’un tel succès. Au cours des vingt dernières années, il a obtenu plusieurs diplômes et gravi les échelons jusqu’à accéder à un poste de vice-président dans une grande institution financière du Canada.  

M. Olafimihan a commencé sa carrière à la Bank of America au début de 2007, avant d’accepter un poste à la Banque TD, où il est resté pendant huit ans. Aujourd’hui, il est vice-président, marketing, vente et croissance numériques pour les entreprises à la Banque Scotia, son employeur actuel depuis près de quatre ans. Il s’agit d’une marque de reconnaissance bien méritée au terme de tant d’efforts pour devenir un leader stratégique dans le secteur. Pour M. Olafimihan, le rôle de la maîtrise en administration des affaires pour cadres qu’il a réalisée en 2013 à l’École de gestion Telfer dans son avancement professionnel est indiscutable. 

Devenir un leader stratégique 

Kesi Olafimihan Prix Jeune Phénix 2022« [Faire mon MBA pour cadres] a été une étape déterminante dans mon parcours professionnel », dit M. Olafimihan. Avant de s’inscrire au programme, il était chargé de l’exécution stratégique. Très performant, il excellait dans ses fonctions : il savait exactement quoi faire, et il le faisait bien. Après avoir obtenu son MBA pour cadres à l’École Telfer, il est devenu un leader stratégique, passant de l’exécution des stratégies à l’élaboration des précieuses idées à leur source. 

M. Olafimihan se rappelle avoir renforcé, pendant sa maîtrise, sa compréhension des dynamiques à l’œuvre dans l’exploitation des entreprises : « Le programme nous permettait d’explorer à fond les grandes structures organisationnelles bien établies et l’incroyable agilité des plus petits joueurs, comme les entreprises en démarrage. » Au moment de mettre en pratique ses nouvelles connaissances, il a fait le constat qu’une institution financière est une structure conservatrice, à une nuance près : l’innovation à l’interne était tout aussi rapide qu’au sein des plus petites organisations.  

Le programme de MBA pour cadres de l’École Telfer lui a permis de conceptualiser l’impact stratégique global des décisions et des processus d’entreprise, et d’appliquer ces principes de fonctionnement à l’échelle d’une petite organisation plus agile : « C’est de loin l’un des plus importants changements que j’ai opérés dans ma carrière. J’ai presque immédiatement commencé à assumer des fonctions plus stratégiques », explique-t-il. Depuis qu’il a terminé son MBA pour cadres, Kesi Olafimihan a occupé différents postes stratégiques aux plus hauts échelons de diverses institutions financières, une expérience qui lui a permis de devenir rapidement un leader indispensable.  

Petites décisions, grandes répercussions 

Kesi Olafimihan à une conférenceM. Olafimihan s’est retrouvé dans le secteur bancaire presque par accident. Après avoir obtenu son baccalauréat en génie informatique, il a choisi ce domaine un peu au hasard. « Parfois, je repense à mon parcours professionnel et aux retombées de choix qui m’ont semblé plutôt anodins à ce moment-là. Ma décision de me diriger vers le secteur bancaire a changé le cours de ma vie, et celui de ma carrière. Je suis dans un domaine qui réunit tous mes champs d’intérêt », explique-t-il. 

Passionné de technologie, d’innovation et de croissance, M. Olafimihan est aussi féru de commerce et de stratégie, une passion lui vient de son enfance, puisque ses parents ont tous deux le sens des affaires, ayant démarré de nombreuses entreprises. Cet esprit entrepreneurial, auquel il a été exposé dès son plus jeune âge, est maintenant bien ancré en lui.  

M. Olafimihan est reconnaissant d’avoir appris de ses parents. Il apprécie également la chance qu’il a eue de voir toutes ces petites décisions façonner la vie qu’il mène aujourd’hui : « J’ai le meilleur emploi du monde. J’aime, ou plutôt j’adore ce que je fais! » 

Le changement : une occasion d’avancer 

Kesi Olafimihan serrant la main de Stéphane BrutusCela dit, le cheminement de M. Olafimihan n’a pas nécessairement été de tout repos. Les différents environnements dans lesquels il a évolué comportaient leur lot de défis. Il a commencé tôt, en début de carrière, à se faire une idée du type de culture et du style de leadership qui cadraient avec ses valeurs.  

Ces expériences lui ont non seulement appris à tolérer le changement, mais à l’accueillir à bras ouverts également : « Parfois, on peut imposer le changement. D’autres fois, il faut le laisser venir à soi. » Au fil des difficultés, M. Olafimihan a découvert le pouvoir des nouveaux débuts et des nouvelles occasions.  

Grâce à cet optimisme, il a réussi à s’adapter à d’importants changements survenus au cours de sa carrière, comme la crise financière qui a frappé en 2008, alors qu’il travaillait à la Bank of America (BoA), ou l’acquisition de la branche canadienne de BoA par la Banque TD. Et comme il n’a jamais cédé à la peur, il sait maintenant, après toutes ces années, que le changement est une occasion d’avancer.  

Quand il repense à sa quête pour trouver la meilleure façon d’évoluer au sein d’une organisation, il affirme avoir choisi le MBA pour cadres de l’École Telfer expressément pour la culture et le leadership qui s’en dégagent. Faire partie des plus jeunes de sa classe ne l’intimidait pas. Au contraire, il était ravi d’être entouré de chefs d’entreprise chevronnés. De plus, il savait exactement ce qu’il voulait mettre de l’avant : une approche innovante sur le plan des affaires et en matière de données. « Parmi les éléments les plus importants du programme figuraient l’étendue de la diversité et le niveau de maturité, qui nous permettaient de véritablement pousser la réflexion stratégique en général », dit M. Olafimihan.

Tirer parti de l’apprentissage par l’expérience

Kesi OlafimihanC’est grâce à sa façon d’accueillir le changement, à son optimisme et à son importante capacité de réflexion stratégique qu’il connaît jusqu’à présent une carrière aussi prolifique, et qu’il est devenu le leader stratégique que nous voyons aujourd’hui. Il est très honoré de recevoir le prix Jeune Phénix et souhaite maintenant continuer d’apprendre dans le poste qu’il occupe actuellement : « La plus grande accélération s’est produite durant les cinq dernières années. Avant cette période, c’était un travail de longue haleine. Je cumulais les expériences, que j’intégrais dans ma boîte à outils. »  

Depuis qu’il mentore la relève, M. Olafimihan a constaté que cet aspect bien précis – le fait de ralentir – est souvent relégué aux oubliettes. Les gens sont nombreux à vouloir gravir rapidement les échelons sans même avoir pris de l’expérience. Quand il regarde en arrière, il voit la vaste expérience qu’il a pris le temps d’acquérir au cours des 12 ou 13 dernières années. Pendant cette période où il bâtissait sa carrière, semant une graine à la fois, il a vécu des mutations latérales et des moments d’apprentissage par l’expérience, en étant profondément convaincu qu’il n’existe aucune expérience inutile.  

Par exemple, pendant ses études universitaires, M. Olafimihan devait faire de la sollicitation au hasard dans le cadre d’un emploi. Aujourd’hui, il voit dans ces débuts une période où il a dû apprendre à articuler sa pensée, à agir rapidement et à réagir vite. « Ne laissez pas passer une occasion d’acquérir une nouvelle expérience. Bâtir sa carrière, c’est un travail de longue haleine », explique-t-il tout en précisant que se fixer un échéancier à respecter peut être limitatif et nuire à l’atteinte de son objectif de devenir un ou une leader stratégique.  

M. Olafimihan souhaite continuer de s’outiller en cumulant de nouvelles connaissances et expériences au quotidien. Il nous tarde de découvrir ce qu’il accomplira au cours des prochaines étapes de sa carrière, et nous sommes d’avis qu’il est une source d’inspiration pour quiconque aspire au leadership stratégique.  

Vous avez envie de faire progresser votre carrière en devenant un ou une leader stratégique? Informez-vous sur le programme de MBA pour cadres de l’École de gestion Telfer. Le programme, qui permet de découvrir la valeur commerciale de la mondialisation, offre plusieurs occasions de mettre en pratique vos connaissances, avec assurance, pour relever de véritables défis organisationnels dans différents types d’entreprises. Développez vos compétences en leadership stratégique, en gestion et en réflexion grâce aux divers cours du MBA, notamment « Leadership and Management: Team Skills » (leadership et gestion : le travail d’équipe), « International Market Evaluation and Strategy » (évaluation des marchés mondiaux et stratégie) et « Strategy Formulation and Implementation » (formulation et mise en œuvre d’une stratégie). 

Au sujet de l'autrice ou de l'auteur

Jeune diplômée du programme de baccalauréat en sciences commerciales spécialisé à l’École de gestion Telfer, Sonya Gankina a déjà amorcé sa carrière en tant que consultante et rédactrice en marketing numérique. Ses trois années d’expérience en agence cumulées pendant ses études l’ont aidée à fonder sa propre entreprise, où elle travaille avec de petites boîtes de la région comme de vastes sociétés au Canada et aux États-Unis. On peut la lire dans plusieurs publications de renom, et dans un blogue sur les arts et la culture à Ottawa. <br><br>Sonya Gankina is a recent graduate from the Honours Bachelor of Commerce program at the Telfer School of Management and has already begun her career as a consultant and writer in digital marketing. Armed with three years of agency experience earned while completing her studies, she has established her own business working with local businesses and large enterprises in Canada and the United States. She’s been featured in numerous respectable publications and also writes for an arts and culture blog in Ottawa.

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